Greffes au Maroc : pourquoi si peu de donneurs ?


Malgré l’existence d’une législation sur le don d’organes depuis 1999 et la disponibilité d’infrastructures adaptées, le Maroc accuse un retard important dans la pratique des greffes d’organes. Le nombre de dons reste faible, et les campagnes de sensibilisation peinent à atteindre le grand public.



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Ce retard peut s’expliquer par plusieurs facteurs, notamment les réticences culturelles et religieuses, ainsi que le manque d’informations sur les bénéfices du don d’organes. Ce manque de donneurs met en difficulté des milliers de patients en attente de greffes, souvent obligés de se tourner vers l’étranger pour des solutions.

D’autres pays, notamment en Europe et en Amérique du Nord, ont réussi à surmonter ces réticences grâce à des campagnes massives de sensibilisation et des réformes législatives, comme le consentement présumé. En Espagne, par exemple, cette approche a permis de tripler le nombre de donneurs en quelques années.

Le Maroc doit intensifier ses efforts en matière de sensibilisation et de réforme pour combler ce retard. Cependant, la tâche est complexe, car il faudra tenir compte des sensibilités culturelles tout en assurant un cadre législatif et médical favorable aux dons. Les évolutions à court terme sont incertaines, mais une réforme progressive est envisageable.

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Vendredi 18 Octobre 2024



Rédigé par le Vendredi 18 Octobre 2024
Journaliste junior passionné par l'écriture, la communication, les relations internationales et la… En savoir plus sur cet auteur
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