La campagne a été mise en place malgré les politiques internes de Google qui interdisent explicitement le ciblage des mineurs. Pour contourner ces règles, Google a eu recours à un groupe démographique classé comme « inconnu », englobant des utilisateurs dont l’âge et d’autres données personnelles n’étaient pas identifiés. En scrutant les téléchargements d’applications et les comportements en ligne, Google a pu déterminer que cette catégorie contenait une majorité d’adolescents.

Ce partenariat, orchestré par l’agence Spark Foundry, a d’abord été testé au Canada avant de s’étendre aux États-Unis et potentiellement à d’autres pays. Les implications de cette campagne sont préoccupantes, suscitant des questions sur la sécurité et la vie privée des jeunes utilisateurs.

En réponse à ces révélations, Google a exprimé son intention de rappeler à ses équipes commerciales de ne pas aider les annonceurs à contourner leurs politiques. De son côté, Meta n’a pas encore commenté publiquement cette stratégie. Alors que les régulateurs commencent à s'intéresser à ces pratiques, la nécessité d'une plus grande transparence et de réglementations plus strictes sur la publicité ciblée envers les jeunes est plus pressante que jamais.