A lire ou à écouter en podcast :
En commémoration de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, qui coïncide cette année avec le lancement de la campagne Tous UNiS, une initiative de l'ONU s'étalant sur 16 jours, les militantes marocaines de l'OSFI souhaitent sensibiliser l'opinion publique aux violences numériques dirigées contre les femmes.
Cette initiative des Nations Unies, qui se clôture le jour de la commémoration de la Journée des droits de l'homme le 10 décembre prochain, offre aux militantes de l'OSFI l'occasion de réaffirmer leur engagement dans la lutte contre les violences envers les femmes et les filles.
Dans son édition du lundi 4 décembre 2023, Assabah rapporte l'insistance des militantes de l'OSFI sur la nécessité d'une mobilisation nationale au Maroc contre ces formes de violences. Elles dénoncent également plusieurs cas où des individus coupables de violences envers les femmes échappent à la justice.
Ces activistes affirment que ces individus tirent avantage de failles juridiques qui doivent être corrigées afin d'éviter que de telles situations ne contribuent à normaliser ces violences, ainsi qu'à des comportements machistes plus largement au sein de notre société.
D'après les informations d'Assabah, cette prise de parole médiatique des militantes de l'OSFI leur offre également l'opportunité de souligner que les violences envers les femmes et les filles peuvent revêtir différentes formes, qu'elles soient "sexuelles, numériques, ou liées à la discrimination basée sur le genre".
Elles expliquent que pour combattre toutes ces formes de violences, il est nécessaire de renforcer le cadre législatif en instaurant des lois dissuasives.
Dans leur communiqué, les militantes de l’OSFI précisent que «les chiffres et les statistiques qui traitent du sujet et qui sont émis par des organismes officiels ou des organisations non gouvernementales» assurent que «le phénomène de la violence contre les femmes persiste dans notre société».
Les militantes de l’OSFI citent à ce propos «l’augmentation des cas des violences numériques», qui deviennent «tout aussi prépondérantes que les formes classiques».
Lutter contre cette nouvelle forme de violences «passe forcément par une révision de l’arsenal juridique pour le rendre intégré, permettant de cibler toutes les formes de violences à l’égard des femmes», expliquent-elles.
Les militantes de l’OSFI déplorent «les insuffisances» du Code pénal, qui ne permettent pas de «lutter contre ce phénomène», auxquelles s’ajoutent «les flous [juridiques] entourant certains articles», ce qui induit que des «décisions judiciaires censées renforcer la lutte contre ces violences se transforment en une échappatoire» pour ceux qui se sont rendus coupables de violences qui se fondent sur le genre.
Cette initiative des Nations Unies, qui se clôture le jour de la commémoration de la Journée des droits de l'homme le 10 décembre prochain, offre aux militantes de l'OSFI l'occasion de réaffirmer leur engagement dans la lutte contre les violences envers les femmes et les filles.
Dans son édition du lundi 4 décembre 2023, Assabah rapporte l'insistance des militantes de l'OSFI sur la nécessité d'une mobilisation nationale au Maroc contre ces formes de violences. Elles dénoncent également plusieurs cas où des individus coupables de violences envers les femmes échappent à la justice.
Ces activistes affirment que ces individus tirent avantage de failles juridiques qui doivent être corrigées afin d'éviter que de telles situations ne contribuent à normaliser ces violences, ainsi qu'à des comportements machistes plus largement au sein de notre société.
D'après les informations d'Assabah, cette prise de parole médiatique des militantes de l'OSFI leur offre également l'opportunité de souligner que les violences envers les femmes et les filles peuvent revêtir différentes formes, qu'elles soient "sexuelles, numériques, ou liées à la discrimination basée sur le genre".
Elles expliquent que pour combattre toutes ces formes de violences, il est nécessaire de renforcer le cadre législatif en instaurant des lois dissuasives.
Ces militantes estiment aussi que «cet effort doit être accompagné d’un autre» visant principalement à «permettre l’autonomisation économique, culturelle et politique des femmes».
L’idée, ont-elles déclaré, «est que si la participation des femmes à la vie sociale du pays dans tous ses aspects est renforcée», cela «laissera moins de place pour la prolifération de l’idéologie favorisant la discrimination des femmes».
Dans leur communiqué, les militantes de l’OSFI précisent que «les chiffres et les statistiques qui traitent du sujet et qui sont émis par des organismes officiels ou des organisations non gouvernementales» assurent que «le phénomène de la violence contre les femmes persiste dans notre société».
Dans certains cas, argumentent-elles, «les données peuvent même être très inquiétantes», surtout «dans le cas des nouvelles formes de violence».
Les militantes de l’OSFI citent à ce propos «l’augmentation des cas des violences numériques», qui deviennent «tout aussi prépondérantes que les formes classiques».
Lutter contre cette nouvelle forme de violences «passe forcément par une révision de l’arsenal juridique pour le rendre intégré, permettant de cibler toutes les formes de violences à l’égard des femmes», expliquent-elles.
Les militantes de l’OSFI déplorent «les insuffisances» du Code pénal, qui ne permettent pas de «lutter contre ce phénomène», auxquelles s’ajoutent «les flous [juridiques] entourant certains articles», ce qui induit que des «décisions judiciaires censées renforcer la lutte contre ces violences se transforment en une échappatoire» pour ceux qui se sont rendus coupables de violences qui se fondent sur le genre.