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Interrogé par BET sur les raisons qui pourraient le pousser à abandonner la course, Biden a répondu qu'un diagnostic médical pourrait le faire réfléchir à jeter l'éponge. Cette déclaration marque une première ouverture à l'idée de se retirer de la course électorale.
La situation s'est intensifiée lorsque Adam Schiff, éminent élu de Californie, a publiquement exhorté Biden à passer le flambeau. Schiff, premier poids lourd du Parti démocrate à faire cette demande après le débat avec Trump, a exprimé ses doutes sur la capacité de Biden à battre Trump en novembre. Il a déclaré : « Une deuxième présidence Trump saperait les fondements mêmes de notre démocratie, et j’ai de sérieuses inquiétudes quant à la capacité du président à vaincre Donald Trump en novembre. »
Cette demande de retrait intervient après une tentative d'assassinat contre Donald Trump lors d'un meeting, événement qui avait momentanément suspendu les critiques contre Biden. Néanmoins, l'appel de Schiff a ravivé les tensions au sein du Parti démocrate, où une vingtaine de membres de la Chambre et un sénateur ont déjà pressé Biden de se retirer.
En réponse à ces appels, les responsables du Parti démocrate ont annoncé leur intention d'accélérer le processus de nomination de Biden via un vote virtuel début août, bien avant la Convention démocrate prévue à Chicago le 19 août. Ce système, bien que critiqué par certains démocrates comme un moyen de forcer la candidature de Biden sans débat sur les alternatives, vise à garantir une nomination rapide avant la date limite fixée par l'État de l'Ohio pour soumettre les candidatures, le 7 août.
Kamala Harris, la vice-présidente, est perçue comme la favorite pour succéder à Biden en cas de retrait. Cependant, le président Biden reste confiant en déclarant que les électeurs démocrates le soutiennent. Pourtant, un récent sondage révèle que près des deux tiers des électeurs démocrates souhaitent qu'il abandonne la course.
Cette situation complexe pose plusieurs questions critiques. Biden peut-il maintenir sa candidature face à la pression croissante sur sa santé et ses performances ? Le Parti démocrate parviendra-t-il à gérer les divisions internes et à choisir un candidat capable de battre Trump ? La nomination virtuelle accélérée sera-t-elle acceptée par tous les membres du parti ?
Les prochains mois seront décisifs pour l'avenir politique de Biden et pour l'issue des élections présidentielles. Les démocrates devront naviguer prudemment pour éviter une fracture interne tout en présentant un candidat fort et capable de faire face à Trump. Les électeurs, quant à eux, observent attentivement, en attente de réponses claires sur la direction que prendra le leadership de leur parti.
Ce contexte d'incertitude et de défi illustre la fragilité actuelle de la politique américaine, où chaque décision et chaque déclaration peuvent profondément influencer le paysage électoral. Biden, confronté à ces nombreux défis, devra démontrer une résilience exceptionnelle s'il souhaite continuer à diriger le pays pour un second mandat.
La situation s'est intensifiée lorsque Adam Schiff, éminent élu de Californie, a publiquement exhorté Biden à passer le flambeau. Schiff, premier poids lourd du Parti démocrate à faire cette demande après le débat avec Trump, a exprimé ses doutes sur la capacité de Biden à battre Trump en novembre. Il a déclaré : « Une deuxième présidence Trump saperait les fondements mêmes de notre démocratie, et j’ai de sérieuses inquiétudes quant à la capacité du président à vaincre Donald Trump en novembre. »
Cette demande de retrait intervient après une tentative d'assassinat contre Donald Trump lors d'un meeting, événement qui avait momentanément suspendu les critiques contre Biden. Néanmoins, l'appel de Schiff a ravivé les tensions au sein du Parti démocrate, où une vingtaine de membres de la Chambre et un sénateur ont déjà pressé Biden de se retirer.
En réponse à ces appels, les responsables du Parti démocrate ont annoncé leur intention d'accélérer le processus de nomination de Biden via un vote virtuel début août, bien avant la Convention démocrate prévue à Chicago le 19 août. Ce système, bien que critiqué par certains démocrates comme un moyen de forcer la candidature de Biden sans débat sur les alternatives, vise à garantir une nomination rapide avant la date limite fixée par l'État de l'Ohio pour soumettre les candidatures, le 7 août.
Kamala Harris, la vice-présidente, est perçue comme la favorite pour succéder à Biden en cas de retrait. Cependant, le président Biden reste confiant en déclarant que les électeurs démocrates le soutiennent. Pourtant, un récent sondage révèle que près des deux tiers des électeurs démocrates souhaitent qu'il abandonne la course.
Cette situation complexe pose plusieurs questions critiques. Biden peut-il maintenir sa candidature face à la pression croissante sur sa santé et ses performances ? Le Parti démocrate parviendra-t-il à gérer les divisions internes et à choisir un candidat capable de battre Trump ? La nomination virtuelle accélérée sera-t-elle acceptée par tous les membres du parti ?
Les prochains mois seront décisifs pour l'avenir politique de Biden et pour l'issue des élections présidentielles. Les démocrates devront naviguer prudemment pour éviter une fracture interne tout en présentant un candidat fort et capable de faire face à Trump. Les électeurs, quant à eux, observent attentivement, en attente de réponses claires sur la direction que prendra le leadership de leur parti.
Ce contexte d'incertitude et de défi illustre la fragilité actuelle de la politique américaine, où chaque décision et chaque déclaration peuvent profondément influencer le paysage électoral. Biden, confronté à ces nombreux défis, devra démontrer une résilience exceptionnelle s'il souhaite continuer à diriger le pays pour un second mandat.