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Par Gabriel Banon
Messieurs les Ambassadeurs
En sortant de votre devoir de réserve, ne vous étonnez pas de devoir assumer vos propos et d’être critiqués sans autre forme de procès, puisque vous êtes descendus dans l’arène de la guerre médiatique.
Vous avez rédigé une lettre ouverte sur l’insécurité alimentaire qui menace le monde.
Cette lettre ouverte est étonnante, venant de diplomates qui devraient mesurer leurs propos au trébuchet de la vérité.
Messieurs les ambassadeurs
Vous ne pouvez pas affirmer, protégés peut-être par votre immunité diplomatique, des faits en contradiction flagrante avec la vérité sur le terrain.
Vous omettez de préciser que pour prévenir tout débarquement russe, l’Ukraine a miné les accès à ses côtes. Ce qui, ajouté au blocus maritime de Moscou, rend impossible l’exportation des millions de tonnes de céréales bloquées dans le pays.
Si l’Ukraine ne livre pas son blé, c’est qu’elle refuse de déminer les sorties de ces ports d’où ces expéditions doivent être faites. La Russie s’est engagée publiquement à ne procéder à aucun acte de guerre contre les bateaux de livraison de blé, à condition de coordonner ces livraisons, que les ports ukrainiens, en particulier Odessa, soient déminés et une levée, au moins partielle, des sanctions occidentales soit envisagé.
Un autre trajet via la Biélorussie pourrait être envisagé, mais il faudrait, pour cela, négocier avec cet allié de la Russie. "C'est très délicat parce qu'on a mis des sanctions sur la Biélorussie pour autre chose", a rappelé Xavier Bettel, Premier ministre du Luxembourg. Les Occidentaux peuvent escorter les bateaux de céréales en trouvant un accord avec la Russie. Vous avez donc là une possibilité de répondre aux besoins alimentaires des pays risquant la famine, si tant est que votre lettre ouverte a comme souci principal, d’éviter une crise alimentaire majeure.
Vous êtes étonné que la Russie ne veut livrer son blé qu’aux pays amis et non à ceux qui appliquent des sanctions à son égard. Quoi de plus naturel ?
Que les pays qui ont décidé et encouragé ces sanctions livrent le blé nécessaire à leurs amis.
En sortant de votre devoir de réserve, ne vous étonnez pas de devoir assumer vos propos et d’être critiqués sans autre forme de procès, puisque vous êtes descendus dans l’arène de la guerre médiatique.
Vous avez rédigé une lettre ouverte sur l’insécurité alimentaire qui menace le monde.
Cette lettre ouverte est étonnante, venant de diplomates qui devraient mesurer leurs propos au trébuchet de la vérité.
Messieurs les ambassadeurs
Vous ne pouvez pas affirmer, protégés peut-être par votre immunité diplomatique, des faits en contradiction flagrante avec la vérité sur le terrain.
Vous omettez de préciser que pour prévenir tout débarquement russe, l’Ukraine a miné les accès à ses côtes. Ce qui, ajouté au blocus maritime de Moscou, rend impossible l’exportation des millions de tonnes de céréales bloquées dans le pays.
Si l’Ukraine ne livre pas son blé, c’est qu’elle refuse de déminer les sorties de ces ports d’où ces expéditions doivent être faites. La Russie s’est engagée publiquement à ne procéder à aucun acte de guerre contre les bateaux de livraison de blé, à condition de coordonner ces livraisons, que les ports ukrainiens, en particulier Odessa, soient déminés et une levée, au moins partielle, des sanctions occidentales soit envisagé.
Un autre trajet via la Biélorussie pourrait être envisagé, mais il faudrait, pour cela, négocier avec cet allié de la Russie. "C'est très délicat parce qu'on a mis des sanctions sur la Biélorussie pour autre chose", a rappelé Xavier Bettel, Premier ministre du Luxembourg. Les Occidentaux peuvent escorter les bateaux de céréales en trouvant un accord avec la Russie. Vous avez donc là une possibilité de répondre aux besoins alimentaires des pays risquant la famine, si tant est que votre lettre ouverte a comme souci principal, d’éviter une crise alimentaire majeure.
Vous êtes étonné que la Russie ne veut livrer son blé qu’aux pays amis et non à ceux qui appliquent des sanctions à son égard. Quoi de plus naturel ?
Que les pays qui ont décidé et encouragé ces sanctions livrent le blé nécessaire à leurs amis.
Rédigé par Gabriel Banon sur Quid