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Sobriété énergétique es-tu là !?
La crise, ou plutôt les crises , n'est - ce pas une opportunité pour une transformation majeure de la société vers un modèle de développement durable basé sur la sobriété énergétique et hydrique !?
La question de la dépendance vis-à-vis du pétrole est encore pesante et malgré la flambée des cours du brut, chacun tient à sa voiture et à son plein. Malheureusement , la prise de conscience tarde et les comportements ne changent toujours pas !
Il faudra certainement des dizaines d'années avant de voir le parc automobile national constitué dans une large proportion de véhicules électriques.
On pourrait néanmoins , commencer par les transports en commun et pourquoi pas doter nos villes d'autobus électriques et/ou solaires.
Avec la canicule et le beau temps qui persiste, il se peut que des économies d'énergie soient faites puisque personne n'a plus besoin de chauffage mais à condition que la climatisation ne fonctionne pas à plein régime.
Sauf que le ministère de la Transition énergétique n'a rien communiqué à ce sujet et qu'aucun plan de sobriété énergétique n'est à l'ordre du jour. Par exemple, notre pays a pris un retard énorme dans l'isolation thermique dans le bâtiment, et les promoteurs immobiliers gardent un silence sournois à ce sujet.
Dans la conjoncture géopolitique actuelle, on peut comprendre que tous les efforts soient concentrés sur la sécurisation de l'approvisionnement, mais comme la facture de l'énergie devient de plus en plus lourde tant pour l'Etat que pour les populations, il était légitime que chaque région fasse en sorte de rationaliser sa consommation d'énergie et d'eau potable .
Outre les grands projets dans le solaire et l'éolien , il y a une exigence absolue aujourd'hui à imposer des règles d'efficacité énergétique et de rationalité dans la consommation d'eau pour tous les investissements à venir dans tous les domaines, y compris surtout dans l'agriculture.
Et puis , il y a également urgence à favoriser une dynamique de micro- projets d'énergie renouvelables en faveur des populations locales, surtout en milieu rural, ( fours solaires, chauffe- eau solaire, et énergie renouvelable dans les écoles, mosquées, centres de santé, hammams et autres ).
Une chose est sûre, il n'y aura pas de transition énergétique et encore moins de développement durable sans transition écologique.
Être ou ne pas être : voici la question !
Par Hafid Fassi Fihri
La question de la dépendance vis-à-vis du pétrole est encore pesante et malgré la flambée des cours du brut, chacun tient à sa voiture et à son plein. Malheureusement , la prise de conscience tarde et les comportements ne changent toujours pas !
Il faudra certainement des dizaines d'années avant de voir le parc automobile national constitué dans une large proportion de véhicules électriques.
On pourrait néanmoins , commencer par les transports en commun et pourquoi pas doter nos villes d'autobus électriques et/ou solaires.
Avec la canicule et le beau temps qui persiste, il se peut que des économies d'énergie soient faites puisque personne n'a plus besoin de chauffage mais à condition que la climatisation ne fonctionne pas à plein régime.
Sauf que le ministère de la Transition énergétique n'a rien communiqué à ce sujet et qu'aucun plan de sobriété énergétique n'est à l'ordre du jour. Par exemple, notre pays a pris un retard énorme dans l'isolation thermique dans le bâtiment, et les promoteurs immobiliers gardent un silence sournois à ce sujet.
Dans la conjoncture géopolitique actuelle, on peut comprendre que tous les efforts soient concentrés sur la sécurisation de l'approvisionnement, mais comme la facture de l'énergie devient de plus en plus lourde tant pour l'Etat que pour les populations, il était légitime que chaque région fasse en sorte de rationaliser sa consommation d'énergie et d'eau potable .
Outre les grands projets dans le solaire et l'éolien , il y a une exigence absolue aujourd'hui à imposer des règles d'efficacité énergétique et de rationalité dans la consommation d'eau pour tous les investissements à venir dans tous les domaines, y compris surtout dans l'agriculture.
Et puis , il y a également urgence à favoriser une dynamique de micro- projets d'énergie renouvelables en faveur des populations locales, surtout en milieu rural, ( fours solaires, chauffe- eau solaire, et énergie renouvelable dans les écoles, mosquées, centres de santé, hammams et autres ).
Une chose est sûre, il n'y aura pas de transition énergétique et encore moins de développement durable sans transition écologique.
Être ou ne pas être : voici la question !
Par Hafid Fassi Fihri