Par Majd El Atouabi
L’information de son arrestation qui a fait la une et les ouvertures de tous les médias affidés au régime des généraux, laisse entendre, sans le dire, qu’il s’agirait d’un élément subversif tapi parmi les manifestants pacifistes pour faire basculer leur mouvement dans la violence.
Et bien évidemment, sa nationalité d’origine est surlignée, rappelée ad nauseam et mise en exergue avec insistance pour caractériser cette fameuse main extérieure, de préférence marocaine, qui strait derrière tous les heurs et malheurs de l’Algérie.
En l’absence de signes extérieurs connus d’appartenance marocaine, l’histoire relayée par les médias algériens mercenaires ne dit pas comment l’homme a été repéré au milieu de ses semblables maghrébins.
Elle ne dit pas non plus comment ses intentions subversives ont été devinées et décelées, puisqu’il aurait pu tout aussi bien avoir été cueilli à la sortie d’un hammam ou sur le chemin d’une boulangerie.
Ce qui compte, c’est qu’il soit Marocain et qu’il fasse l’affaire de la propagande du régime des généraux obnubilés par le Maroc jusqu’à l’obsession.
Cette quête obsessionnelle du bouc émissaire parfait qui n’a pour objectif que de détourner l’attention de la rue algérienne vers un ennemi extérieur imaginaire que les généraux s’évertuent à créer, quitte à le bidonner, n’en est pas à son coup d’essai.
On se rappelle à ce propos les deux bougres présentés comme de dangereux trafiquants de drogue marocains arrêtés par la «redoutable» armée des frontières algérienne qui laisse pourtant passer des cargaisons entières de cocaïne en provenance de Colombie et d’armes de Libye.
Entre un Maroc qui reste digne et s’abstient jusqu’à ce jour de verser sa colère sur des individus algériens isolés résidents sur son territoire et la folie rageuse des généraux algériens qui veulent faire feu de tout Marocain qui tombe entre leurs mains, le parallèle est frappant.
Toutefois, et en dépit de leur caractère probablement fantasmagorique, ces affaires à répétition où la nationalité marocaine réelle ou supposée est instrumentalisée à des fins de propagande criminelle, devraient interpeller nos Affaires étrangères qui sont parfaitement fondées à demander des éclaircissements et des preuves à leurs homologues algériennes.
Autrement dit, suivons le menteur jusqu’à la porte de sa maison.
Par Majd Al Atouabi
Et bien évidemment, sa nationalité d’origine est surlignée, rappelée ad nauseam et mise en exergue avec insistance pour caractériser cette fameuse main extérieure, de préférence marocaine, qui strait derrière tous les heurs et malheurs de l’Algérie.
En l’absence de signes extérieurs connus d’appartenance marocaine, l’histoire relayée par les médias algériens mercenaires ne dit pas comment l’homme a été repéré au milieu de ses semblables maghrébins.
Elle ne dit pas non plus comment ses intentions subversives ont été devinées et décelées, puisqu’il aurait pu tout aussi bien avoir été cueilli à la sortie d’un hammam ou sur le chemin d’une boulangerie.
Ce qui compte, c’est qu’il soit Marocain et qu’il fasse l’affaire de la propagande du régime des généraux obnubilés par le Maroc jusqu’à l’obsession.
Cette quête obsessionnelle du bouc émissaire parfait qui n’a pour objectif que de détourner l’attention de la rue algérienne vers un ennemi extérieur imaginaire que les généraux s’évertuent à créer, quitte à le bidonner, n’en est pas à son coup d’essai.
On se rappelle à ce propos les deux bougres présentés comme de dangereux trafiquants de drogue marocains arrêtés par la «redoutable» armée des frontières algérienne qui laisse pourtant passer des cargaisons entières de cocaïne en provenance de Colombie et d’armes de Libye.
Entre un Maroc qui reste digne et s’abstient jusqu’à ce jour de verser sa colère sur des individus algériens isolés résidents sur son territoire et la folie rageuse des généraux algériens qui veulent faire feu de tout Marocain qui tombe entre leurs mains, le parallèle est frappant.
Toutefois, et en dépit de leur caractère probablement fantasmagorique, ces affaires à répétition où la nationalité marocaine réelle ou supposée est instrumentalisée à des fins de propagande criminelle, devraient interpeller nos Affaires étrangères qui sont parfaitement fondées à demander des éclaircissements et des preuves à leurs homologues algériennes.
Autrement dit, suivons le menteur jusqu’à la porte de sa maison.
Par Majd Al Atouabi