Des clubs sportifs marocains de football ont été créés pour un objectif précis: expulser la puissance coloniale française et conduire le Royaume vers l’indépendance. Le sport et plus particulièrement le football a permis aux militants marocains d’étendre leur mouvement de résistance et d’investir aussi les terrains afin de persister dans leur militantisme.
Pendant la colonisation, les autorités françaises ont procédé à la modernisation du sport marocain. Ils ont œuvré à faire disparaître toutes les disciplines sportives ancestrales purement marocaines.
A travers son livre « Histoire du sport au Maroc », le chercheur Abdellah Rochd affirme que "les colonisateurs français ont tenu à éradiquer les sports traditionnels, ancrés dans la culture de la société marocaine comme l’escrime, la lutte qui les considéraient comme des sports de guerre et rendre la Fantasia (cavalerie) comme un sport spectaculaire, pratiqué par les cavaliers marocains pour divertir les militaires français".
Bien qu’ils aient été les auteurs de cette modernisation, les Français se sont vus pourtant dépassés par le mouvement de résistance qui nait dans les terrains de foot, grâce à des intellectuels nationaux, ces derniers ont fondé des clubs de football, pour inciter les jeunes marocains à rejoindre le Mouvement.
Moncef El Yazghi, chercheur marocain et spécialiste en politique du sport a raconté que la création des clubs sportifs ou des associations qui exercent des activités sportives s’effectuait selon des procédures compliquées, mises en place par les autorités françaises.
Malgré cela, des nationaux qui font partie de l’élite intellectuelle marocaine ont réussi à contourner les lois et fonder des clubs marocains, tout en interpellant les jeunes à s’unir pour la cause nationale et s’engager dans la résistance.
Le premier trait de cette mobilisation était l’émergence du Wydad Athletic Club qui a été fondé par Mohammed Benjelloun et Belhacen Laafani (Père Jego). C’était un premier acte courageux par lequel les Marocains ont commencé à déstabiliser les occupants français.
Le Wydad de Casablanca a représenté un symbole d’unité et de résistance pour tous les Marocains qui le supportaient dans tout le Royaume, tenant compte de sa grande popularité qu’il a pu gagner, et ce, grâce à ses consécrations footballistiques réalisées au détriment de ses adversaires.
Plusieurs clubs ont été créés, outre le Wydad, afin de s’aligner auprès des équipes résistantes. Nous pouvons évoquer ici Mouloudia Boutouil, un club fondé par le martyr Zerktouni, Maghreb Al Aksa équipe qui était basée à Tanger, Racing Athlétic Club (1917), Union Sportive Marocaine (1913), et le Stade Marocain (1919).
La fondation de l’équipe du Mouloudia de Boutouil par le martyr Mohammed Zerktouni incarne le grand rôle qu’a joué le sport dans la résistance marocaine. Zerktouni a été également un des fondateurs de la Ligue Libre marocaine, aux côtés d’Abderhmann Belmejdoub, Abderhman El Youssfi et Abdeslam Bennani.
L’objectif de cette Ligue était celui d’organiser une compétition purement marocaine, question de créer une instance opposée à la Fédération française de football.
Pendant la colonisation, les autorités françaises ont procédé à la modernisation du sport marocain. Ils ont œuvré à faire disparaître toutes les disciplines sportives ancestrales purement marocaines.
A travers son livre « Histoire du sport au Maroc », le chercheur Abdellah Rochd affirme que "les colonisateurs français ont tenu à éradiquer les sports traditionnels, ancrés dans la culture de la société marocaine comme l’escrime, la lutte qui les considéraient comme des sports de guerre et rendre la Fantasia (cavalerie) comme un sport spectaculaire, pratiqué par les cavaliers marocains pour divertir les militaires français".
Bien qu’ils aient été les auteurs de cette modernisation, les Français se sont vus pourtant dépassés par le mouvement de résistance qui nait dans les terrains de foot, grâce à des intellectuels nationaux, ces derniers ont fondé des clubs de football, pour inciter les jeunes marocains à rejoindre le Mouvement.
Moncef El Yazghi, chercheur marocain et spécialiste en politique du sport a raconté que la création des clubs sportifs ou des associations qui exercent des activités sportives s’effectuait selon des procédures compliquées, mises en place par les autorités françaises.
Malgré cela, des nationaux qui font partie de l’élite intellectuelle marocaine ont réussi à contourner les lois et fonder des clubs marocains, tout en interpellant les jeunes à s’unir pour la cause nationale et s’engager dans la résistance.
Le premier trait de cette mobilisation était l’émergence du Wydad Athletic Club qui a été fondé par Mohammed Benjelloun et Belhacen Laafani (Père Jego). C’était un premier acte courageux par lequel les Marocains ont commencé à déstabiliser les occupants français.
Le Wydad de Casablanca a représenté un symbole d’unité et de résistance pour tous les Marocains qui le supportaient dans tout le Royaume, tenant compte de sa grande popularité qu’il a pu gagner, et ce, grâce à ses consécrations footballistiques réalisées au détriment de ses adversaires.
Plusieurs clubs ont été créés, outre le Wydad, afin de s’aligner auprès des équipes résistantes. Nous pouvons évoquer ici Mouloudia Boutouil, un club fondé par le martyr Zerktouni, Maghreb Al Aksa équipe qui était basée à Tanger, Racing Athlétic Club (1917), Union Sportive Marocaine (1913), et le Stade Marocain (1919).
La fondation de l’équipe du Mouloudia de Boutouil par le martyr Mohammed Zerktouni incarne le grand rôle qu’a joué le sport dans la résistance marocaine. Zerktouni a été également un des fondateurs de la Ligue Libre marocaine, aux côtés d’Abderhmann Belmejdoub, Abderhman El Youssfi et Abdeslam Bennani.
L’objectif de cette Ligue était celui d’organiser une compétition purement marocaine, question de créer une instance opposée à la Fédération française de football.