L'Arabie Saoudite, connue pour son or noir, se lance dans une nouvelle quête : devenir un titan de l'industrie automobile. Avec des investissements massifs et des collaborations stratégiques, notamment avec Hyundai, le royaume aspire à transformer ses vastes étendues désertiques en un hub prolifique pour les constructeurs automobiles. Mais au-delà des chiffres et des accords, c'est une course contre le temps, une ambition brûlante de changer la perception du monde sur le potentiel industriel saoudien.
1. Un futur brillant sur le sable :
L'initiative saoudienne, bien que surprenante, n'est pas sans fondement. "L'Arabie Saoudite a toujours eu l'ambition de diversifier son économie. Avec ces nouveaux investissements, elle ne crée pas seulement des emplois ou une industrie; elle forge un nouvel avenir," explique un économiste. Le partenariat avec Hyundai et l'investissement dans Lucid montrent que le royaume ne joue pas à la légère. Ils sont prêts à apprendre, à investir et à grandir, même si cela signifie entrer dans une arène déjà saturée de géants automobiles.
2. Les défis d'une oasis industrielle :
Cependant, les ambitions saoudiennes rencontrent des obstacles. Le principal défi est l'environnement lui-même : le désert. Construire des usines dans des conditions aussi arides demande des innovations majeures. De plus, le scepticisme international concernant les motivations du royaume persiste. "Investir dans l'automobile est une chose, mais créer un écosystème durable en est une autre. L'Arabie Saoudite doit prouver qu'elle ne cherche pas seulement à diversifier son économie mais aussi à contribuer positivement au secteur," souligne un analyste politique.
3. L'insolite dans le désert :
Imaginez des voitures électriques roulant sur les dunes, alimentées par l'énergie solaire capturée par des panneaux qui s'étendent à perte de vue. L'Arabie Saoudite ne se contente pas de suivre les tendances; elle veut les créer. Le royaume envisage des villes futuristes comme Neom, où les véhicules autonomes pourraient être la norme. C'est un scénario digne d'un film de science-fiction, mais qui pourrait bien devenir une réalité dans le désert.
4. Derrière le mirage :
Il y a, cependant, des murmures moins optimistes. Certains critiques suggèrent que ces mouvements ne sont qu'un spectacle, un moyen pour le royaume de détourner l'attention de ses problèmes internes. Les théories vont bon train, certaines allant jusqu'à dire que ces usines pourraient servir de façade pour d'autres activités moins avouables. "Nous devons regarder au-delà des communiqués de presse. L'Arabie Saoudite a beaucoup à faire pour gagner la confiance du monde," déclare un activiste des droits de l'homme.
L'Arabie Saoudite est à la croisée des chemins. Son incursion dans l'industrie automobile pourrait être le catalyseur d'un changement plus profond, non seulement dans son économie mais aussi dans sa société. Les prochaines années seront cruciales pour voir si ces ambitions se transforment en succès tangibles ou si elles resteront des mirages dans le désert.
1. Un futur brillant sur le sable :
L'initiative saoudienne, bien que surprenante, n'est pas sans fondement. "L'Arabie Saoudite a toujours eu l'ambition de diversifier son économie. Avec ces nouveaux investissements, elle ne crée pas seulement des emplois ou une industrie; elle forge un nouvel avenir," explique un économiste. Le partenariat avec Hyundai et l'investissement dans Lucid montrent que le royaume ne joue pas à la légère. Ils sont prêts à apprendre, à investir et à grandir, même si cela signifie entrer dans une arène déjà saturée de géants automobiles.
2. Les défis d'une oasis industrielle :
Cependant, les ambitions saoudiennes rencontrent des obstacles. Le principal défi est l'environnement lui-même : le désert. Construire des usines dans des conditions aussi arides demande des innovations majeures. De plus, le scepticisme international concernant les motivations du royaume persiste. "Investir dans l'automobile est une chose, mais créer un écosystème durable en est une autre. L'Arabie Saoudite doit prouver qu'elle ne cherche pas seulement à diversifier son économie mais aussi à contribuer positivement au secteur," souligne un analyste politique.
3. L'insolite dans le désert :
Imaginez des voitures électriques roulant sur les dunes, alimentées par l'énergie solaire capturée par des panneaux qui s'étendent à perte de vue. L'Arabie Saoudite ne se contente pas de suivre les tendances; elle veut les créer. Le royaume envisage des villes futuristes comme Neom, où les véhicules autonomes pourraient être la norme. C'est un scénario digne d'un film de science-fiction, mais qui pourrait bien devenir une réalité dans le désert.
4. Derrière le mirage :
Il y a, cependant, des murmures moins optimistes. Certains critiques suggèrent que ces mouvements ne sont qu'un spectacle, un moyen pour le royaume de détourner l'attention de ses problèmes internes. Les théories vont bon train, certaines allant jusqu'à dire que ces usines pourraient servir de façade pour d'autres activités moins avouables. "Nous devons regarder au-delà des communiqués de presse. L'Arabie Saoudite a beaucoup à faire pour gagner la confiance du monde," déclare un activiste des droits de l'homme.
