Israël a rompu, sans sommation, le cessez-le-feu conclu le 15 janvier 2025, en procédant à un bombardement aérien massif et des tirs d’artillerie sur la bande de Gaza, prélude à une nouvelle invasion selon plusieurs observateurs.
Le motif invoqué est l’absence de progrès dans les négociations avec le Hamas sur la libération des derniers israéliens capturés le 7 octobre 2023 et qu’il détient toujours.
En fait, le Hamas a insisté pour passer à la 2ème phase de l’accord de cessez-le-feu, permettant ainsi un échange des derniers prisonniers, détenus de part et d’autre, en vue de mettre un terme définitif à cette guerre et de passer à la 3ème phase de l’accord, qui porte sur la reconstruction de la bande de Gaza. Tel-Aviv et Washington voulait plutôt en renégocier les termes.
Tel-Aviv et Washington voulaient, en effet, mettre en œuvre un nouveau plan, dit Witkoff, d’après Steve Witkoff, envoyé spécial des Etats-Unis au Moyen Orient, qui consiste en la libération de la totalité des Israéliens détenus par le Hamas contre une prolongation du cessez-le-feu de 50 jours, après lesquels Israël se réserve le droit de reprendre son pogrom des Palestiniens dans la bande de Gaza.
Le nouvel assaut sur la bande de Gaza a été baptisé par les Israéliens « Opération puissance et épée » et il est, cette fois-ci, ouvertement coordonné avec les Etats-Unis.
Le motif invoqué est l’absence de progrès dans les négociations avec le Hamas sur la libération des derniers israéliens capturés le 7 octobre 2023 et qu’il détient toujours.
En fait, le Hamas a insisté pour passer à la 2ème phase de l’accord de cessez-le-feu, permettant ainsi un échange des derniers prisonniers, détenus de part et d’autre, en vue de mettre un terme définitif à cette guerre et de passer à la 3ème phase de l’accord, qui porte sur la reconstruction de la bande de Gaza. Tel-Aviv et Washington voulait plutôt en renégocier les termes.
Tel-Aviv et Washington voulaient, en effet, mettre en œuvre un nouveau plan, dit Witkoff, d’après Steve Witkoff, envoyé spécial des Etats-Unis au Moyen Orient, qui consiste en la libération de la totalité des Israéliens détenus par le Hamas contre une prolongation du cessez-le-feu de 50 jours, après lesquels Israël se réserve le droit de reprendre son pogrom des Palestiniens dans la bande de Gaza.
Le nouvel assaut sur la bande de Gaza a été baptisé par les Israéliens « Opération puissance et épée » et il est, cette fois-ci, ouvertement coordonné avec les Etats-Unis.
Le génocide continue
Plus de 400 morts, dont 263 femmes et enfants, et des centaines de blessés ont été enregistrés au cours du seul 18 mars, jour de la rupture sans justification du cessez-le-feu par Israël. Depuis lors, ce chiffre a grimpé à 730 morts. Même les locaux de la Croix rouge international ont attaqués, à Rafah, aux frontières avec l’Egypte.
Le gouvernement Netanyahou, assuré du soutien président américain, Donald Trump, est bien décidé à reprendre le nettoyage ethnique de la bande de Gaza, qu’il a été obligé d’interrompre, après 15 mois de massacres.
Selon le département de la santé de la bande de Gaza, le bilan de la guerre a atteint les 50.000 morts, dont une majorité de femmes et d’enfants, contre mille morts du côté israélien, essentiellement des soldats.
200 journalistes ont, par ailleurs, été tués par la soldatesque israélienne depuis le début du conflit, étant précisément ciblés pour empêcher la documentation des crimes de guerre commis en série.
Selon le Bureau central palestinien des statistiques, la bande de Gaza a perdu 6% de sa population depuis le 8 octobre 2023, soit 160.000 personnes. Outre les 50.000 morts, 100.000 Palestiniens ont fui l’enclave et 11.000 autres sont portés disparus.
Il arrive à des Gazaouis de retour vers leurs foyers démolis de trouver des squelettes dans les décombres, sans savoir de qui il s’agit.
Le message adressé par les Israéliens et les Américains est on ne peut plus clair : c’est l’exil ou la mort.
