Pour ces gens : « Les conditions de travail dans nos administrations et même au sein de multinationales n’est pas à la hauteur.
« On a tellement étudié et travaillé à l’étranger qu’on aspire à une vie sans problèmes ou embûches, sauf que rien ne t’y encourage. On voudrait servir notre pays mais dans la dignité».
Ou encore : « J’ai travaillé dans une boite nationale mais je n’y étais pas satisfait. Quand tu as un haut potentiel, on te met les bâtons dans les roues jusqu’à ce que tu lâches prise. Je suis retourné aux USA où j’ai crée une startup. En parallèle, j’ai ouvert un restaurant au Maroc».
Ce sont là les impressions de jeunes imbibés de valeurs d’ici et d’ailleurs, qui préfèrent voler de leurs propres ailes, développer leur job avec leurs moyens pour être libres de leurs actes et ne rendre compte à personne.
Seulement, ces têtes bien constituées sont doctorants, ingénieurs…qui pourraient être classés dans la catégorie « fuite des cerveaux », mais en interne. Ce sont des cerveaux qui stagnent, qui n’évoluent plus en devenant gérants ou restaurateurs.
La question à poser, c’est comment ces jeunes sont-ils arrivés à réfléchir de cette façon ?
Alors qu’à l’étranger, la satisfaction personnelle était autre, à hauteur de leurs capacités intellectuelles élevées. Ils sont nombreux dans ce cas et n’ont pas honte de s’afficher dans un snack ou une pizzeria, car on leur a appris, outre mer, qu’il n’y a pas de sot métier, qu’un CV sans action sociale ou politique ne vaut rien et qu’ils sont tous passés par ces emplois pour survivre dans d’autres cieux.