Par Ali Bouallou
La connerie est humaine sans pour autant être une science. Elle est gratuite et son prescripteur offre des avoirs à vie.
Elle est bêtise à la vingtaine, ânerie à la trentaine, duperie à la quarantaine et agonie au delà. Elle se propage à la vitesse des ragots et des “il-semblerait-que“.
La connerie se chope à tout âge et n'a de remède que le silence. Du silence nait tout ce qui vit et perdure, de la connerie nait tout ce qui brille et périt.
Malgré son genre, la connerie n'est pas forcément féminine mais quand elle ne l'est pas en apparence, elle tend vers le féminin. Elle est alors appelée ambigument « connerie épicène ».
La connerie est une empreinte sans être écologique, elle est singulière et identifie son porteur à vie.
La connerie se pratique seul(e) ou à plusieurs, on parle alors de « connerie solidaire ».
Elle se développe avec l'âge et atteint son paroxysme lorsque l’on vit mal le verbe “être“, elle est alors appelé « connerie salutaire ».
La connerie s'accompagne de troubles psychosomatiques et d’un soupçon d’arrogance intellectuelle du genre « je dis donc je suis » légitimant tous les excès comme donner une leçon de vie à autrui, on la qualifie alors de « connerie libertaire ».
Ne cherchez pas la philosophie de vie du con, il n’en a pas.
Il se satisfait de ses connaissances aussi limitées soit-elles lorsque la vacuité de l’esprit n’a pas pris le dessus. Il trouve ces connaissances bonnes et suffisantes pour mener une vraie vie de con arrogant.
Il rejette toute remise en question et toute appétence de soigner sa connerie, via la psychologie voire la psychiatrie, ou améliorer un tant soit peu sa vision systématique et générale du monde, via la philosophie.
Un con, on l’apprivoise et on vit avec lorsqu’il n’y a pas le choix car le temps ne fera rien à l’affaire comme dirait Georges Brassens.
Imaginez le cas d’un héritage familial, un bout de terrain ou une jolie maison ensoleillée et bien fleurie, dont le voisin immédiat est un con fini, absolu, irrémédiable, pour qui la connerie est un principe de vie qui ne doit jamais être violé ! Que faire sinon le mutisme taciturne pour endiguer l’agonie.
Comme le nez est l’idiot du visage, le con est l’idiot du village.
Ali Bouallou
Elle est bêtise à la vingtaine, ânerie à la trentaine, duperie à la quarantaine et agonie au delà. Elle se propage à la vitesse des ragots et des “il-semblerait-que“.
La connerie se chope à tout âge et n'a de remède que le silence. Du silence nait tout ce qui vit et perdure, de la connerie nait tout ce qui brille et périt.
Malgré son genre, la connerie n'est pas forcément féminine mais quand elle ne l'est pas en apparence, elle tend vers le féminin. Elle est alors appelée ambigument « connerie épicène ».
La connerie est une empreinte sans être écologique, elle est singulière et identifie son porteur à vie.
La connerie se pratique seul(e) ou à plusieurs, on parle alors de « connerie solidaire ».
Elle se développe avec l'âge et atteint son paroxysme lorsque l’on vit mal le verbe “être“, elle est alors appelé « connerie salutaire ».
La connerie s'accompagne de troubles psychosomatiques et d’un soupçon d’arrogance intellectuelle du genre « je dis donc je suis » légitimant tous les excès comme donner une leçon de vie à autrui, on la qualifie alors de « connerie libertaire ».
Ne cherchez pas la philosophie de vie du con, il n’en a pas.
Il se satisfait de ses connaissances aussi limitées soit-elles lorsque la vacuité de l’esprit n’a pas pris le dessus. Il trouve ces connaissances bonnes et suffisantes pour mener une vraie vie de con arrogant.
Il rejette toute remise en question et toute appétence de soigner sa connerie, via la psychologie voire la psychiatrie, ou améliorer un tant soit peu sa vision systématique et générale du monde, via la philosophie.
Un con, on l’apprivoise et on vit avec lorsqu’il n’y a pas le choix car le temps ne fera rien à l’affaire comme dirait Georges Brassens.
Imaginez le cas d’un héritage familial, un bout de terrain ou une jolie maison ensoleillée et bien fleurie, dont le voisin immédiat est un con fini, absolu, irrémédiable, pour qui la connerie est un principe de vie qui ne doit jamais être violé ! Que faire sinon le mutisme taciturne pour endiguer l’agonie.
Comme le nez est l’idiot du visage, le con est l’idiot du village.
Ali Bouallou