Efforts et défis dans la lutte contre la corruption
La corruption, sous ses diverses formes, est omniprésente au Maroc et représente un frein significatif à la croissance économique. Selon le rapport de l'OCDE, près de 13 % des transactions entre l'administration et les entreprises impliquent des pots-de-vin ou des contreparties, et 58 % des entreprises estiment qu'elles doivent offrir des cadeaux pour obtenir des marchés publics. Ce phénomène génère des coûts de transaction élevés, crée des distorsions dans les choix économiques, et nuit aux politiques publiques, compromettant ainsi les objectifs de développement social et économique du pays.
Les effets de la corruption sont multiples. D'une part, elle réduit l'efficacité des institutions publiques, en sapant la confiance du public et en décourageant les investissements privés. D'autre part, elle entraîne une allocation inefficace des ressources, favorisant les entreprises qui pratiquent la corruption au détriment de celles qui respectent les règles. En conséquence, les incitations pour les entreprises à investir dans l'innovation et la productivité sont réduites, limitant ainsi la croissance économique à long terme.
Le Maroc a pris plusieurs mesures pour lutter contre la corruption. Depuis 2016, le pays a mis en place la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC), suivie de la création de l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC) en 2018. Cependant, cette institution n'est devenue pleinement opérationnelle qu'en 2022. Le gouvernement marocain a également mis en œuvre des réformes visant à améliorer la transparence dans les procédures administratives, notamment par la dématérialisation des marchés publics pour réduire les opportunités de corruption.
Malgré ces efforts, la perception de la corruption reste élevée. En 2023, le Maroc était classé 97e sur l'Indice de perception de la corruption de Transparency International, avec une forte prévalence de la corruption perçue au sein de l'appareil législatif, exécutif, et dans le secteur public. Les résultats montrent que la lutte contre la corruption est perçue comme une priorité faible parmi les citoyens et les entreprises, seulement 10 % des répondants la considérant comme leur priorité principale.
Pour renforcer la lutte contre la corruption, les rapports de l'OCDE et de la Banque mondiale recommandent plusieurs actions. Il est crucial de renforcer les capacités des institutions chargées de la lutte contre la corruption, d'améliorer la transparence et la redevabilité des fonctionnaires, et de mettre en place un cadre juridique robuste pour réguler les activités de lobbying et prévenir les conflits d'intérêts. De plus, l'intégration d'un système de protection des lanceurs d'alerte et la digitalisation accrue des services publics sont essentielles pour réduire les interactions en face-à-face, qui sont souvent une source de corruption.
Ainsi, bien que le Maroc ait fait des progrès notables dans sa lutte contre la corruption, de nombreux défis subsistent. La corruption continue de nuire à l'économie en freinant l'investissement et la croissance, et il est impératif de poursuivre les réformes pour renforcer la transparence et la gouvernance. Sans une action résolue, la corruption continuera de constituer un obstacle majeur au développement économique du Maroc.
Les effets de la corruption sont multiples. D'une part, elle réduit l'efficacité des institutions publiques, en sapant la confiance du public et en décourageant les investissements privés. D'autre part, elle entraîne une allocation inefficace des ressources, favorisant les entreprises qui pratiquent la corruption au détriment de celles qui respectent les règles. En conséquence, les incitations pour les entreprises à investir dans l'innovation et la productivité sont réduites, limitant ainsi la croissance économique à long terme.
Le Maroc a pris plusieurs mesures pour lutter contre la corruption. Depuis 2016, le pays a mis en place la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC), suivie de la création de l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC) en 2018. Cependant, cette institution n'est devenue pleinement opérationnelle qu'en 2022. Le gouvernement marocain a également mis en œuvre des réformes visant à améliorer la transparence dans les procédures administratives, notamment par la dématérialisation des marchés publics pour réduire les opportunités de corruption.
Malgré ces efforts, la perception de la corruption reste élevée. En 2023, le Maroc était classé 97e sur l'Indice de perception de la corruption de Transparency International, avec une forte prévalence de la corruption perçue au sein de l'appareil législatif, exécutif, et dans le secteur public. Les résultats montrent que la lutte contre la corruption est perçue comme une priorité faible parmi les citoyens et les entreprises, seulement 10 % des répondants la considérant comme leur priorité principale.
Pour renforcer la lutte contre la corruption, les rapports de l'OCDE et de la Banque mondiale recommandent plusieurs actions. Il est crucial de renforcer les capacités des institutions chargées de la lutte contre la corruption, d'améliorer la transparence et la redevabilité des fonctionnaires, et de mettre en place un cadre juridique robuste pour réguler les activités de lobbying et prévenir les conflits d'intérêts. De plus, l'intégration d'un système de protection des lanceurs d'alerte et la digitalisation accrue des services publics sont essentielles pour réduire les interactions en face-à-face, qui sont souvent une source de corruption.
Ainsi, bien que le Maroc ait fait des progrès notables dans sa lutte contre la corruption, de nombreux défis subsistent. La corruption continue de nuire à l'économie en freinant l'investissement et la croissance, et il est impératif de poursuivre les réformes pour renforcer la transparence et la gouvernance. Sans une action résolue, la corruption continuera de constituer un obstacle majeur au développement économique du Maroc.