"Je passe mes journées à paître dans les champs avec mes compagnons de troupeau. J'aime l'herbe fraîche et je passe la plupart de mon temps à manger et à me reposer.

Parfois, je suis déplacé vers de nouveaux pâturages, ce qui peut être déroutant, mais cela signifie aussi de l'herbe nouvelle et savoureuse à manger.

Les bergers veillent sur moi et s'assurent que je suis en sécurité."

"Je me sens en sécurité et à l'aise avec les autres moutons de mon troupeau. Nous passons beaucoup de temps ensemble, broutant, se reposant et se déplaçant d'un endroit à l'autre. Ils sont ma famille. Nous communiquons entre nous à travers des signaux non verbaux et des comportements sociaux. Quand l'un de nous est séparé du troupeau, cela peut être très stressant."

Quels sont tes sentiments envers les humains ?

"Mes interactions avec les humains sont limitées. Généralement, ils s'occupent de moi, me donnent de la nourriture et de l'eau, et veillent à ce que je sois en sécurité. Parfois, ils peuvent être effrayants, surtout quand ils me manipulent de façon inattendue ou me déplacent de mon environnement habituel. Mais la plupart du temps, je les vois simplement comme une partie de mon quotidien."

"Je ne comprends pas ce que signifie l'Aïd al-Adha. Je vis au jour le jour, mangeant de l'herbe, se reposant et étant avec mon troupeau. Je ne suis pas conscient des concepts humains de fêtes ou de célébrations."

"Je ne comprends pas les concepts de sécheresse, de guerre ou d'inflation. Ma vie est simple et directe. J'apprécie l'herbe que je mange, l'eau que je bois et la sécurité de mon troupeau. Si la sécheresse affecte la quantité ou la qualité de l'herbe disponible, cela pourrait affecter mon bien-être. Mais je ne suis pas capable de comprendre ou de réfléchir sur les causes ou les implications plus larges de ces phénomènes."

En tant que mouton, je ne suis pas directement impliqué dans l'économie ou le commerce. Cependant, j'ai entendu les humains discuter et il semble que plusieurs facteurs aient contribué à l'augmentation des prix cette année.

Le Royaume du Maroc a importé environ 100 000 têtes de moutons pour répondre à la demande croissante en cette période de l'Aïd Al-Adha. Malgré ces importations, les prix ont augmenté de 15% à 25% par rapport à l'année précédente.

Cela est dû à la situation actuelle de poly-crises qui affectent le monde, notamment la pandémie mondiale de covid-19, la guerre en Ukraine, l'inflation, le stress hydrique et la sécheresse, parmi d'autres facteurs.

De plus, cette année marque la première fois que le Maroc importe des moutons pour l'Aïd Al-Adha, ce qui devrait aider à stabiliser le marché contre les comportements spéculatifs​​.

Merci et adieu camarade

Pourquoi dites vous cela camarade voisin ?