La pollution de l’air reste en effet un danger mortel pour beaucoup: elle entraîne, entre autres, les maladies cardiaques, et pulmonaires, le cancer du poumon et les accidents vasculaires cérébraux.
« Comme tant d’autres maux dont souffrent nos sociétés, la pollution atmosphérique reflète les inégalités présentes à l’échelle mondiale: elle tue principalement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et dans les quartiers pauvres des pays riches », a indiqué le chef de l’ONU. La pauvreté amène, a-t-il rappelé dans son message, les gens à vivre près de sources de pollution telles que des usines ou des autoroutes. C’est aussi la pauvreté qui amène 3 milliards de personnes à brûler des combustibles solides ou du kérosène pour cuisiner, se chauffer ou s’éclairer.
« La pollution qui menace notre santé est également le moteur de la crise climatique », a-t-il ajouté en rappelant qu’il existe néanmoins des solutions pour améliorer la qualité de l’air. Et d’expliquer qu’une meilleure surveillance permettrait de repérer les sources de pollution atmosphérique. L’adoption de lois nationales basées sur des faits probants favoriserait le respect des directives de l’Organisation mondiale de la Santé concernant la qualité de l’air.
M. Guterres a aussi recommandé la mise en place de normes d’émissions plus strictes pour les véhicules, les centrales électriques, le secteur de la construction et l’industrie pour contribuer à réduire la pollution.
Tout en se félicitant des mesures prises récemment à l’échelle mondiale pour abandonner progressivement l’essence au plomb; il a estimé nécessaire d’accélérer l’accès à des moyens de cuisson et de chauffage propres et de passer aux véhicules à émission zéro. « Si nous prenons toutes ces mesures, nous pourrons sauver jusqu’à 150 millions de vies d’ici la fin du siècle et contribuer à rendre l’atmosphère plus propre », a-t-il noté dans son message.