Des centaines d’employés d’Activision Blizzard se sont réunis, mercredi 28 juillet, devant des locaux du géant américain du jeu vidéo situés à Irvine, en Californie. Ce rassemblement était organisé afin de protester contre la réponse jugée insuffisante de leur direction après une plainte déposée par une autorité de l’Etat de Californie, le 20 juillet.
L’éditeur y est accusé d’avoir laissé s’installer dans l’entreprise une culture du harcèlement au détriment des femmes – qui composent à peine 20 % des effectifs du groupe.
Lors de la manifestation, beaucoup de pancartes affichaient des messages de soutien en faveur des victimes de ces agissements. Il était, par exemple, possible de lire « Les voix des femmes comptent » ou « Combattons les méchants dans les jeux, combattons les méchants IRL [dans la vraie vie] ».
Plusieurs personnes portaient aussi des tee-shirts avec un logo de Blizzard aux couleurs arc-en-ciel, en référence au drapeau LGBT+, pour prôner plus d’inclusivité au sein du groupe qui compte près 10 000 employés.
Enfin une réponse concrète de Blizzard ? Depuis les accusations de la DFEH, Blizzard s’était montré particulièrement “maladroit” dans sa défense. Après avoir nié les accusations de discrimination, puis s’être ravisé en encourageant ses employés à participer à une manifestation organisée la semaine dernière, le départ de l’actuel président revêt une forte symbolique pour l’avenir du studio vidéoludique.
Après l’annonce de sa démission, J. Allen Brack a été immédiatement remplacé par Jen Oneal, qui a notamment travaillé pour Destiny 2 et Crash Bandicoot N Sane Trilogy chez Vicarious Visions avant de superviser les licences Diablo et Overwatch depuis janvier 2021, et Mike Ybarra déjà à la tête de plusieurs départements chez Battle.net.
En remplaçant J. Allen Brack par un duo mixte, Blizzard espère sans doute apaiser les tensions et redorer son image, aussi bien avec ses employés qu’avec les joueurs. Dans son communiqué officiel, l’entreprise promet que l’une des priorités de la nouvelle direction sera de s’assurer que Blizzard devienne un lieu sûr pour tous et toutes. Les deux nouveaux patrons de la firme ont également prévu de s’adresser aux joueurs d’ici peu.
Le harcèlement sexuel au Maroc :
En droit marocain, le harcèlement sexuel constitue un délit pénal défini et prévu à l’article 503-1 du Code pénal. Ce délit est puni par un emprisonnement d’un an à deux ans et d’une amende de 5.000 à 50.000 dirhams. Le Code du travail fait, quant à lui, référence au harcèlement sexuel en le considérant comme une faute grave de l’employeur à l’encontre de son salarié, et en l’assimilant d’autre part aux motifs de licenciement abusif.
L'odj avec Le Parisien
L’éditeur y est accusé d’avoir laissé s’installer dans l’entreprise une culture du harcèlement au détriment des femmes – qui composent à peine 20 % des effectifs du groupe.
Lors de la manifestation, beaucoup de pancartes affichaient des messages de soutien en faveur des victimes de ces agissements. Il était, par exemple, possible de lire « Les voix des femmes comptent » ou « Combattons les méchants dans les jeux, combattons les méchants IRL [dans la vraie vie] ».
Plusieurs personnes portaient aussi des tee-shirts avec un logo de Blizzard aux couleurs arc-en-ciel, en référence au drapeau LGBT+, pour prôner plus d’inclusivité au sein du groupe qui compte près 10 000 employés.
Enfin une réponse concrète de Blizzard ? Depuis les accusations de la DFEH, Blizzard s’était montré particulièrement “maladroit” dans sa défense. Après avoir nié les accusations de discrimination, puis s’être ravisé en encourageant ses employés à participer à une manifestation organisée la semaine dernière, le départ de l’actuel président revêt une forte symbolique pour l’avenir du studio vidéoludique.
Après l’annonce de sa démission, J. Allen Brack a été immédiatement remplacé par Jen Oneal, qui a notamment travaillé pour Destiny 2 et Crash Bandicoot N Sane Trilogy chez Vicarious Visions avant de superviser les licences Diablo et Overwatch depuis janvier 2021, et Mike Ybarra déjà à la tête de plusieurs départements chez Battle.net.
En remplaçant J. Allen Brack par un duo mixte, Blizzard espère sans doute apaiser les tensions et redorer son image, aussi bien avec ses employés qu’avec les joueurs. Dans son communiqué officiel, l’entreprise promet que l’une des priorités de la nouvelle direction sera de s’assurer que Blizzard devienne un lieu sûr pour tous et toutes. Les deux nouveaux patrons de la firme ont également prévu de s’adresser aux joueurs d’ici peu.
Le harcèlement sexuel au Maroc :
En droit marocain, le harcèlement sexuel constitue un délit pénal défini et prévu à l’article 503-1 du Code pénal. Ce délit est puni par un emprisonnement d’un an à deux ans et d’une amende de 5.000 à 50.000 dirhams. Le Code du travail fait, quant à lui, référence au harcèlement sexuel en le considérant comme une faute grave de l’employeur à l’encontre de son salarié, et en l’assimilant d’autre part aux motifs de licenciement abusif.
L'odj avec Le Parisien