La néphrologie est une discipline assez récente au Maroc. Elle a fait ses premiers pas dans les années 80 avec l'arrivée de trois pionniers de la néphrologie marocaine. Il s'agit de feu le docteur Mahfoud et des professeurs Zaïd et Balafrej qui ont officié respectivement aux CHU de Casablanca et de Rabat. Sur le plan mondial, la néphrologie et la dialyse en étaient encore à leurs balbutiements entre 1960 et 1980. Pendant cette période, l'insuffisance rénale était considérée comme une maladie mortelle dans notre pays.
Il a fallu attendre les années 80 pour que les malades commencent à être sauvés grâce à la CNSS et à l'installation de la dialyse à Casablanca et à Rabat. Laquelle installation a coïncidé avec la prise en charge des insuffisants rénaux chroniques, suite à la formation de néphrologues marocains.
Aujourd'hui, la génération qui a succédé aux professeurs Balafrej, Zaïd et feu le docteur Mahfoud marche sur les traces de ses prédécesseurs et continue de perpétuer la néphrologie au Maroc dont le développement a occasionné celui de la dialyse. Mais l'évolution de cette spécialité ne s'est pas arrêtée là. La fin des années 80 a vu naître un troisième volet qui est celui de la transplantation rénale. Au début, cette nouvelle spécialité s'est heurtée à un vide juridique pour la régulation des dons d'organes.
Mais la loi, qui a été préparée et soumise au parlement en 1998 et votée en 1999, a levé toute ambiguïté sur la greffe rénale et sur le don aussi bien à partir de donneur cadavérique que de donneur vivant apparenté.
Quant à la religion, elle n'a jamais été un handicap pour le prélèvement. Au terme de l'année 2005, 129 greffes ont été réalisées au Maroc : 78 au CHU Ibn Rochd de Casablanca et 51 au CHU Ibn Sina de Rabat. Depuis, les greffes sont réalisées au rythme d'une toutes les 3 semaines par centre. Concernant le prélèvement sur un donneur vivant, les risques encourus par ce dernier sont minimes et sont ceux de toute anesthésie générale. Aucun décès de donneur n'est jamais survenu.
Il a fallu attendre les années 80 pour que les malades commencent à être sauvés grâce à la CNSS et à l'installation de la dialyse à Casablanca et à Rabat. Laquelle installation a coïncidé avec la prise en charge des insuffisants rénaux chroniques, suite à la formation de néphrologues marocains.
Aujourd'hui, la génération qui a succédé aux professeurs Balafrej, Zaïd et feu le docteur Mahfoud marche sur les traces de ses prédécesseurs et continue de perpétuer la néphrologie au Maroc dont le développement a occasionné celui de la dialyse. Mais l'évolution de cette spécialité ne s'est pas arrêtée là. La fin des années 80 a vu naître un troisième volet qui est celui de la transplantation rénale. Au début, cette nouvelle spécialité s'est heurtée à un vide juridique pour la régulation des dons d'organes.
Mais la loi, qui a été préparée et soumise au parlement en 1998 et votée en 1999, a levé toute ambiguïté sur la greffe rénale et sur le don aussi bien à partir de donneur cadavérique que de donneur vivant apparenté.
Quant à la religion, elle n'a jamais été un handicap pour le prélèvement. Au terme de l'année 2005, 129 greffes ont été réalisées au Maroc : 78 au CHU Ibn Rochd de Casablanca et 51 au CHU Ibn Sina de Rabat. Depuis, les greffes sont réalisées au rythme d'une toutes les 3 semaines par centre. Concernant le prélèvement sur un donneur vivant, les risques encourus par ce dernier sont minimes et sont ceux de toute anesthésie générale. Aucun décès de donneur n'est jamais survenu.