Les Marocains face à l’incertitude :
Un gérant de station-service, visiblement résigné, confie : « Nous n’avons pas encore reçu d’information officielle ». En effet, au 16 octobre 2024, aucune notification formelle n’avait été émise par les distributeurs de carburant. Depuis la libéralisation des prix en 2015, les compagnies pétrolières ont le contrôle total des ajustements tarifaires, entraînant une spéculation qui ne fait qu’aggraver la situation.
La récente augmentation du nombre de distributeurs, passant de 19 à 35 grâce à l’octroi de nouvelles licences, n’a pas encore eu l’effet escompté sur la compétitivité des prix. Un membre de la Fédération des Stations-Service déclare : « Nous espérions que la concurrence ferait bouger les choses, mais pour l’instant, c’est le statu quo ». Ainsi, les prix continuent de fluctuer en fonction des cours internationaux, laissant peu de place à la manœuvre pour les stations locales.
La situation est encore compliquée par un contexte international tendu, marqué par des conflits au Moyen-Orient. Bien que le prix du pétrole ait récemment chuté de plus de 3 %, les consommateurs marocains demeurent sceptiques. Un représentant des associations de consommateurs exprime une frustration croissante : « Il est inacceptable que les prix soient influencés par des événements extérieurs ». Les appels à une intervention gouvernementale pour stabiliser les prix se multiplient, alors que le Maroc se retrouve dans une période d'incertitude énergétique.
La récente augmentation du nombre de distributeurs, passant de 19 à 35 grâce à l’octroi de nouvelles licences, n’a pas encore eu l’effet escompté sur la compétitivité des prix. Un membre de la Fédération des Stations-Service déclare : « Nous espérions que la concurrence ferait bouger les choses, mais pour l’instant, c’est le statu quo ». Ainsi, les prix continuent de fluctuer en fonction des cours internationaux, laissant peu de place à la manœuvre pour les stations locales.
La situation est encore compliquée par un contexte international tendu, marqué par des conflits au Moyen-Orient. Bien que le prix du pétrole ait récemment chuté de plus de 3 %, les consommateurs marocains demeurent sceptiques. Un représentant des associations de consommateurs exprime une frustration croissante : « Il est inacceptable que les prix soient influencés par des événements extérieurs ». Les appels à une intervention gouvernementale pour stabiliser les prix se multiplient, alors que le Maroc se retrouve dans une période d'incertitude énergétique.