Le chanteur Jean-Louis Aubert, ex-membre du groupe Téléphone, a récemment révélé qu'il avait utilisé une intelligence artificielle (IA) pour sauver une chanson de son nouvel album "Pafini". La chanson en question, qu'il considérait comme "inécoutable", a été retravaillée à l'aide d'une IA, lui permettant de donner une seconde vie à ce morceau. Cette utilisation innovante de la technologie marque un tournant dans la carrière d’Aubert, mais également dans l’industrie musicale en général.

L’introduction de l’intelligence artificielle dans le processus créatif suscite des réactions contrastées dans le monde artistique. Certains y voient une opportunité de repousser les limites de la création, tandis que d’autres craignent que cela n’altère l’authenticité de l’œuvre artistique. Jean-Louis Aubert n’est pas le premier à expérimenter avec l’IA : de grands noms de la musique, comme David Guetta, ont déjà fait usage de cette technologie pour produire des morceaux.

Si cette technologie permet de repousser les frontières de la musique, elle soulève aussi des questions éthiques. L’IA pourrait-elle un jour remplacer complètement les compositeurs humains ? Les répercussions à long terme sur l’industrie musicale restent incertaines, mais une chose est sûre : l’IA est là pour rester et façonnera de plus en plus la production musicale.