Par Ali Bouallou
Que veux-tu me dire ? Que tu as plus de valeurs morales ! Ces valeurs importées et érigées en nouvel ordre mondial pour contrer ce que tu juges mécréance alors que tu n’as jamais été aussi irrespectueux des codes, usages et convenances.
Que veux-tu me dire ? Que ton voile venu d’ailleurs est la voie vers le bonheur absolu, l’anti-mal-être de tes femmes, le rempart contre tous les vices, l’éveilleur des consciences, une marque de respect pour accéder à une chambre d’hôtel…Et qu’en est-il du voile marocain, l’hayek ? N’était-il pas plus authentique et plus esthétique ou comme dirait Spinoza « un désir d’éviter un mal plus grand, que nous craignons, par un moindre ».
Que veux-tu me dire ? Que tes femmes n’ont plus le droit de vivre, d’être belles à tout moment et en tout lieu. Qu’elles doivent vivre soumises, regard baissé pour ne pas croiser les maux des mâles. Qu’elles s’estiment heureuses d’exister !
J’ai peur pour toi mon pays. J’ai peur que l’on profite de ta jeunesse, de ta naïveté et de tes contraintes. J’ai peur que l’on t’oblige à constitutionaliser leur voile et ses conditions. J’ai peur de cette économie-politique imposée. J’ai tellement peur que je la transforme en défi, celui de lutter contre toute forme d’aliénation amenuisant la raison pour le compte de l’abrutissement.
Par Ali Bouallou
Que veux-tu me dire ? Que ton voile venu d’ailleurs est la voie vers le bonheur absolu, l’anti-mal-être de tes femmes, le rempart contre tous les vices, l’éveilleur des consciences, une marque de respect pour accéder à une chambre d’hôtel…Et qu’en est-il du voile marocain, l’hayek ? N’était-il pas plus authentique et plus esthétique ou comme dirait Spinoza « un désir d’éviter un mal plus grand, que nous craignons, par un moindre ».
Que veux-tu me dire ? Que tes femmes n’ont plus le droit de vivre, d’être belles à tout moment et en tout lieu. Qu’elles doivent vivre soumises, regard baissé pour ne pas croiser les maux des mâles. Qu’elles s’estiment heureuses d’exister !
J’ai peur pour toi mon pays. J’ai peur que l’on profite de ta jeunesse, de ta naïveté et de tes contraintes. J’ai peur que l’on t’oblige à constitutionaliser leur voile et ses conditions. J’ai peur de cette économie-politique imposée. J’ai tellement peur que je la transforme en défi, celui de lutter contre toute forme d’aliénation amenuisant la raison pour le compte de l’abrutissement.
Par Ali Bouallou