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Par Soufiane CHAHID
Pour lui, cette inflation devrait dorénavant être considérée comme une donnée structurelle de notre économie. Ce n’est pas la première fois que ces deux pontes de l’économie nationale croisent le fer. En 2019 déjà, Ahmed Lahlimi s’était indigné de la politique jugée trop prudente de BAM.
Alors qu’à l’époque l’inflation ne dépassait guère les 2%, le patron du HCP s’étonnait que la Banque centrale refuse de baisser davantage le taux directeur, afin de lâcher l’inflation et relancer la machine économique.
En vérité, derrière cette opposition de vision, ce sont deux écoles de la pensée économique qui s’affrontent. D’un côté les monétaristes, qui considèrent que l’inflation est partout et toujours un phénomène monétaire, et que le seul moyen de la brider est de contrôler la masse monétaire en circulation.
De l’autre, les keynésiens qui estiment qu’une inflation modérée peut avoir un effet positif sur l’économie.
Si cette opposition peut paraître intellectuelle, sur le terrain elle génère certaines contradictions pour le moins schizophrènes.
Alors qu’à l’époque l’inflation ne dépassait guère les 2%, le patron du HCP s’étonnait que la Banque centrale refuse de baisser davantage le taux directeur, afin de lâcher l’inflation et relancer la machine économique.
En vérité, derrière cette opposition de vision, ce sont deux écoles de la pensée économique qui s’affrontent. D’un côté les monétaristes, qui considèrent que l’inflation est partout et toujours un phénomène monétaire, et que le seul moyen de la brider est de contrôler la masse monétaire en circulation.
De l’autre, les keynésiens qui estiment qu’une inflation modérée peut avoir un effet positif sur l’économie.
Si cette opposition peut paraître intellectuelle, sur le terrain elle génère certaines contradictions pour le moins schizophrènes.
Il en est ainsi du relèvement du taux directeur et donc du coût de l’emprunt, au moment même où l’État est engagé jusqu’au cou dans une politique d’encouragement de l’investissement et de redynamisation de l’économie, à travers plusieurs programmes de financements destinés aux jeunes entrepreneurs comme Intelaka et Forsa, sans oublier la méga-enveloppe d’investissements publics à 45 milliards de dirhams et les subventions contenues dans la nouvelle charte de l’investissement.
Pour un gouvernement qui cherche à doper la croissance économique, la dernière décision de BAM, même si elle se justifie amplement par les ravages actuels de l’inflation, notamment sur le front social, pourrait être synonyme de réduction de ses efforts à néant.
Rédigé par Soufiane Chahid sur L'Opinion
Pour un gouvernement qui cherche à doper la croissance économique, la dernière décision de BAM, même si elle se justifie amplement par les ravages actuels de l’inflation, notamment sur le front social, pourrait être synonyme de réduction de ses efforts à néant.
Rédigé par Soufiane Chahid sur L'Opinion