Pour sa 18ème édition, qui se tiendra du 3 au 12 juillet 2025, le festival promet une expérience renouvelée, notamment avec la programmation du Village, un espace central qui s’annonce comme le cœur vibrant de l’événement. Entre innovation artistique, célébration des talents marocains et africains, et ouverture sur la scène jazz internationale, cette édition se distingue par une ambition claire : offrir une immersion totale dans un univers où musique, art et convivialité se rencontrent.

Le Village, qui se réinvente cette année, accueillera les festivaliers du 6 au 9 juillet autour de la Scène 21 et d’une place centrale conçue pour favoriser les échanges et les découvertes. Selon les organisateurs, cet espace sera le théâtre d’une programmation soigneusement élaborée, mettant en lumière des artistes aux univers variés. Huit formations musicales seront à l’honneur, promettant une expérience sonore riche en contrastes, entre tradition et modernité, entre local et international.

Le dimanche 6 juillet marquera le coup d’envoi des soirées du Village avec une performance exceptionnelle de Salif Keïta, légende vivante de la musique mandingue. Dans le cadre de sa tournée exclusive en 2025, l’artiste malien revisitera son répertoire en version acoustique, offrant une plongée intime dans son univers. La soirée se poursuivra avec Aïta Mon Amour, un duo marocain composé de Widad Mjama et Khalil Epi, qui réinterprète le chant traditionnel de l’aïta en y intégrant des sonorités électroniques. Ce dialogue entre tradition marocaine et modernité promet d’être l’un des moments forts du festival.

Le lundi 7 juillet, la scène accueillera Emel, chanteuse tunisienne reconnue pour sa capacité à fusionner folk, électro et influences nord-africaines. Elle sera suivie par Jordan Rakei, artiste néo-zélandais aux multiples talents, dont la musique oscille entre néo-soul, jazz contemporain et R&B.

Le mardi 8 juillet, la fusion sera à l’honneur avec la rencontre entre le groove londonien du groupe Waaju et l’univers gnaoua du maâlem Majid Bekkas. Cette collaboration promet une alchimie vibrante et colorée. Plus tard dans la soirée, Ezra Collective, figure montante du jazz britannique, électrisera la scène avec un mélange audacieux de jazz, afrobeat et hip-hop.

Enfin, le mercredi 9 juillet, Alfa Mist, l’un des artistes les plus innovants de la scène jazz contemporaine, proposera une performance introspective et captivante. La soirée se clôturera avec Tif, rappeur algérien basé en France, qui incarne la nouvelle génération du rap maghrébin.

Les organisateurs ont également annoncé que d’autres artistes viendront étoffer cette programmation dans les semaines à venir, renforçant ainsi l’attrait d’un festival qui célèbre la diversité musicale et culturelle.