Le dernier rapport du Haut-Commissariat au Plan (HCP) dessine un tableau contrasté de l’économie marocaine au cours du troisième trimestre 2024. Avec une croissance annuelle de 2,8 %, l'économie du Royaume continue de se relever doucement des chocs successifs provoqués par la pandémie, les crises mondiales et les tensions économiques. Cependant, cette progression, bien que encourageante, s’accompagne d’un retour de l’inflation, atteignant 1,2 % contre 0,8 % au trimestre précédent.
Ce retour de l’inflation préoccupe les économistes, car il témoigne de pressions sur les prix à la consommation, notamment sur des produits de première nécessité. Dans un contexte mondial marqué par des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement et une volatilité des marchés, l’économie marocaine semble à la croisée des chemins : continuer sur la voie de la croissance tout en luttant contre l’inflation qui menace le pouvoir d’achat des ménages.
Le secteur agricole, pilier de l’économie marocaine, a joué un rôle crucial dans cette croissance modérée, mais les défis climatiques rendent son avenir incertain. Les industries manufacturières et extractives, quant à elles, montrent des signes de résilience, tirées par la demande extérieure et une légère reprise des exportations.
Cependant, derrière ces chiffres, des tensions sociales se dessinent. Les Marocains, déjà éprouvés par les hausses des prix ces dernières années, pourraient voir dans cette inflation un facteur de déstabilisation de leur quotidien. Les économistes appellent à des réformes structurelles pour diversifier l'économie et la rendre plus résiliente face aux chocs extérieurs.
Le HCP conclut en appelant à une vigilance accrue dans la gestion des politiques économiques, notamment en matière de contrôle de l'inflation, tout en soutenant les secteurs porteurs de croissance. Les mois à venir seront déterminants pour juger si le Maroc parvient à naviguer ces eaux économiques tumultueuses sans s’éloigner de son objectif de développement durable et inclusif.
Ce retour de l’inflation préoccupe les économistes, car il témoigne de pressions sur les prix à la consommation, notamment sur des produits de première nécessité. Dans un contexte mondial marqué par des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement et une volatilité des marchés, l’économie marocaine semble à la croisée des chemins : continuer sur la voie de la croissance tout en luttant contre l’inflation qui menace le pouvoir d’achat des ménages.
Le secteur agricole, pilier de l’économie marocaine, a joué un rôle crucial dans cette croissance modérée, mais les défis climatiques rendent son avenir incertain. Les industries manufacturières et extractives, quant à elles, montrent des signes de résilience, tirées par la demande extérieure et une légère reprise des exportations.
Cependant, derrière ces chiffres, des tensions sociales se dessinent. Les Marocains, déjà éprouvés par les hausses des prix ces dernières années, pourraient voir dans cette inflation un facteur de déstabilisation de leur quotidien. Les économistes appellent à des réformes structurelles pour diversifier l'économie et la rendre plus résiliente face aux chocs extérieurs.
Le HCP conclut en appelant à une vigilance accrue dans la gestion des politiques économiques, notamment en matière de contrôle de l'inflation, tout en soutenant les secteurs porteurs de croissance. Les mois à venir seront déterminants pour juger si le Maroc parvient à naviguer ces eaux économiques tumultueuses sans s’éloigner de son objectif de développement durable et inclusif.