Par Adnane Benchakroun
Dans un jardin où Adam eût cueilli la rose,
Je médite, pensif, sur notre sort morose.
Pourquoi tout ce qui plaît, en ce monde, est fatal,
Et ce qui nous guérit, d'un goût si peu amical ?
"Qui dit sel," je murmure, "invite l'hypertension,"
Comme si chaque grain portait sa malédiction.
Le sucre, doux péché, à la diabète lie,
Un sort amer caché sous sa douceur infinie.
Le poivre, en sa brûlure, annonce les hémorroïdes,
Comme un pirate caché en des eaux trop limpides.
Les sodas, bulles noires, portent le cancer,
Un loup déguisé, sous un manteau d'hiver.
La liste s'allonge, un défilé de maux,
Un couscous sans épices, est-ce un plat si haut ?
Peut-on encore parler d'un véritable méchoui,
Si après sa dégustation, le monde semble fini ?
"Point de pain avec le tajine," dit le sage,
Comme si le blé cachait quelque sombre présage.
Sept fourchettes de pâtes, pas une de plus,
Sous peine de voir notre santé déçue.
Sept cuillères de paëlla, mesure austère,
Pour éviter que notre vie ne se perde en mer.
Le médecin, tel un oracle, prédit le végétarisme,
Mais devenir un lapin, est-ce un idéalisme ?
Cinq fruits et légumes, le quota journalier,
Mais mon âme rebelle cherche à s'envoler.
Je ne veux point de cette vie en cage,
Où chaque plaisir se paie d'un tribut, d'un âge.
Ma santé, fragile voilier dans la tempête,
S'envole, tandis que mon esprit en fête
Regarde ailleurs, loin des interdits,
Vers des horizons où tout n'est pas maudit.
Dans ce jardin, où Adam aurait pleuré,
Je compose ces vers, à la santé sacrifiée.
Car en ce monde, tout plaisir a son revers,
Mais renoncer à vivre, c'est déjà être en hiver.
Ainsi, entre le bien et le mal, je danse,
Trouvant dans chaque mets une forme d'espérance.
Car même si la vie impose ses limites,
Je choisis de savourer, avant que tout n'habite.
Dans le style d'Adam, j'ai tissé ces mots,
Pour chanter le dilemme de nos maux et nos hauts.
Et si tout ce qui est bon semble à notre santé nuire,
C'est dans l'équilibre que l'on peut le mieux s'épanouir.
Je médite, pensif, sur notre sort morose.
Pourquoi tout ce qui plaît, en ce monde, est fatal,
Et ce qui nous guérit, d'un goût si peu amical ?
"Qui dit sel," je murmure, "invite l'hypertension,"
Comme si chaque grain portait sa malédiction.
Le sucre, doux péché, à la diabète lie,
Un sort amer caché sous sa douceur infinie.
Le poivre, en sa brûlure, annonce les hémorroïdes,
Comme un pirate caché en des eaux trop limpides.
Les sodas, bulles noires, portent le cancer,
Un loup déguisé, sous un manteau d'hiver.
La liste s'allonge, un défilé de maux,
Un couscous sans épices, est-ce un plat si haut ?
Peut-on encore parler d'un véritable méchoui,
Si après sa dégustation, le monde semble fini ?
"Point de pain avec le tajine," dit le sage,
Comme si le blé cachait quelque sombre présage.
Sept fourchettes de pâtes, pas une de plus,
Sous peine de voir notre santé déçue.
Sept cuillères de paëlla, mesure austère,
Pour éviter que notre vie ne se perde en mer.
Le médecin, tel un oracle, prédit le végétarisme,
Mais devenir un lapin, est-ce un idéalisme ?
Cinq fruits et légumes, le quota journalier,
Mais mon âme rebelle cherche à s'envoler.
Je ne veux point de cette vie en cage,
Où chaque plaisir se paie d'un tribut, d'un âge.
Ma santé, fragile voilier dans la tempête,
S'envole, tandis que mon esprit en fête
Regarde ailleurs, loin des interdits,
Vers des horizons où tout n'est pas maudit.
Dans ce jardin, où Adam aurait pleuré,
Je compose ces vers, à la santé sacrifiée.
Car en ce monde, tout plaisir a son revers,
Mais renoncer à vivre, c'est déjà être en hiver.
Ainsi, entre le bien et le mal, je danse,
Trouvant dans chaque mets une forme d'espérance.
Car même si la vie impose ses limites,
Je choisis de savourer, avant que tout n'habite.
Dans le style d'Adam, j'ai tissé ces mots,
Pour chanter le dilemme de nos maux et nos hauts.
Et si tout ce qui est bon semble à notre santé nuire,
C'est dans l'équilibre que l'on peut le mieux s'épanouir.