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Le 29 février, l’armée israélienne a massacré, dans le Nord de Gaza, plus d’une centaine de Palestiniens et blessés des centaines d’autres qui s’étaient agglutinés autour de camions transportant des aides alimentaires, dans ce qui ressemble fort à un traquenard.
Aucune aide alimentaire n’était parvenue, depuis un mois, dans le Nord de Gaza, que des centaines de milliers de Palestiniens avaient refusé de quitter, malgré les bombardements et les combats entre les agresseurs israéliens et les résistants palestiniens.
Ce sont tous les habitants de la Bande de Gaza qui sont au bord de la famine. Ceux du Nord, littéralement coupés du reste du monde, étaient encore plus affamés que les autres.
Aucune aide alimentaire n’était parvenue, depuis un mois, dans le Nord de Gaza, que des centaines de milliers de Palestiniens avaient refusé de quitter, malgré les bombardements et les combats entre les agresseurs israéliens et les résistants palestiniens.
Ce sont tous les habitants de la Bande de Gaza qui sont au bord de la famine. Ceux du Nord, littéralement coupés du reste du monde, étaient encore plus affamés que les autres.
Un sale piège
Les 27 et 28 février, une vingtaine de camions transportant des aides alimentaires, de la farine plus précisément, sont entrés au Nord de Gaza, d’après les autorités israéliennes.
Les Nations Unies ont indiqué, après le massacre du 29 février, n’avoir aucune relation avec ce convoi. Aucune Ong humanitaire active sur le terrain n’a déclaré avoir participé, d’une manière ou d’une autre, à cette livraison.
De toute évidence, ce sont les Israéliens qui ont envoyé ces camions, pour pousser les Palestiniens du Nord de Gaza à sortir de leurs cachettes afin de pouvoir leur tirer dessus.
Cette fois-ci, il était difficile de faire avaler à l’opinion publique internationale que l’armée israélienne a ciblé des combattants du Hamas, que les pertes civiles n’étaient que des « dommages collatéraux ».
Les Nations Unies ont indiqué, après le massacre du 29 février, n’avoir aucune relation avec ce convoi. Aucune Ong humanitaire active sur le terrain n’a déclaré avoir participé, d’une manière ou d’une autre, à cette livraison.
De toute évidence, ce sont les Israéliens qui ont envoyé ces camions, pour pousser les Palestiniens du Nord de Gaza à sortir de leurs cachettes afin de pouvoir leur tirer dessus.
Cette fois-ci, il était difficile de faire avaler à l’opinion publique internationale que l’armée israélienne a ciblé des combattants du Hamas, que les pertes civiles n’étaient que des « dommages collatéraux ».
Mentez, mentez, mentez…
Israël a prétendu que ses soldats n’avaient tirés sur la foule affamée que parce qu’ils se seraient senti menacés.
Effrontés menteurs, ils sont allés jusqu’à affirmer que les centaines de morts et de blessés du massacre de la rue Al Rachid, au Nord de Gaza, étaient essentiellement les victimes d’une bousculade.
Personne, évidemment, n’a cru en ses affabulations, surtout que les blindés israéliens ont roulés sur les morts et les blessés pour les écraser.
Ce massacre lève toute sorte de doute sur les intentions génocidaires d’Israël. Mais il oblige, surtout, les franges les plus hésitantes de l’opinion publique internationale à admettre que le problème dépasse le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et son gouvernement d’extrême droite.
Effrontés menteurs, ils sont allés jusqu’à affirmer que les centaines de morts et de blessés du massacre de la rue Al Rachid, au Nord de Gaza, étaient essentiellement les victimes d’une bousculade.
Personne, évidemment, n’a cru en ses affabulations, surtout que les blindés israéliens ont roulés sur les morts et les blessés pour les écraser.
Ce massacre lève toute sorte de doute sur les intentions génocidaires d’Israël. Mais il oblige, surtout, les franges les plus hésitantes de l’opinion publique internationale à admettre que le problème dépasse le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et son gouvernement d’extrême droite.
Une infamie profondément ancrée
C’est une bonne partie de la population israélienne qui a viré au fascisme et s’y complaît. Netanyahou et sa bande de génocidaires, aux commandes à Tel-Aviv, ne font que refléter cet état de fait.
Les résultats d’une enquête récemment réalisée par l’Université de Tel-Aviv démontrent que plus de la moitié des Israéliens estiment que le déluge de feu sur la Bande de Gaza est justifié. 43% sont allés jusqu’à affirmer que l’armée israélienne n’en faisait pas assez !
Une autre enquête, menée du 2 au 15 février par l'Institut israélien de la démocratie, auprès de 510 juifs et 102 arabes israéliens, est encore plus révélatrice de la déchéance morale totale des juifs israéliens.
Plus des deux tiers de ces derniers considèrent qu’aucun transfert d’aides alimentaires et sanitaires aux Palestiniens de Gaza ne devrait être autorisé, même si la livraison ne devait être confiée ni au Hamas, ni à l’Unrwa.