Le gouvernement Netanyahou, assuré du soutien président américain, Donald Trump, est bien décidé à reprendre le nettoyage ethnique de la bande de Gaza, qu’il a été obligé d’interrompre, après 15 mois de massacres.
Selon le département de la santé de la bande de Gaza, le bilan de la guerre a atteint les 50.000 morts, dont une majorité de femmes et d’enfants, contre mille morts du côté israélien, essentiellement des soldats.
200 journalistes ont, par ailleurs, été tués par la soldatesque israélienne depuis le début du conflit, étant précisément ciblés pour empêcher la documentation des crimes de guerre commis en série.
Selon le Bureau central palestinien des statistiques, la bande de Gaza a perdu 6% de sa population depuis le 8 octobre 2023, soit 160.000 personnes. Outre les 50.000 morts, 100.000 Palestiniens ont fui l’enclave et 11.000 autres sont portés disparus.
Il arrive à des Gazaouis de retour vers leurs foyers démolis de trouver des squelettes dans les décombres, sans savoir de qui il s’agit.
Le message adressé par les Israéliens et les Américains est on ne peut plus clair : c’est l’exil ou la mort.
Le goût du sang
« Israël va désormais agir contre le Hamas avec une puissance militaire croissante », est-il indiqué un communiqué publié par le cabinet du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le jour même de la reprise des massacres dans la bande de Gaza.
Même l’ancien ministre de la sécurité nationale, l’extrémiste de droite Itamar Ben Gvir, qui avait démissionné du gouvernement, le 19 janvier 2025, en raison de son opposition à l’accord de cessez-le-feu, semble prêt à reprendre du service, maintenant que le gouvernement israélien a renoué avec ses penchants génocidaires.
Nombre d’Israéliens ne croient plus aux faux prétextes avancés par leur gouvernement pour reprendre le génocide dans la bande de Gaza, conformément aux objectifs avoués de son idéologie ethno-religieuse.
« Prétendre que la guerre est relancée pour la libération des otages est une pure tromperie », a déclaré le « Forum des otages et des familles disparues » israélien dans un communiqué publié le 18 mars. « Le gouvernement israélien a choisi d'abandonner les otages en démantelant délibérément le processus de retour de nos proches ».
Tentant de sauver la situation et pour éviter que le nettoyage ethnique dans la bande de Gaza n’aboutisse à un déplacement forcé des Palestiniens vers le Sinaï, l’Egypte a lancé une proposition, aussitôt accepté par le Hamas.
D’après cette proposition, le Hamas devrait libérer cinq détenus israéliens vivants, dont un qui détient également la nationalité américaine, en échange de la libération par Israël de centaines de prisonniers palestiniens, d’une trêve d'une semaine dans les combats et de l’autorisation par Israël de l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Pour l’instant, le génocide continue.
Même l’ancien ministre de la sécurité nationale, l’extrémiste de droite Itamar Ben Gvir, qui avait démissionné du gouvernement, le 19 janvier 2025, en raison de son opposition à l’accord de cessez-le-feu, semble prêt à reprendre du service, maintenant que le gouvernement israélien a renoué avec ses penchants génocidaires.
Nombre d’Israéliens ne croient plus aux faux prétextes avancés par leur gouvernement pour reprendre le génocide dans la bande de Gaza, conformément aux objectifs avoués de son idéologie ethno-religieuse.
« Prétendre que la guerre est relancée pour la libération des otages est une pure tromperie », a déclaré le « Forum des otages et des familles disparues » israélien dans un communiqué publié le 18 mars. « Le gouvernement israélien a choisi d'abandonner les otages en démantelant délibérément le processus de retour de nos proches ».
Tentant de sauver la situation et pour éviter que le nettoyage ethnique dans la bande de Gaza n’aboutisse à un déplacement forcé des Palestiniens vers le Sinaï, l’Egypte a lancé une proposition, aussitôt accepté par le Hamas.
D’après cette proposition, le Hamas devrait libérer cinq détenus israéliens vivants, dont un qui détient également la nationalité américaine, en échange de la libération par Israël de centaines de prisonniers palestiniens, d’une trêve d'une semaine dans les combats et de l’autorisation par Israël de l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Pour l’instant, le génocide continue.