Roquettes du Hamas : coût minimum, terreur maximum
En onze jours d’affrontements armés, pas une fois l’armée de terre israélienne ne s’est aventurée à pénétrer dans la bande de Gaza.
Les services de renseignement israéliens ont prévenu leur état-major que les brigades palestiniennes attendaient les soldats de Tsahal de pied ferme. Même les forces spéciales craignent, désormais, de se faire prendre en embuscade à Gaza.
Des déductions tirées des conflits armées des dernières décennies, une réalité transparaît : pas de bottes sur le terrain, pas de réel succès militaire.
Quand à la dimension aérienne, ou Israël a jusqu’à présent affiché sa totale suprématie, la grande surprise est l’apparition de systèmes de défenses de courte portée dans l’arsenal des factions palestiniennes de Gaza, selon des sources russes et chinoises.
Le rôle des Etats-Unis dans ce conflit ? Le contribuable américain va payer la note des pertes subies par Israël.
Les services de renseignement israéliens ont prévenu leur état-major que les brigades palestiniennes attendaient les soldats de Tsahal de pied ferme. Même les forces spéciales craignent, désormais, de se faire prendre en embuscade à Gaza.
Des déductions tirées des conflits armées des dernières décennies, une réalité transparaît : pas de bottes sur le terrain, pas de réel succès militaire.
Quand à la dimension aérienne, ou Israël a jusqu’à présent affiché sa totale suprématie, la grande surprise est l’apparition de systèmes de défenses de courte portée dans l’arsenal des factions palestiniennes de Gaza, selon des sources russes et chinoises.
Le rôle des Etats-Unis dans ce conflit ? Le contribuable américain va payer la note des pertes subies par Israël.
Arithmétique du conflit
Première leçon tactique, le char Merkava, fierté de l’armée israélienne, a peur du Kornet, le missile anti-char russe, dont sont maintenant équipés les combattants palestiniens.
Le déclin du règne des chars sur les champs de bataille semble se confirmer. C’est devenu plus une cible de choix qu’un atout.
L’autre leçon, autrement plus intéressante, à retenir du conflit israélo-palestinien, qui vient de s’achever par la conclusion d’un cessez-le-feu, est l’insoutenable rapport coût/efficacité du système de défense aérienne israélien dit ‘Dôme de fer’.
C’est une simple question d’arithmétique. Pour intercepter un seul missile artisanal palestinien, fabriqué au fond d’un garage pour quelques milliers de dollars, les Israéliens doivent tirer deux missiles anti-aériens.
Le coût de chacun est de 40.000 dollars. Multiplié par deux, cela fait 80.000 dollars par interception. C’est le prix de trois logements économiques au Maroc.
Le déclin du règne des chars sur les champs de bataille semble se confirmer. C’est devenu plus une cible de choix qu’un atout.
L’autre leçon, autrement plus intéressante, à retenir du conflit israélo-palestinien, qui vient de s’achever par la conclusion d’un cessez-le-feu, est l’insoutenable rapport coût/efficacité du système de défense aérienne israélien dit ‘Dôme de fer’.
C’est une simple question d’arithmétique. Pour intercepter un seul missile artisanal palestinien, fabriqué au fond d’un garage pour quelques milliers de dollars, les Israéliens doivent tirer deux missiles anti-aériens.
Le coût de chacun est de 40.000 dollars. Multiplié par deux, cela fait 80.000 dollars par interception. C’est le prix de trois logements économiques au Maroc.
Tirer des balles sur des mouches
Il est plus facile de maltraiter des enfants que d'affronter les combattants de Gaza
Les Palestiniens ont tiré quelques 4.000 missiles et roquettes. Plus de la moitié se sont perdus en cours de chemin, en raison de leur piètre qualité.
L’autre moitié à fait vider à Israël son arsenal de missiles anti-aériens. Ce n’est pas sans raison que les Israéliens ont été les premiers à demander la cessation des hostilités.
Le Hamas et le Jihad Islamique disposaient encore de quoi tirer quelques salves de missiles sur Israël, au moment de la conclusion du cessez-le-feu.
Selon des sources russes et chinoises, les Israéliens ont dû tirer quelques 10.000 missiles anti-aériens au cours des 11 jours d’affrontements avec les factions palestiniennes. 10.000 missiles multipliés par 80.000 dollars égalent 800.000.000 dollars.
