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La Continuité des subventions malgré les pratiques anticoncurrentielles
Bien que le Conseil de la Concurrence ait récemment révélé des ententes sur les prix des hydrocarbures par les pétroliers, l’État marocain persiste à subventionner le secteur des transports. Cette situation paradoxale soulève des questions sur la bonne gouvernance des finances publiques. En effet, ces subventions, totalisant environ 5,4 milliards de dirhams jusqu'en août 2023, semblent indirectement favoriser les profits des pétroliers.
Impact limité sur le pouvoir d'achat et questions de gouvernance
Malgré les intentions louables de ces aides visant à atténuer l'impact de la hausse des prix sur l'économie et les consommateurs, l'efficacité réelle de cette mesure reste limitée. La persistance de ces subventions, malgré les pratiques anticoncurrentielles confirmées, interroge sur la volonté de l’État à réguler efficacement le marché des hydrocarbures.
Inaction de l'État et profits des pétroliers
L’État, en ne prenant pas de mesures concrètes pour encadrer le marché libéralisé des hydrocarbures, semble indirectement contribuer aux profits conséquents des pétroliers. Cette situation perdure même après la décision du Conseil de la Concurrence, sans impact significatif sur les prix à la pompe.
Engagements des pétroliers et attente d'impact sur les prix
Il reste à voir si les engagements pris par les pétroliers, incluant la mise en place d'un programme de conformité au droit de la concurrence, auront un impact tangible sur les prix. Ce programme est censé permettre un suivi du fonctionnement concurrentiel du marché.
Revoir la politique de subvention
Face à cette situation, l’État devrait reconsidérer sa stratégie de subvention. Le Conseil de la Concurrence a déjà averti le gouvernement des effets nocifs de la subvention directe sur l'économie. Plutôt que de continuer dans cette voie, l’État pourrait envisager d'autres alternatives, comme le plafonnement temporaire des prix, pour inciter les pétroliers à revoir leur politique tarifaire.
Entre nécessité et prudence
La décision de maintenir les subventions reflète également une tentative de prévenir les grèves des transporteurs, dont l'impact économique et social est notable. Il s'agit donc d'une mesure de précaution, mais qui nécessite une approche plus équilibrée et transparente.
Impact limité sur le pouvoir d'achat et questions de gouvernance
Malgré les intentions louables de ces aides visant à atténuer l'impact de la hausse des prix sur l'économie et les consommateurs, l'efficacité réelle de cette mesure reste limitée. La persistance de ces subventions, malgré les pratiques anticoncurrentielles confirmées, interroge sur la volonté de l’État à réguler efficacement le marché des hydrocarbures.
Inaction de l'État et profits des pétroliers
L’État, en ne prenant pas de mesures concrètes pour encadrer le marché libéralisé des hydrocarbures, semble indirectement contribuer aux profits conséquents des pétroliers. Cette situation perdure même après la décision du Conseil de la Concurrence, sans impact significatif sur les prix à la pompe.
Engagements des pétroliers et attente d'impact sur les prix
Il reste à voir si les engagements pris par les pétroliers, incluant la mise en place d'un programme de conformité au droit de la concurrence, auront un impact tangible sur les prix. Ce programme est censé permettre un suivi du fonctionnement concurrentiel du marché.
Revoir la politique de subvention
Face à cette situation, l’État devrait reconsidérer sa stratégie de subvention. Le Conseil de la Concurrence a déjà averti le gouvernement des effets nocifs de la subvention directe sur l'économie. Plutôt que de continuer dans cette voie, l’État pourrait envisager d'autres alternatives, comme le plafonnement temporaire des prix, pour inciter les pétroliers à revoir leur politique tarifaire.
Entre nécessité et prudence
La décision de maintenir les subventions reflète également une tentative de prévenir les grèves des transporteurs, dont l'impact économique et social est notable. Il s'agit donc d'une mesure de précaution, mais qui nécessite une approche plus équilibrée et transparente.