A lire ou à écouter en podcast :
Selon cet organe des Nations unies chargé du commerce et du développement, “les récentes attaques contre des navires en mer Rouge, combinées aux tensions géopolitiques affectant le transport maritime en mer Noire et aux effets du changement climatique sur le canal de Panama, ont fait émerger une crise complexe qui affecte les principales routes commerciales”.
Fournissant plus de détails, la CNUCED brosse le tableau :
Au cours des deux derniers mois, le volume des échanges passant par le canal de Suez, une voie navigable reliant la Méditerranée à la mer Rouge et assurant environ 12 à 15 % du commerce mondial en 2023, a diminué de 42 %.
Le conflit actuel en Ukraine a également provoqué des perturbations dans les échanges de pétrole et de céréales, modifiant les schémas commerciaux habituels.
Parallèlement, “le canal de Panama, autre artère clé du commerce mondial, est confronté à une grave sécheresse qui a fait baisser les niveaux d'eau, ce qui a entraîné une réduction impressionnante de 36 % du nombre total de transits au cours du mois dernier par rapport à l'année précédente”.
Pour la CNUCED, “les conséquences à long terme du changement climatique sur la capacité du canal font craindre des effets durables sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. La crise en mer Rouge, caractérisée par des attaques menées par les Houthis qui perturbent à leur tour les routes maritimes, vient ajouter une complexité supplémentaire à la situation”.
Sachant que le transport maritime dans le commerce international représente plus de 80 % des échanges mondiaux de marchandises et que les navires se trouvent bien obligés de chercher des itinéraires alternatifs, qu’en est-il alors du coût global du transit et des conséquences qui en découlent en termes de flux ?
Lors de la conférence de presse quotidienne de l'ONU le 25 janvier, Jan Hoffmann, responsable de la logistique commerciale à la CNUCED avait alors fournit des éléments de réponse.
Globalement, il en ressort que les transits de porte-conteneurs chutent tandis que les taux de fret grimpent en flèche.
D’un côté, les transits hebdomadaires de porte-conteneurs ont chuté de 67 %. Idem pour les transits de pétroliers et de transporteurs de gaz qui subissent des baisses significatives.
De l’autre, les prix du transport maritime augmentent et les primes d'assurance enregistrent une ascension rapide. Déjà, la dernière semaine de décembre, les taux de fret spot moyens pour les conteneurs avaient connu la plus forte augmentation hebdomadaire jamais enregistrée auparavant.
Fournissant plus de détails, la CNUCED brosse le tableau :
Au cours des deux derniers mois, le volume des échanges passant par le canal de Suez, une voie navigable reliant la Méditerranée à la mer Rouge et assurant environ 12 à 15 % du commerce mondial en 2023, a diminué de 42 %.
Le conflit actuel en Ukraine a également provoqué des perturbations dans les échanges de pétrole et de céréales, modifiant les schémas commerciaux habituels.
Parallèlement, “le canal de Panama, autre artère clé du commerce mondial, est confronté à une grave sécheresse qui a fait baisser les niveaux d'eau, ce qui a entraîné une réduction impressionnante de 36 % du nombre total de transits au cours du mois dernier par rapport à l'année précédente”.
Pour la CNUCED, “les conséquences à long terme du changement climatique sur la capacité du canal font craindre des effets durables sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. La crise en mer Rouge, caractérisée par des attaques menées par les Houthis qui perturbent à leur tour les routes maritimes, vient ajouter une complexité supplémentaire à la situation”.
Sachant que le transport maritime dans le commerce international représente plus de 80 % des échanges mondiaux de marchandises et que les navires se trouvent bien obligés de chercher des itinéraires alternatifs, qu’en est-il alors du coût global du transit et des conséquences qui en découlent en termes de flux ?
Lors de la conférence de presse quotidienne de l'ONU le 25 janvier, Jan Hoffmann, responsable de la logistique commerciale à la CNUCED avait alors fournit des éléments de réponse.
Globalement, il en ressort que les transits de porte-conteneurs chutent tandis que les taux de fret grimpent en flèche.
D’un côté, les transits hebdomadaires de porte-conteneurs ont chuté de 67 %. Idem pour les transits de pétroliers et de transporteurs de gaz qui subissent des baisses significatives.
De l’autre, les prix du transport maritime augmentent et les primes d'assurance enregistrent une ascension rapide. Déjà, la dernière semaine de décembre, les taux de fret spot moyens pour les conteneurs avaient connu la plus forte augmentation hebdomadaire jamais enregistrée auparavant.