En y ajoutant les frais annexes (maintenance des rampes de lancement, etc), les experts ont estimé à plus d’un milliard de dollars le coût du barrage de missiles anti-aériens tirés pour contrer les missiles artisanaux palestiniens. Malgré cet holocauste de dollars, 12 israéliens sont morts.
L’autre moitié à fait vider à Israël son arsenal de missiles anti-aériens. Ce n’est pas sans raison que les Israéliens ont été les premiers à demander la cessation des hostilités.
Le Hamas et le Jihad Islamique disposaient encore de quoi tirer quelques salves de missiles sur Israël, au moment de la conclusion du cessez-le-feu.
Selon des sources russes et chinoises, les Israéliens ont dû tirer quelques 10.000 missiles anti-aériens au cours des 11 jours d’affrontements avec les factions palestiniennes. 10.000 missiles multipliés par 80.000 dollars égalent 800.000.000 dollars.
En y ajoutant les frais annexes (maintenance des rampes de lancement, etc), les experts ont estimé à plus d’un milliard de dollars le coût du barrage de missiles anti-aériens tirés pour contrer les missiles artisanaux palestiniens. Malgré cet holocauste de dollars, 12 israéliens sont morts.
Furie dévastatrice
Il ne s’agit là que du seul coût de fonctionnement du système de défense aérienne israélien. La facture globale du conflit pour Israël se situerait entre 3 et 4 milliards de dollars, selon les observateurs.
Gaza, pour sa part, aurait subi pour quelques 2 milliards de dollars de destructions. L’aviation israélienne s’est particulièrement acharnée sur cette étroite bande territoriale palestinienne, qui tient tête à Israël tel un David philistin face à un Goliath hébreu.
Parce que même dans la 3ème dimension, l’espace aérien ou se mouvaient, autrefois, les chasseurs israéliens en toute liberté, les brigades palestiniennes commencent à se montrer menaçantes.
Ces dernières seraient rentrées en possession de systèmes de défense aérienne de courte portée dont des drones israéliens ont été les premiers à faire les frais.
Gaza, pour sa part, aurait subi pour quelques 2 milliards de dollars de destructions. L’aviation israélienne s’est particulièrement acharnée sur cette étroite bande territoriale palestinienne, qui tient tête à Israël tel un David philistin face à un Goliath hébreu.
Parce que même dans la 3ème dimension, l’espace aérien ou se mouvaient, autrefois, les chasseurs israéliens en toute liberté, les brigades palestiniennes commencent à se montrer menaçantes.
Ces dernières seraient rentrées en possession de systèmes de défense aérienne de courte portée dont des drones israéliens ont été les premiers à faire les frais.
Surprise dans les airs
Comment soumettre des gens qui n'ont pas peur de mourir ?
Les Israéliens se sont crus malins en voulant tester leurs F35, nouvellement acquis auprès des Etats-Unis, contre des cibles à Gaza.
Militairement parlant, rien ne justifiait l’usage d’un chasseur de 5ème génération contre des groupes paramilitaires médiocrement équipées.
Grande a dont été la surprise des Israéliens quand le pilote d’un F35 a vu sur son écran radar qu’il était pris pour cible par une batterie contre-aérienne. Son appareil n’a pas été touché, mais le péril est désormais réel.
C’est que les brigades palestiniennes ont poussé l’audace jusqu’à cibler, simultanément, avec leurs roquettes six bases militaires israéliennes, dont au moins une accueillait sur son tarmac des chasseurs F35 que l’on croyait en sécurité au sol.
Les Etats-Unis se sont empressés de programmer la construction de hangars fortifiés pour que les Israéliens puissent y cacher leurs bébés F35 à plus de 400 milliards de dollars pièce des miteuses roquettes palestiniennes.
Militairement parlant, rien ne justifiait l’usage d’un chasseur de 5ème génération contre des groupes paramilitaires médiocrement équipées.
Grande a dont été la surprise des Israéliens quand le pilote d’un F35 a vu sur son écran radar qu’il était pris pour cible par une batterie contre-aérienne. Son appareil n’a pas été touché, mais le péril est désormais réel.
C’est que les brigades palestiniennes ont poussé l’audace jusqu’à cibler, simultanément, avec leurs roquettes six bases militaires israéliennes, dont au moins une accueillait sur son tarmac des chasseurs F35 que l’on croyait en sécurité au sol.
