Un outil encore en phase de développement
Un groupe d’activistes numériques a récemment mis en ligne un projet controversé : l'accès au générateur de vidéos Sora d'OpenAI, un outil encore en phase de développement.
Ce dérapage, qui a permis à de nombreux internautes de tester la plateforme avant sa sortie officielle, soulève des questions cruciales sur la gestion de cette technologie et les pratiques de la société d'Elon Musk.
Ce dérapage, qui a permis à de nombreux internautes de tester la plateforme avant sa sortie officielle, soulève des questions cruciales sur la gestion de cette technologie et les pratiques de la société d'Elon Musk.
Une fuite mal contrôlée
L'affaire a débuté sur la plateforme Hugging Face, un site dédié à l'intelligence artificielle, où un collectif a publié un projet connecté à l'API de Sora.
En exploitant des jetons d'authentification obtenus lors d’un accès anticipé, ils ont créé une interface permettant à quiconque de générer des vidéos de 10 secondes en haute définition (1080p), simplement en saisissant un prompt.
En seulement trois heures, l’accès à Sora a été désactivé par OpenAI, mais pas avant que plusieurs utilisateurs n'aient pu tester l'outil.
En exploitant des jetons d'authentification obtenus lors d’un accès anticipé, ils ont créé une interface permettant à quiconque de générer des vidéos de 10 secondes en haute définition (1080p), simplement en saisissant un prompt.
En seulement trois heures, l’accès à Sora a été désactivé par OpenAI, mais pas avant que plusieurs utilisateurs n'aient pu tester l'outil.
Les critiques de la communauté
Derrière cette fuite, un profond désaveu de la part des initiateurs : le groupe reproche à OpenAI non seulement de mettre une pression considérable sur les premiers testeurs pour qu'ils fassent l'éloge de Sora, mais aussi de proposer des rémunérations insuffisantes pour une entreprise de cette envergure
Ils déplorent également la gestion de ce projet, qui, selon eux, manque de transparence et ne respecte pas les intérêts des artistes.
Les critiques se concentrent sur un manque de communication claire et une vision trop mercantile du projet, dans un contexte où l'art et la technologie devraient selon eux être plus en harmonie.
Ils déplorent également la gestion de ce projet, qui, selon eux, manque de transparence et ne respecte pas les intérêts des artistes.
"Nous sommes pour l'usage de l'IA dans le domaine des arts, mais la manière dont OpenAI déploie son programme et gère ce nouvel outil est déplorable", a déclaré l’un des membres du collectif.
Les critiques se concentrent sur un manque de communication claire et une vision trop mercantile du projet, dans un contexte où l'art et la technologie devraient selon eux être plus en harmonie.
"OpenAI doit se montrer plus ouvert et soutenir véritablement les artistes au-delà des actions publicitaires", concluent-ils.
Réponse d'OpenAI
Face à la situation, OpenAI a réagi par l'intermédiaire d’un porte-parole, précisant que Sora n’est encore qu’une version de recherche, en phase de pré-lancement.
La société a exprimé son intention d’« équilibrer créativité et sécurité » avant de proposer une version publique.
Selon eux, la participation des artistes est entièrement volontaire et non obligatoire, et il est prévu de continuer à soutenir ces derniers via des programmes d’aide, des subventions et des événements.
La société a exprimé son intention d’« équilibrer créativité et sécurité » avant de proposer une version publique.
Selon eux, la participation des artistes est entièrement volontaire et non obligatoire, et il est prévu de continuer à soutenir ces derniers via des programmes d’aide, des subventions et des événements.
"Nous croyons fermement que l’IA est un outil créatif puissant. Nous voulons rendre Sora non seulement utile, mais aussi sûr pour une utilisation plus large", a ajouté le porte-parole.
Un marché de plus en plus compétitif
Cette fuite intervient alors qu’OpenAI fait face à une concurrence croissante dans le domaine des générateurs de vidéos.
Des sociétés telles que Stability et Runway travaillent d'arrache-pied sur des projets similaires, avec une attention particulière aux collaborations avec des figures du cinéma et des studios.
Google, quant à lui, a récemment présenté son propre outil, Veo, lors de la conférence I/O, renforçant ainsi la compétition dans ce secteur en pleine expansion.
Avec des rivaux de plus en plus pressants, OpenAI devra sans doute repenser sa stratégie pour ne pas se laisser distancer par ceux qui, comme Google, sont déjà bien ancrés dans l’industrie technologique et créative.
Des sociétés telles que Stability et Runway travaillent d'arrache-pied sur des projets similaires, avec une attention particulière aux collaborations avec des figures du cinéma et des studios.
Google, quant à lui, a récemment présenté son propre outil, Veo, lors de la conférence I/O, renforçant ainsi la compétition dans ce secteur en pleine expansion.
Avec des rivaux de plus en plus pressants, OpenAI devra sans doute repenser sa stratégie pour ne pas se laisser distancer par ceux qui, comme Google, sont déjà bien ancrés dans l’industrie technologique et créative.