Cette séquence restera comme un cauchemar pour les supporters français de ces JO : la France menait 29-28 et avait la possession du ballon au milieu du terrain, à quelques instants d'un coup de sifflet libérateur, lorsque Dika Mem a inexplicablement passé le ballon aux Allemands, leur permettant d'égaliser.
Au lieu d'un grand soulagement, les 27 000 spectateurs du Stade Pierre-Mauroy, jusqu'alors en fervente communion, sont tombés dans un silence glacé.
Comme redouté, la dynamique a changé, et les Allemands ont pris le dessus en prolongation, remportant un match qu'ils auraient dû perdre grâce à une remarquable force mentale.
À l'inverse, la force mentale des handballeurs français, champions olympiques en titre, a failli au pire moment, en raison d'une erreur individuelle de l'un de leurs meilleurs joueurs.
La sortie est d'autant plus cruelle pour Nikola Karabatic, considéré comme le meilleur joueur du monde et probablement le meilleur Français avec un palmarès exceptionnel comprenant quatre titres mondiaux, quatre européens et trois médailles d'or olympiques. Il avait poursuivi sa carrière pour décrocher cette quatrième médaille, qui ne se concrétisera jamais.
Le demi-centre de 40 ans a reçu une longue ovation de la part du stade et des deux équipes à la fin du match, en hommage à sa carrière impressionnante.
Un tournoi olympique raté
Cette élimination prématurée met un terme à un tournoi olympique chaotique pour les joueurs de Guillaume Gille, qui n'ont jamais trouvé la bonne formule. Les défaites inquiétantes contre le Danemark (37-29) et la Norvège (27-22) laissaient présager le pire.
Bien que les Bleus aient esquivé ces signes négatifs grâce à un match nul miraculeux contre l'Égypte (26-26) et des victoires contre l'Argentine (28-21) et la Hongrie (24-20), la machine bleu-blanc-rouge n'a jamais véritablement fonctionné durant ces Jeux.
Même le passage de l'Arena Paris Sud (7 900 places) au Stade Pierre-Mauroy, avec ses 27 000 spectateurs, n'a pas suffi à relancer la dynamique.
Tout avait pourtant bien commencé pour les Bleus dans ce match : solides en défense et convaincants en attaque, ils menaient de trois buts à la mi-temps (17-14).
Dika Mem (dix buts) et Elohim Prandi (quatre) étaient les piliers de l'attaque française, bien soutenus par les pivots Ludovic Fabregas et Nicolas Tournat. Mais cette attaque s'est progressivement enraillée, tandis que l'équipe allemande, menée par Renars Uscins (quatorze buts), a pris le dessus.
Le gardien Vincent Gérard, avec 42% de tentatives repoussées (24/57), a longtemps freiné la remontée allemande, réalisant une performance éclatante sous les ovations du public.
Mais cela n'a pas suffi à éviter une fin de match maudite.
Au lieu d'un grand soulagement, les 27 000 spectateurs du Stade Pierre-Mauroy, jusqu'alors en fervente communion, sont tombés dans un silence glacé.
Comme redouté, la dynamique a changé, et les Allemands ont pris le dessus en prolongation, remportant un match qu'ils auraient dû perdre grâce à une remarquable force mentale.
À l'inverse, la force mentale des handballeurs français, champions olympiques en titre, a failli au pire moment, en raison d'une erreur individuelle de l'un de leurs meilleurs joueurs.
La sortie est d'autant plus cruelle pour Nikola Karabatic, considéré comme le meilleur joueur du monde et probablement le meilleur Français avec un palmarès exceptionnel comprenant quatre titres mondiaux, quatre européens et trois médailles d'or olympiques. Il avait poursuivi sa carrière pour décrocher cette quatrième médaille, qui ne se concrétisera jamais.
"Il devait y avoir 1% de chance qu'ils reviennent et qu'ils gagnent, et cela se produit. C'est terrible d'avoir un coup du destin comme ça", a-t-il déclaré.
Le demi-centre de 40 ans a reçu une longue ovation de la part du stade et des deux équipes à la fin du match, en hommage à sa carrière impressionnante.
Un tournoi olympique raté
Cette élimination prématurée met un terme à un tournoi olympique chaotique pour les joueurs de Guillaume Gille, qui n'ont jamais trouvé la bonne formule. Les défaites inquiétantes contre le Danemark (37-29) et la Norvège (27-22) laissaient présager le pire.
Bien que les Bleus aient esquivé ces signes négatifs grâce à un match nul miraculeux contre l'Égypte (26-26) et des victoires contre l'Argentine (28-21) et la Hongrie (24-20), la machine bleu-blanc-rouge n'a jamais véritablement fonctionné durant ces Jeux.
Même le passage de l'Arena Paris Sud (7 900 places) au Stade Pierre-Mauroy, avec ses 27 000 spectateurs, n'a pas suffi à relancer la dynamique.
Tout avait pourtant bien commencé pour les Bleus dans ce match : solides en défense et convaincants en attaque, ils menaient de trois buts à la mi-temps (17-14).
Dika Mem (dix buts) et Elohim Prandi (quatre) étaient les piliers de l'attaque française, bien soutenus par les pivots Ludovic Fabregas et Nicolas Tournat. Mais cette attaque s'est progressivement enraillée, tandis que l'équipe allemande, menée par Renars Uscins (quatorze buts), a pris le dessus.
Le gardien Vincent Gérard, avec 42% de tentatives repoussées (24/57), a longtemps freiné la remontée allemande, réalisant une performance éclatante sous les ovations du public.
Mais cela n'a pas suffi à éviter une fin de match maudite.