J'ai peur de mes rêves prémonitoires


Je rêve comme chacun sous l’éclat de la lune,
Des songes éclatants, éphémères fortunes,
Mais souvent ils me semblent être des présages,
Des éclairs du futur, des secrets en voyage.

Je n’ose en parler, même à l’ombre du soir,
À personne, ni aux cieux, ni aux vents du couloir,
Sinon à moi, tout bas, avec mille détours,
Car eux seuls savent bien ce qu’ils murmurent au jour.



Poème en vers et en musique de Adnane Benchakroun


Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun

Dans le profond silence où la nuit nous enlace,
Les rêves prennent forme, fragiles et tenaces,
Des images s'élèvent, éclatent en éclairs,
Prédisant des destins ou des lendemains clairs.

La science, impassible, cherche à tout démontrer,
Ne laissant aux visions qu'une place à pleurer,
Elle parle de hasards, de coïncidences vaines,
Et rejette nos songes dans l’ombre des plaines.

Pourtant, des voix s'élèvent, témoins des mystères,
Des détails si précis défient l'univers,
Des âmes racontent des histoires fascinantes,
Où rêve et réalité se mêlent et s’enchantent.

Pourquoi donc hésiter, pourquoi donc résister,
Quand le cœur cherche encore à tout expliquer ?
Est-ce folie douce de croire en ces présages,
Ou sagesse profonde de sonder ces mirages ?

Certains disent des rêves qu’ils sont des reflets,
Des peurs, des désirs, des secrets délaissés,
Comme un livre ouvert que l’esprit nous dicte,
Un savoir intuitif, une force mystique.

Mais dans ce doute immense, au seuil de l’infini,
Je m’attarde à rêver, à scruter cette vie,
Est-ce simple illusion que nous offre la nuit,
Ou bien des vérités qui doucement nous fuient ?

Croire ou ne pas croire, voilà l’éternel choix,
Un dilemme ancien qui hante notre voix,
Entre science et magie, entre ombre et clarté,
Cherchons une réponse à notre perplexité.

Les rêves prémonitoires sont-ils des farces douces,
Ou des fils invisibles que le destin pousse ?
Un fil ténu relie l'invisible à nos peurs,
En ce jeu subtil de l’esprit et du cœur.

N’est-il pas plus doux de se laisser porter,
Par la magie des songes, par cette étrange idée,
Que quelque part en nous réside un pouvoir,
De lire en notre nuit l’éclat de l’espoir ?

Il y a dans nos rêves, je crois, une lumière,
Un souffle, un murmure qui toujours nous éclaire,
Peut-être pas sur l’avenir, mais sur nos sentiers,
Des messages secrets que l’âme veut goûter.

Alors laissons-nous rêver, n’ayons plus de doutes,
Dans ce monde si froid, chaque rêve est une route,
Qui nous mène plus loin que la simple raison,
Vers une vérité au-delà des saisons.

Croire aux rêves précurseurs, c’est danser sans savoir,
C’est accepter la nuit comme on prendrait le soir,
C’est embrasser l’inconnu avec l’éclat du jour,
En gardant dans le cœur un peu de cet amour.

​Ce poème explore le mystère et l'ambiguïté des rêves prémonitoires, ces visions nocturnes qui semblent parfois anticiper des événements futurs.

 Le narrateur se débat entre le désir de croire en ces rêves et le scepticisme que la rationalité impose. La science les considère comme de simples coïncidences, fruits de l'inconscient qui organise nos pensées et souvenirs durant le sommeil.

Pourtant, des témoignages troublants suggèrent que certains rêves dépassent la logique et défient les probabilités. Le poème invite à envisager une voie médiane : considérer les rêves comme des reflets de nos préoccupations et intuitions profondes, plutôt que comme des prédictions.

En fin de compte, il propose de garder un espace pour la magie dans nos vies, en acceptant le mystère des rêves tout en naviguant entre l'ombre de l'inconnu et la lumière de la réalité.

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Vendredi 30 Aout 2024

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