Les résultats de cette consultation, effectuée via la plateforme "Ouchariko", soulignent les domaines où l'IA pourrait avoir un impact significatif. Les répondants citent principalement l'éducation, la santé et les services publics comme des secteurs clés susceptibles de bénéficier des avancées technologiques. Par exemple, l'IA pourrait révolutionner l'éducation en personnalisant l'apprentissage pour chaque élève, rendant ainsi l'enseignement plus efficace et adapté aux besoins individuels. Dans le domaine de la santé, les outils d'IA pourraient faciliter le diagnostic précoce des maladies, optimisant ainsi les traitements et améliorant les résultats pour les patients.

De plus, 71,5 % des participants ont déjà expérimenté des outils d'IA, notamment des générateurs de texte comme ChatGPT. Cette familiarité avec la technologie témoigne d'une ouverture d'esprit et d'une volonté d'intégrer l'IA dans la vie quotidienne. Ce constat est encourageant pour les décideurs et les entrepreneurs, car il indique une demande croissante pour des solutions innovantes qui répondent aux besoins des citoyens.

En somme, cette enquête du CESE révèle non seulement un intérêt marqué pour l'intelligence artificielle, mais aussi une vision optimiste de son potentiel à transformer le paysage socio-économique marocain. À mesure que le pays avance vers une adoption plus large de l'IA, il est crucial que les politiques publiques soutiennent cette dynamique afin de maximiser les bénéfices pour l'ensemble de la population.