Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle, et quelles « soft skills » mobilise-t-elle ?
L’intelligence émotionnelle peut être définie comme la manière dont on va ressentir nos émotions, les comprendre, décrypter leurs déclencheurs, et maîtriser nos réactions.
Derrière ce terme, la première idée est d’être conscient des émotions que l’on ressent, et de réussir à dire pourquoi on ressent cela ; nos émotions peuvent être agréables ou désagréables, mais elles ne sont pas mauvaises en soi, dans la mesure où elles vont nous alerter sur un besoin rempli, ou qui est inversement mal pris en compte.
La seconde idée est de savoir comment réagir ensuite, afin d’agir à bon escient. Plutôt que de renier ses émotions, savoir les décrypter et les prendre en compte permet ainsi de prendre de meilleures décisions. Cela nous permet aussi d’améliorer notre intelligence relationnelle : si nous comprenons comment nos émotions influent sur nos actions, et comment les autres agissent sous l’emprise de leurs propres émotions, nous sommes à mêmes de mieux gérer nos relations.
Finalement, il est possible d’avancer que les composantes de l’intelligence émotionnelle comprennent l’empathie, l’auto-motivation, la conscience de soi, l’autorégulation et les compétences sociales.
Derrière ce terme, la première idée est d’être conscient des émotions que l’on ressent, et de réussir à dire pourquoi on ressent cela ; nos émotions peuvent être agréables ou désagréables, mais elles ne sont pas mauvaises en soi, dans la mesure où elles vont nous alerter sur un besoin rempli, ou qui est inversement mal pris en compte.
La seconde idée est de savoir comment réagir ensuite, afin d’agir à bon escient. Plutôt que de renier ses émotions, savoir les décrypter et les prendre en compte permet ainsi de prendre de meilleures décisions. Cela nous permet aussi d’améliorer notre intelligence relationnelle : si nous comprenons comment nos émotions influent sur nos actions, et comment les autres agissent sous l’emprise de leurs propres émotions, nous sommes à mêmes de mieux gérer nos relations.
Finalement, il est possible d’avancer que les composantes de l’intelligence émotionnelle comprennent l’empathie, l’auto-motivation, la conscience de soi, l’autorégulation et les compétences sociales.
En quoi l’intelligence émotionnelle peut-elle être utile aux managers, notamment dans leurs prises de décision ?
Les émotions ont un impact important sur les décisions des managers : elles donnent des colorations aux prises de décisions et aux actions. Savoir décoder et réguler ses émotions permet de ne pas agir d’une façon parfois trop irrationnelle, voire stupide. Il s’agit d’une véritable soft skill dans laquelle il faut investir : la connaissance de soi et de la gestion de son système émotionnel.
L’intelligence émotionnelle permet d’abord d’agir plus efficacement. Plus on monte dans les rôles de leadership, plus cette capacité mentale à raisonner à partir des émotions est importante dans la performance. Elle permet de mieux gérer son stress, de mieux comprendre sa fatigue, ses peurs ou sa colère. Pour peu qu’il ait effectué ce travail qui consiste à écouter ses émotions, un manager sera aussi davantage capable de repérer celles des autres, afin de mieux guider ses collaborateurs dans leur propre efficacité émotionnelle.
Si l’on parle beaucoup de l’intelligence émotionnelle aujourd’hui, c’est parce que nous sommes dans un monde du travail et des organisations qui sont de plus en plus connectées, au sens interelationnel du terme. On demande aujourd’hui aux salariés de se montrer presque surdoués en matière d’intelligence relationnelle qui demande de l’intelligence émotionnelle. Un chef d’équipe bien équipé en la matière sera à même de réaliser un meilleur travail pour lui-même, comme pour ses collaborateurs.
Aujourd’hui, on demande dans les évaluations de dirigeants ou de managers de premier niveau, d’avoir une solide compétence relationnelle. Derrière celle-ci, on trouve la capacité à mieux comprendre les autres, l’empathie, l’écoute, le dialogue, la co-construction ; des qualités qui demandent une bonne intelligence émotionnelle.
La prise de conscience de l’importance des émotions dans le management a beaucoup progressé ces dernières années. L’intelligence émotionnelle est étudiée dans le cadre du travail depuis 25 ans, et a mis énormément de temps à émerger. Mais aujourd’hui, on en parle de plus en plus. Ce sujet est désormais incontournable dans les entreprises.
Pendant longtemps, il existait une injonction, consistant à laisser ses émotions au vestiaire. Mais l’idée de se couper de ses émotions au travail est un mythe. Elles font partie de nous et il est impossible de ne pas les prendre en compte. Les managers semblent en majorité avoir compris qu’il était important de ne plus laisser les émotions à la porte de l’entreprise. Mais ils ne savent pas forcément tous comment faire. Car s’il faut s’ouvrir à ses émotions et à celles des autres, il ne faut pas le faire n’importe comment, sous peine de les laisser prendre (un peu trop) le dessus.
L’intelligence émotionnelle permet d’abord d’agir plus efficacement. Plus on monte dans les rôles de leadership, plus cette capacité mentale à raisonner à partir des émotions est importante dans la performance. Elle permet de mieux gérer son stress, de mieux comprendre sa fatigue, ses peurs ou sa colère. Pour peu qu’il ait effectué ce travail qui consiste à écouter ses émotions, un manager sera aussi davantage capable de repérer celles des autres, afin de mieux guider ses collaborateurs dans leur propre efficacité émotionnelle.
Si l’on parle beaucoup de l’intelligence émotionnelle aujourd’hui, c’est parce que nous sommes dans un monde du travail et des organisations qui sont de plus en plus connectées, au sens interelationnel du terme. On demande aujourd’hui aux salariés de se montrer presque surdoués en matière d’intelligence relationnelle qui demande de l’intelligence émotionnelle. Un chef d’équipe bien équipé en la matière sera à même de réaliser un meilleur travail pour lui-même, comme pour ses collaborateurs.