Les Etats-Unis se sont empressés de programmer la construction de hangars fortifiés pour que les Israéliens puissent y cacher leurs bébés F35 à plus de 400 milliards de dollars pièce des miteuses roquettes palestiniennes.
Confiance en soi érodée
Il serait intéressant de calculer combien a coûté à Israël chaque opération de bombardement sur Gaza, l’une d’entre elles allant jusqu’à mobiliser 160 chasseurs F16 et F15.
Pourquoi un tel déploiement de force, un gouffre de dépenses, pour bombarder les tunnels du Hamas, véritable objectif de toute cette guerre ?
Si l’on tient également compte du fait que les bombardements ont été surtout fait de nuit, il semble évident que les Israéliens nourrissent de véritables craintes envers les capacités contre-aériennes dont disposent désormais des factions à Gaza.
Et il ne s’agit pas de simples lanceurs portatifs, présents dans l’arsenal de ces factions depuis déjà pas mal de temps.
Pourquoi un tel déploiement de force, un gouffre de dépenses, pour bombarder les tunnels du Hamas, véritable objectif de toute cette guerre ?
Si l’on tient également compte du fait que les bombardements ont été surtout fait de nuit, il semble évident que les Israéliens nourrissent de véritables craintes envers les capacités contre-aériennes dont disposent désormais des factions à Gaza.
Et il ne s’agit pas de simples lanceurs portatifs, présents dans l’arsenal de ces factions depuis déjà pas mal de temps.
La montagne qui accouche d’une souris
Soldate israélienne : quand les palestiniens voient ça, ils ont envie de combattre jusqu'à la victoire
Les Israéliens ont clamé avoir atteint leurs objectifs militaires dans cette guerre, repris en chœur par les médias occidentaux.
Pourtant, même l’observateur le moins averti ne manquerait pas de poser cette simple question : combien de temps va prendre aux factions palestiniennes la réparation de leurs tunnels détruits ?
Si l’on additionne aux bombes GBU israéliennes qui ont effectivement démoli les tunnels du Hamas celles, gâchés sur des lanceurs en barres de fer soudées, placées de manière visible servir de leurres, c’est trop cher payé pour un résultat plus que modeste.
Israël ne parvient plus à remporter des succès militaires décisifs sur ses adversaires, depuis que le Hezbollah l’a sorti du Sud Liban, il y a 21 ans.
La crainte qu’inspirait son armée, la mieux équipée du Proche-Orient, s’est estompée.
Pourtant, même l’observateur le moins averti ne manquerait pas de poser cette simple question : combien de temps va prendre aux factions palestiniennes la réparation de leurs tunnels détruits ?
Si l’on additionne aux bombes GBU israéliennes qui ont effectivement démoli les tunnels du Hamas celles, gâchés sur des lanceurs en barres de fer soudées, placées de manière visible servir de leurres, c’est trop cher payé pour un résultat plus que modeste.
Israël ne parvient plus à remporter des succès militaires décisifs sur ses adversaires, depuis que le Hezbollah l’a sorti du Sud Liban, il y a 21 ans.
La crainte qu’inspirait son armée, la mieux équipée du Proche-Orient, s’est estompée.
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La planche à billet, l’arme ultime
Les accords d’Abraham ont été conclus par Israël avec des pays arabes, mais le vide ainsi laissé a été comblé par l’Iran (fournisseur du Jihad Islamique) et la Turquie (fournisseur du Hamas).
Tant que les Etats-Unis payent la facture des guerres d’Israël, cette dernière peut escompter tenir tête, de moins en moins efficacement, face aux nombreux ennemis qu’elle s’est faite au Moyen Orient.
Le sort d’Israël dépend, donc, de la planche à billet de la Réserve fédérale des Etats-Unis, pays notoirement surendetté dans des proportions stratosphériques.
Tant que les Etats-Unis payent la facture des guerres d’Israël, cette dernière peut escompter tenir tête, de moins en moins efficacement, face aux nombreux ennemis qu’elle s’est faite au Moyen Orient.
Le sort d’Israël dépend, donc, de la planche à billet de la Réserve fédérale des Etats-Unis, pays notoirement surendetté dans des proportions stratosphériques.