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Je suis un pur produit de l’école publique de la République française. J’ai ânonné, comme des centaines de milliers d’écoliers : « Nos ancêtres les Gaulois, ils étaient grands et blonds », formule née sous la Troisième République pour forger le « roman national ».
« Autrefois, notre pays s'appelait la Gaule et ses habitants, les Gaulois. » : C'est par ces mots simples que débutait mon manuel d'Histoire, véritable catéchisme patriotique.
Nos instituteurs d’alors, guidés par une véritable passion sacerdotale, nous faisaient découvrir une France qui faisait rêver. Leurs cours d’Histoire étaient de véritables contes, avec des héros qui nous laissaient pantois. Bayard, Du Guesclin, Jeanne d’Arc, Charlemagne et Napoléon parmi tant d’autres, nous faisaient piétiner d’impatience à attendre le temps où on pourrait enfin, aller en Métropole, comme disaient les anciens.
On se dépêchait de vieillir pour « monter à Paris » et admirer les réalités de la grandeur de la France.
Au fur et à mesure que j’avançais en âge, je découvrais comment était grande la place de la France dans le monde, comment était forte, la voix de la France dans le concert des Nations. Bien sûr, il y a eu des hauts et des bas, il y a eu la guerre de cent ans, celle de 1870 puis 1914, la première Guerre Mondiale, et la deuxième, mais le pays a toujours assumé et repris sa marche en avant.
A chaque malheur qui s’abattait sur la France, se levait un homme, une femme, pour brandir le drapeau de la reconquête et de l’espoir. Ainsi a fait Jeanne d’Arc, ainsi a fait, plus près de nous, le général Charles de Gaulle.
« Autrefois, notre pays s'appelait la Gaule et ses habitants, les Gaulois. » : C'est par ces mots simples que débutait mon manuel d'Histoire, véritable catéchisme patriotique.
Nos instituteurs d’alors, guidés par une véritable passion sacerdotale, nous faisaient découvrir une France qui faisait rêver. Leurs cours d’Histoire étaient de véritables contes, avec des héros qui nous laissaient pantois. Bayard, Du Guesclin, Jeanne d’Arc, Charlemagne et Napoléon parmi tant d’autres, nous faisaient piétiner d’impatience à attendre le temps où on pourrait enfin, aller en Métropole, comme disaient les anciens.
On se dépêchait de vieillir pour « monter à Paris » et admirer les réalités de la grandeur de la France.
Au fur et à mesure que j’avançais en âge, je découvrais comment était grande la place de la France dans le monde, comment était forte, la voix de la France dans le concert des Nations. Bien sûr, il y a eu des hauts et des bas, il y a eu la guerre de cent ans, celle de 1870 puis 1914, la première Guerre Mondiale, et la deuxième, mais le pays a toujours assumé et repris sa marche en avant.
A chaque malheur qui s’abattait sur la France, se levait un homme, une femme, pour brandir le drapeau de la reconquête et de l’espoir. Ainsi a fait Jeanne d’Arc, ainsi a fait, plus près de nous, le général Charles de Gaulle.
La France a montré le chemin de l’indépendance et de la démocratie à tant de peuples. Elle leur a légué les droits de l’Homme, et milité pour l’éducation pour tous. Elle a été le leader du siècle des Lumières et voulu combattre les ténèbres de l'ignorance par la diffusion du savoir. C’est cette France-là qui a guidé tous mes actes, tout au long de ma vie.
J’ai eu la chance de rencontrer certains de ces hommes qui ont contribué à la grandeur de la France. Ces hommes, comme le général de Gaulle, Georges Pompidou, André Dewavrin, m’ont inculqué cette responsabilité de veiller à l’intérêt général.
Mais ces temps là sont loin et prennent l’allure d’une légende. Les responsables actuels ne semblent pas réaliser que le monde a changé, que les anciennes colonies et protectorats ont pris le large et s’affirment comme des Nations sûres d’elles-mêmes et qui veulent marquer leur destin.
Difficile pour moi d’admettre que cette France qui a nourrit mes rêves d’enfant, soit en déclin.
J’ai eu la chance de rencontrer certains de ces hommes qui ont contribué à la grandeur de la France. Ces hommes, comme le général de Gaulle, Georges Pompidou, André Dewavrin, m’ont inculqué cette responsabilité de veiller à l’intérêt général.
Mais ces temps là sont loin et prennent l’allure d’une légende. Les responsables actuels ne semblent pas réaliser que le monde a changé, que les anciennes colonies et protectorats ont pris le large et s’affirment comme des Nations sûres d’elles-mêmes et qui veulent marquer leur destin.
Difficile pour moi d’admettre que cette France qui a nourrit mes rêves d’enfant, soit en déclin.
C’est à cette France-là que j’ai mal, comme on a mal à la tête.
Rédigé par Gabriel Banon sur GabrielBanon