Aujourd’hui, on demande dans les évaluations de dirigeants ou de managers de premier niveau, d’avoir une solide compétence relationnelle. Derrière celle-ci, on trouve la capacité à mieux comprendre les autres, l’empathie, l’écoute, le dialogue, la co-construction ; des qualités qui demandent une bonne intelligence émotionnelle.
La prise de conscience de l’importance des émotions dans le management a beaucoup progressé ces dernières années. L’intelligence émotionnelle est étudiée dans le cadre du travail depuis 25 ans, et a mis énormément de temps à émerger. Mais aujourd’hui, on en parle de plus en plus. Ce sujet est désormais incontournable dans les entreprises.
Pendant longtemps, il existait une injonction, consistant à laisser ses émotions au vestiaire. Mais l’idée de se couper de ses émotions au travail est un mythe. Elles font partie de nous et il est impossible de ne pas les prendre en compte. Les managers semblent en majorité avoir compris qu’il était important de ne plus laisser les émotions à la porte de l’entreprise. Mais ils ne savent pas forcément tous comment faire. Car s’il faut s’ouvrir à ses émotions et à celles des autres, il ne faut pas le faire n’importe comment, sous peine de les laisser prendre (un peu trop) le dessus.
Que nous disent les neurosciences sur l’impact de nos émotions sur nos prises de décision ?
Nombre d’études menées ces 20 dernières années par des neuroscientifiques nous apprennent que nos réactions et nos décisions relèvent tout autant du rationnel que de l’émotionnel. Selon le modèle théorique de « l’espace de travail neuronal global », quand nous percevons quelque chose, nous avons deux manières d’analyser ce que nous percevons, avec deux chemins de pensée et de décision différents.
D’abord celui qui sollicite notre néocortex, cette zone du cerveau impliquée dans les fonctions cognitives dites « supérieures ». Ensuite, celui qui implique le système lymbique, dont l’objectif est de nous permettre de survivre en cas de danger, en commandant nos émotions. Nous avons longtemps pensé que le rationnel était le plus pertinent. Mais les chercheurs se sont rendus compte que la réaction intelligente et cognitive « classique » était plutôt lente, et que nous réagissons et décidons beaucoup plus vite avec notre cerveau émotionnel.
Les neurosciences nous ont montré que nous avions besoin de ces deux circuits de prise de décision. Pour prendre des décisions plus pertinentes, le défi qui se pose au manager est ainsi de permettre aux deux systèmes de se raccorder, et d’allier rationnel et émotionnel. Les neuroscientifiques nous apprennent aussi que nos émotions sont partout et impactent 5 fonctions cognitives essentielles dans nos prises de décision : la perception, la mémoire, l’attention, l’évaluation et l’action. Elles pèsent notamment sur notre système de valeur, qui consiste à évaluer et à mesurer les avantages ou les inconvénients d’une situation ou d’un choix avant d’agir.
D’autres recherches indiquent qu’il existe, dans nos modes de décision, des biais cognitifs liés à notre système émotionnel.
D’abord le cadrage émotionnel par les personnes : si vous appréciez ou non quelqu’un, si vous lui faites confiance ou non, vous prendrez ce qu’il vous dit d’une manière complètement différente. Ensuite, le cadrage émotionnel par les données : selon la manière dont quelqu’un vous présentera une situation, vos décisions seront différentes même si l’information d’origine est la même. On peut aussi citer la peur, l’aversion à la perte, l’’image sociale qui invite à ne pas montrer ses doutes et à persévérer, le conformisme (se conformer aux choix de la majorité), ou encore la « réactance » (s’opposer d’office à toute suggestion). D’abord celui qui sollicite notre néocortex, cette zone du cerveau impliquée dans les fonctions cognitives dites « supérieures ». Ensuite, celui qui implique le système lymbique, dont l’objectif est de nous permettre de survivre en cas de danger, en commandant nos émotions. Nous avons longtemps pensé que le rationnel était le plus pertinent. Mais les chercheurs se sont rendus compte que la réaction intelligente et cognitive « classique » était plutôt lente, et que nous réagissons et décidons beaucoup plus vite avec notre cerveau émotionnel.
Les neurosciences nous ont montré que nous avions besoin de ces deux circuits de prise de décision. Pour prendre des décisions plus pertinentes, le défi qui se pose au manager est ainsi de permettre aux deux systèmes de se raccorder, et d’allier rationnel et émotionnel. Les neuroscientifiques nous apprennent aussi que nos émotions sont partout et impactent 5 fonctions cognitives essentielles dans nos prises de décision : la perception, la mémoire, l’attention, l’évaluation et l’action. Elles pèsent notamment sur notre système de valeur, qui consiste à évaluer et à mesurer les avantages ou les inconvénients d’une situation ou d’un choix avant d’agir.
D’autres recherches indiquent qu’il existe, dans nos modes de décision, des biais cognitifs liés à notre système émotionnel.
Tous ces biais sont influencés par les émotions. Mais ils se travaillent (seul ou avec une aide extérieure), dès lors que l’on connaît leur existence. Tout l’enjeu de l’intelligence émotionnel, aussi bien pour un dirigeant / manager que pour un collaborateur, est d’être conscient de sa manière de réagir avec les émotions, afin de les gérer différemment.
Interview menée par Fabien Soyez, Réponses reprises et adaptées par la Fondation Tamkine
#Tamkine_ensemble_nous_reussirons
Interview menée par Fabien Soyez, Réponses reprises et adaptées par la Fondation Tamkine
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