L'Arabie Saoudite est à la croisée des chemins. Son incursion dans l'industrie automobile pourrait être le catalyseur d'un changement plus profond, non seulement dans son économie mais aussi dans sa société. Les prochaines années seront cruciales pour voir si ces ambitions se transforment en succès tangibles ou si elles resteront des mirages dans le désert.
L’Arabie saoudite veut sa propre marque de véhicules électriques
L'Arabie saoudite envisage la création de sa propre marque de véhicules électriques, avec l'intention de lancer la production d'ici 2022. Cette démarche s'inscrit dans la volonté de réduire la dépendance du pays au pétrole, compte tenu de la transition vers des véhicules électriques, à hydrogène et à carburants synthétiques. Le déclin prévu des voitures à moteur thermique pourrait affecter l'économie du pays, qui repose largement sur l'exportation de pétrole. Pour diversifier leurs revenus, les dirigeants saoudiens envisagent de produire des véhicules électriques et de les vendre à l'échelle mondiale.
Réduire la dépendance au pétrole :
Derrière la démarche des dirigeants saoudiens se cache une volonté de minimiser la dépendance au pétrole de leur économie nationale. Avec le déclin programmé des voitures à moteur thermique traditionnel au profit de véhicules électriques, à hydrogène ou utilisant des carburants synthétiques, les rois du pétrole sont conscients qu’un pan important de leur puissance économique risque de s’amenuiser, voir s’effondrer, dans les deux prochaines décennies. Il leur faut trouver une alternative.
Si le pays du pétrole est également le pays du soleil et peut envisager de produire et monnayer de l’électricité « verte » à grande échelle mais sans possibilité de diffusion mondiale. Et si vous ne pouvez plus vendre de carburant pour les voitures du monde entier, vendez des voitures au monde entier !
Des consultants, dont le Boston Consulting Group, ont été sollicités pour évaluer la faisabilité de ce projet et déterminer les procédures nécessaires à sa réalisation. L'Arabie saoudite avait déjà investi dans Tesla en 2018 avant de vendre ses actions, et le fonds souverain du pays a investi 1 milliard de dollars dans la start-up Lucid Motors, avec des plans pour construire une usine en Arabie saoudite.
Made in Saudi Arabia :
L'objectif du pays est de développer la fabrication locale, et plusieurs projets liés aux véhicules électriques sont en cours d'examen, dont certains pourraient être mis en œuvre cette année ou au plus tard l'année prochaine. Le type de véhicules électriques à produire, s'il s'agit de modèles haut de gamme ou de véhicules plus abordables destinés à une production de masse, reste à déterminer. La diversification de l'économie saoudienne à travers la production de véhicules électriques pourrait contribuer à sa transition vers une économie plus durable.
Réduire la dépendance au pétrole :
Derrière la démarche des dirigeants saoudiens se cache une volonté de minimiser la dépendance au pétrole de leur économie nationale. Avec le déclin programmé des voitures à moteur thermique traditionnel au profit de véhicules électriques, à hydrogène ou utilisant des carburants synthétiques, les rois du pétrole sont conscients qu’un pan important de leur puissance économique risque de s’amenuiser, voir s’effondrer, dans les deux prochaines décennies. Il leur faut trouver une alternative.
Si le pays du pétrole est également le pays du soleil et peut envisager de produire et monnayer de l’électricité « verte » à grande échelle mais sans possibilité de diffusion mondiale. Et si vous ne pouvez plus vendre de carburant pour les voitures du monde entier, vendez des voitures au monde entier !
Des consultants, dont le Boston Consulting Group, ont été sollicités pour évaluer la faisabilité de ce projet et déterminer les procédures nécessaires à sa réalisation. L'Arabie saoudite avait déjà investi dans Tesla en 2018 avant de vendre ses actions, et le fonds souverain du pays a investi 1 milliard de dollars dans la start-up Lucid Motors, avec des plans pour construire une usine en Arabie saoudite.
Made in Saudi Arabia :
L'objectif du pays est de développer la fabrication locale, et plusieurs projets liés aux véhicules électriques sont en cours d'examen, dont certains pourraient être mis en œuvre cette année ou au plus tard l'année prochaine. Le type de véhicules électriques à produire, s'il s'agit de modèles haut de gamme ou de véhicules plus abordables destinés à une production de masse, reste à déterminer. La diversification de l'économie saoudienne à travers la production de véhicules électriques pourrait contribuer à sa transition vers une économie plus durable.
Vague de changements : Comment l'ascension industrielle saoudienne façonne l'horizon automobile marocain ?
Pour le Maroc, les ambitions saoudiennes sont un sujet de curiosité et d'analyse. Le royaume chérifien, avec son industrie automobile en croissance, observe avec intérêt les mouvements de ses voisins. Les réussites et les échecs de l'Arabie Saoudite pourraient influencer les stratégies marocaines, surtout en ce qui concerne l'attraction des investissements étrangers et la technologie verte.