La majorité des juif israéliens sont opposés, selon cette enquête, à tout accord négocié qui mettraient fin aux combats dans la Bande de Gaza.
Le plus étrange, c’est que seule la moitié d’entre eux pense qu’il est possible pour l’armée israélienne de parvenir à une « victoire totale » à Gaza.
Les résultats d’une enquête récemment réalisée par l’Université de Tel-Aviv démontrent que plus de la moitié des Israéliens estiment que le déluge de feu sur la Bande de Gaza est justifié. 43% sont allés jusqu’à affirmer que l’armée israélienne n’en faisait pas assez !
Une autre enquête, menée du 2 au 15 février par l'Institut israélien de la démocratie, auprès de 510 juifs et 102 arabes israéliens, est encore plus révélatrice de la déchéance morale totale des juifs israéliens.
Plus des deux tiers de ces derniers considèrent qu’aucun transfert d’aides alimentaires et sanitaires aux Palestiniens de Gaza ne devrait être autorisé, même si la livraison ne devait être confiée ni au Hamas, ni à l’Unrwa.
La majorité des juif israéliens sont opposés, selon cette enquête, à tout accord négocié qui mettraient fin aux combats dans la Bande de Gaza.
Le plus étrange, c’est que seule la moitié d’entre eux pense qu’il est possible pour l’armée israélienne de parvenir à une « victoire totale » à Gaza.
L’impossible solution à deux Etats
La volonté d’éliminer le plus de Palestiniens possible outrepasse, donc, tout objectif militaire rationnel. La destruction des structures du Hamas ne peut même plus servir de prétexte au génocide en cours à Gaza.
L’opinion publique internationale ne peut plus se nourrir d’illusions. Il ne peut y avoir de solution négociée à la question palestinienne. 63% des juifs israéliens sont catégoriquement opposés à la création d’un Etat palestinien.
Après plus de quatre mois de sanglants carnages dans la Bande de Gaza, Israël a déjà perdu toute sympathie auprès de larges franges de l’opinion publique internationale.
Même dans les pays occidentaux, les gouvernements pro-israéliens se retrouvent en porte-à-faux par rapport à la majorité de leurs opinions publiques.
L’opinion publique internationale ne peut plus se nourrir d’illusions. Il ne peut y avoir de solution négociée à la question palestinienne. 63% des juifs israéliens sont catégoriquement opposés à la création d’un Etat palestinien.
Après plus de quatre mois de sanglants carnages dans la Bande de Gaza, Israël a déjà perdu toute sympathie auprès de larges franges de l’opinion publique internationale.
Même dans les pays occidentaux, les gouvernements pro-israéliens se retrouvent en porte-à-faux par rapport à la majorité de leurs opinions publiques.
Les Israéliens ne plongeront pas seuls
Conscients des ravages causés à leur image de marque auprès de leurs populations par leur soutien à Israël, les dirigeants européens ont quelque peu pris leurs distances par rapport aux dérives meurtrières d’Israël. Sans, toutefois, prendre la décision d’arrêter leurs ventes d’armes à Tel-Aviv.
Aux Etats-Unis, la situation est encore pire. Washington oppose son véto à toute résolution du Conseil de sécurité des Nations Unis voulant imposer à Israël un cessez-le-feu dans la Bande de Gaza.
Qu’un jeune soldat américain appelé Aaron Bushnell, à peine âgé de 25 ans, s’immole par le feu, devant l’ambassade d’Israël le 25 février, en criant « Free Palestine », ne semble pas du tout toucher l’administration Biden.
Les juifs israéliens s’enfoncent dans le morbide, au point de ressembler de plus en plus aux bourreaux nazis des juifs d’Europe. Et ils y entraînent avec eux les dirigeants occidentaux, paralysés par les puissants lobbys sionistes.
« L’ordre internationale fondé sur des règles », si cher aux dirigeants américains, déjà ébranlé en Ukraine, est définitivement mort et enterré dans la Bande de Gaza.
Les Israéliens lui auront donné le coup de grâce.
Aux Etats-Unis, la situation est encore pire. Washington oppose son véto à toute résolution du Conseil de sécurité des Nations Unis voulant imposer à Israël un cessez-le-feu dans la Bande de Gaza.
Qu’un jeune soldat américain appelé Aaron Bushnell, à peine âgé de 25 ans, s’immole par le feu, devant l’ambassade d’Israël le 25 février, en criant « Free Palestine », ne semble pas du tout toucher l’administration Biden.
Les juifs israéliens s’enfoncent dans le morbide, au point de ressembler de plus en plus aux bourreaux nazis des juifs d’Europe. Et ils y entraînent avec eux les dirigeants occidentaux, paralysés par les puissants lobbys sionistes.
« L’ordre internationale fondé sur des règles », si cher aux dirigeants américains, déjà ébranlé en Ukraine, est définitivement mort et enterré dans la Bande de Gaza.
Les Israéliens lui auront donné le coup de grâce.