Organisé dans la capitale burkinabè, ce rendez-vous biennal réunit des cinéastes, des critiques et des passionnés de cinéma venus de toute l’Afrique et d’ailleurs pour célébrer la richesse et la diversité de la création audiovisuelle africaine. Cette année, le festival met à l’honneur le Tchad, tout en explorant le thème central : « Cinéma d’Afrique et identités culturelles », un sujet qui résonne avec force dans un contexte où l’affirmation des cultures africaines est plus nécessaire que jamais.
Une compétition de haut niveau
Parmi les 1 351 films soumis pour cette édition, seuls 235 ont été retenus pour figurer dans la sélection officielle. Ces œuvres, issues de 48 pays, témoignent de la vitalité et de la diversité du cinéma africain. Le Maroc, acteur majeur de cette industrie, se distingue par sa participation dans plusieurs catégories. En tête d’affiche, le film "Everybody Loves Touda" de Nabil Ayouch représente le royaume dans la prestigieuse catégorie « Fiction Long Métrage », qui constitue le cœur du festival. Cette compétition, regroupant 15 films, est un véritable tremplin pour les réalisateurs africains les plus talentueux, offrant une plateforme unique pour débattre, échanger et célébrer la créativité du continent.
Dans la catégorie « Documentaire », Asmae El Moudir porte les couleurs du Maroc avec son film "La mère de tous les mensonges". D’autres productions marocaines enrichissent cette édition : "Mougha Youchked (Mora est là)" de Khalid Zairi et "Les miennes" de Samira Al Mouzghiba figurent dans la section « Perspectives », tandis que "Assassinat" de Yassine Ait Fkir concourt dans la catégorie « FESPACO Short ». Enfin, dans la sélection « Panorama », les cinéphiles peuvent découvrir "Les divorcées de Casablanca" de Mohamed Ahmed Bensouda et "Backstage", une coproduction tuniso-marocaine réalisée par Afef Ben Mahmoud et Khalil Benkirane.
Un festival au service de l’identité et de la mémoire collective
Depuis sa création en 1969, le FESPACO s’est imposé comme un miroir de la société africaine, un espace où les histoires, les luttes et les rêves des peuples du continent trouvent une résonance universelle. Cette année, le ministre de la Communication du Burkina Faso, Gilbert Ouedraogo, a rappelé que le cinéma est un puissant vecteur pour réfléchir sur l’identité africaine, réaffirmant que cette édition du festival est une opportunité pour les Africains de se réapproprier leurs valeurs et leur culture.
Le prix phare du festival, l’Étalon d’Or de Yennenga, sera décerné à l’issue de la compétition par un jury international. Cependant, cette édition est marquée par une note de tristesse avec le décès du réalisateur malien Souleymane Cissé, initialement prévu pour présider le jury. Son héritage artistique reste une source d’inspiration pour toute une génération de cinéastes africains.
Le Maroc déjà récompensé
Le Maroc n’en est pas à sa première distinction au FESPACO. En 2019, le film "Au temps où les arabes dansaient" de Jawad Rhalib avait remporté l’Étalon d’Argent, tandis que "Indigo" de Selma Bargach s’était vu attribuer le prix de la Critique cinématographique africaine. En 2015, Nabil Ayouch avait décroché l’Étalon d’Or de Yennenga avec son long métrage "Fièvres". Ces succès témoignent de l’engagement du Maroc à promouvoir un cinéma audacieux et de qualité.
Le FESPACO 2025, qui se poursuivra jusqu’au 1er mars, promet d’être une édition mémorable, célébrant la créativité africaine tout en renforçant les liens culturels entre les peuples du continent et leur diaspora.
Une compétition de haut niveau
Parmi les 1 351 films soumis pour cette édition, seuls 235 ont été retenus pour figurer dans la sélection officielle. Ces œuvres, issues de 48 pays, témoignent de la vitalité et de la diversité du cinéma africain. Le Maroc, acteur majeur de cette industrie, se distingue par sa participation dans plusieurs catégories. En tête d’affiche, le film "Everybody Loves Touda" de Nabil Ayouch représente le royaume dans la prestigieuse catégorie « Fiction Long Métrage », qui constitue le cœur du festival. Cette compétition, regroupant 15 films, est un véritable tremplin pour les réalisateurs africains les plus talentueux, offrant une plateforme unique pour débattre, échanger et célébrer la créativité du continent.
Dans la catégorie « Documentaire », Asmae El Moudir porte les couleurs du Maroc avec son film "La mère de tous les mensonges". D’autres productions marocaines enrichissent cette édition : "Mougha Youchked (Mora est là)" de Khalid Zairi et "Les miennes" de Samira Al Mouzghiba figurent dans la section « Perspectives », tandis que "Assassinat" de Yassine Ait Fkir concourt dans la catégorie « FESPACO Short ». Enfin, dans la sélection « Panorama », les cinéphiles peuvent découvrir "Les divorcées de Casablanca" de Mohamed Ahmed Bensouda et "Backstage", une coproduction tuniso-marocaine réalisée par Afef Ben Mahmoud et Khalil Benkirane.
Un festival au service de l’identité et de la mémoire collective
Depuis sa création en 1969, le FESPACO s’est imposé comme un miroir de la société africaine, un espace où les histoires, les luttes et les rêves des peuples du continent trouvent une résonance universelle. Cette année, le ministre de la Communication du Burkina Faso, Gilbert Ouedraogo, a rappelé que le cinéma est un puissant vecteur pour réfléchir sur l’identité africaine, réaffirmant que cette édition du festival est une opportunité pour les Africains de se réapproprier leurs valeurs et leur culture.
Le prix phare du festival, l’Étalon d’Or de Yennenga, sera décerné à l’issue de la compétition par un jury international. Cependant, cette édition est marquée par une note de tristesse avec le décès du réalisateur malien Souleymane Cissé, initialement prévu pour présider le jury. Son héritage artistique reste une source d’inspiration pour toute une génération de cinéastes africains.
Le Maroc déjà récompensé
Le Maroc n’en est pas à sa première distinction au FESPACO. En 2019, le film "Au temps où les arabes dansaient" de Jawad Rhalib avait remporté l’Étalon d’Argent, tandis que "Indigo" de Selma Bargach s’était vu attribuer le prix de la Critique cinématographique africaine. En 2015, Nabil Ayouch avait décroché l’Étalon d’Or de Yennenga avec son long métrage "Fièvres". Ces succès témoignent de l’engagement du Maroc à promouvoir un cinéma audacieux et de qualité.
Le FESPACO 2025, qui se poursuivra jusqu’au 1er mars, promet d’être une édition mémorable, célébrant la créativité africaine tout en renforçant les liens culturels entre les peuples du continent et leur diaspora.