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Les Marocains se sont habitués aux manifestations des enseignants, dans plusieurs villes du pays, même s’ils n’ont pas du tout avalé que les élèves des écoles publiques aient été privés pendant deux mois d’instruction.
Nombreux sont ceux qui se posent, désormais, de sérieuses questions sur l’avenir de leurs enfants. Selon les résultats de l’enquête du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), publiés le 5 décembre par l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE), le niveau des compétences des élèves marocains a nettement baissé, depuis la dernière évaluation, en 2018.
Les Marocains découvrent, par ailleurs, à quel point ces expressions de colère revendicatives sont contagieuses et touchent essentiellement les secteurs sociaux.
Les infirmiers et techniciens de santé se préparent à hausser également le ton, dénonçant des promesses non-tenues du gouvernement concernant leurs émoluments.
Les étudiants en médecine, pour leur part, ont déclaré la grève, les 7 et 8 décembre. Le motif en est le retard, considéré comme injustifié, dans la publication du cahier des charges pédagogiques relatif à la sixième année d’études en médecine, devenue la dernière depuis la réduction de la durée de formation.
Si les futurs médecins n’ont pas une idée claire de ce qu’ils devraient apprendre, au terme de leur cursus de formation, il vaut mieux ne pas tomber malade.
Sauf que pour rester en bonne santé, il faut pouvoir se nourrir correctement, ce qui devient de moins en moins évident pour les classes sociales moyennes et défavorisées.
Malgré l’intervention de l’Etat, les prix de la viande rouge demeurent élevés, allant de 90 Dhs/kg (bovin) à 110 Dhs/kg (ovin).
La viande de volaille a également enregistré une hausse significative, pouvant atteindre les 20 Dhs/kg. Les professionnels du secteur ne prévoient un retour à des prix plus abordables qu’à partir de février ou de mars 2024.
Comme un bon tajine nécessite également des légumes, les prix de ces derniers, pour ne pas être en reste, ne cessent aussi d’augmenter.
La Commission des secteurs productifs au sein de la Chambre des représentants a organisé une mission exploratoire dédiée à la distribution et la commercialisation des produits agricoles, pour tenter de comprendre les causes de leur cherté.
Cette dernière a désigné la multitude d’intermédiaires dans les circuits de distribution, qui ne profite ni aux producteurs, ni aux consommateurs.
Selon les statistiques, l’inflation a été jugulée, sur une année, à hauteur de 4,3%, chiffre d’octobre 2023. Mais pour le panier de la ménagère, ces résultats ne signifient pas grand-chose.
Le Conseil de la concurrence a bien infligé, le 23 novembre, une amende de 1,8 milliards de Dhs à neuf sociétés pétrolières, mais, tenant compte des quelques 60 milliards de Dhs que lesdites entreprises auraient indument encaissé, depuis 2016, cette décision a plutôt suscité de sévères critiques.
Les banques marocaines cotées en bourse, par contre, vont bien. Leurs bénéfices sont en hausse de 31,5% par rapport à l’année d’avant.
Au moins ne verra-t-on pas les banquiers manifester dans la rue. L’espace est déjà occupé par les enseignants.
Nombreux sont ceux qui se posent, désormais, de sérieuses questions sur l’avenir de leurs enfants. Selon les résultats de l’enquête du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), publiés le 5 décembre par l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE), le niveau des compétences des élèves marocains a nettement baissé, depuis la dernière évaluation, en 2018.
Les Marocains découvrent, par ailleurs, à quel point ces expressions de colère revendicatives sont contagieuses et touchent essentiellement les secteurs sociaux.
Les infirmiers et techniciens de santé se préparent à hausser également le ton, dénonçant des promesses non-tenues du gouvernement concernant leurs émoluments.
Les étudiants en médecine, pour leur part, ont déclaré la grève, les 7 et 8 décembre. Le motif en est le retard, considéré comme injustifié, dans la publication du cahier des charges pédagogiques relatif à la sixième année d’études en médecine, devenue la dernière depuis la réduction de la durée de formation.
Si les futurs médecins n’ont pas une idée claire de ce qu’ils devraient apprendre, au terme de leur cursus de formation, il vaut mieux ne pas tomber malade.
Sauf que pour rester en bonne santé, il faut pouvoir se nourrir correctement, ce qui devient de moins en moins évident pour les classes sociales moyennes et défavorisées.
Malgré l’intervention de l’Etat, les prix de la viande rouge demeurent élevés, allant de 90 Dhs/kg (bovin) à 110 Dhs/kg (ovin).
La viande de volaille a également enregistré une hausse significative, pouvant atteindre les 20 Dhs/kg. Les professionnels du secteur ne prévoient un retour à des prix plus abordables qu’à partir de février ou de mars 2024.
Comme un bon tajine nécessite également des légumes, les prix de ces derniers, pour ne pas être en reste, ne cessent aussi d’augmenter.
La Commission des secteurs productifs au sein de la Chambre des représentants a organisé une mission exploratoire dédiée à la distribution et la commercialisation des produits agricoles, pour tenter de comprendre les causes de leur cherté.
Cette dernière a désigné la multitude d’intermédiaires dans les circuits de distribution, qui ne profite ni aux producteurs, ni aux consommateurs.
Selon les statistiques, l’inflation a été jugulée, sur une année, à hauteur de 4,3%, chiffre d’octobre 2023. Mais pour le panier de la ménagère, ces résultats ne signifient pas grand-chose.
Le Conseil de la concurrence a bien infligé, le 23 novembre, une amende de 1,8 milliards de Dhs à neuf sociétés pétrolières, mais, tenant compte des quelques 60 milliards de Dhs que lesdites entreprises auraient indument encaissé, depuis 2016, cette décision a plutôt suscité de sévères critiques.
Les banques marocaines cotées en bourse, par contre, vont bien. Leurs bénéfices sont en hausse de 31,5% par rapport à l’année d’avant.
Au moins ne verra-t-on pas les banquiers manifester dans la rue. L’espace est déjà occupé par les enseignants.