Des députés de La France insoumise dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, à Paris, le 9 juillet 2024. (ALAIN JOCARD / AFP)
" Ensemble contre le coup de force de Macron !Le Nouveau Front Populaire a gagné les élections législatives. Macron refuse de reconnaître ce résultat. Le respect du vote est un principe fondamental de la démocratie. Mettons fin à cette dérive autoritaire !Mobilisons-nous partout pour obliger le Président à respecter le choix du peuple pour le SMIC à 1600 euros, le blocage des prix, la retraite à 60 ans, la lutte contre le racisme, l'école gratuite, la reconnaissance de l'État de Palestine et l'ensemble du programme du Nouveau Front Populaire." : annonçait un communiqué de la France Insoumise.
Après avoir diabolisé la France Insoumise et écarté ainsi le choix de Lucie Castes , Macron en choisissant Michel Barnier jeudi matin s'est jeté dans les bras du RN qui a désormais toutes les cartes en main ! Le président français avait il seulement d'autre choix ! ?
Apparemment non , mais rien ne justifiait ce nouveau coup de force macroniste qui , par un coup de barre toute à droite, est devenu un fait inédit dans l'histoire de la cinquième République car le président français a choisi pour premier ministre une personnalité issu du parti qui a perdu les élections , législatives et européennes !
Après avoir diabolisé la France Insoumise et écarté ainsi le choix de Lucie Castes , Macron en choisissant Michel Barnier jeudi matin s'est jeté dans les bras du RN qui a désormais toutes les cartes en main ! Le président français avait il seulement d'autre choix ! ?
Apparemment non , mais rien ne justifiait ce nouveau coup de force macroniste qui , par un coup de barre toute à droite, est devenu un fait inédit dans l'histoire de la cinquième République car le président français a choisi pour premier ministre une personnalité issu du parti qui a perdu les élections , législatives et européennes !
Par ailleurs, 81 députés du Nouveau Front populaire avaient signé une proposition visant à destituer Emmanuel Macron ! Une procédure de destitution qui doit suivre un long processus encadré par l'article 68 de la Constitution de la République française .
La menace s'est ainsi concrétisée. Quatre-vingt-un députés du Nouveau Front populaire (NFP) ont effectivement signé une proposition de résolution visant à destituer Emmanuel Macron, ont annoncé, mercredi 4 septembre, La France insoumise à l'initiative de cette démarche.
Dans le détail, le texte est signé par les 72 députés insoumis, six élus écologistes (Benjamin Lucas, Sandrine Rousseau, Clémentine Autain, Alexis Corbière, Hendrik Davi, Danielle Simonnet), et trois élus du groupe Gauche démocrate et républicaine (Frédéric Maillot, Karine Lebon, Emeline K/Bidi)."Face au refus du président Emmanuel Macron de nommer une Première ministre issue de la coalition arrivée en tête des élections législatives du 7 juillet dernier, les auteurs de la présente proposition de résolution souhaitent que le Parlement engage une procédure de destitution à l’encontre du président de la République, exposent les députés.
En effet, ce refus est un cas sans précédent dans l’histoire des nos deux dernières Républiques. Il est sans égal dans aucune des nations de l'Union européenne qui confie partout au premier parti, même minoritaire, le soin de constituer leur gouvernement." Ils dénoncent également un "coup de force est inédit dans l’histoire des institutions de la République française depuis 1877".
La procédure de destitution doit suivre un long processus encadré par l'article 68 de la Constitution.
La prochaine étape délicate sera le passage par le bureau de l'Assemblée nationale pour vérifier que la proposition est recevable.
HFF avec France Info
La menace s'est ainsi concrétisée. Quatre-vingt-un députés du Nouveau Front populaire (NFP) ont effectivement signé une proposition de résolution visant à destituer Emmanuel Macron, ont annoncé, mercredi 4 septembre, La France insoumise à l'initiative de cette démarche.
Dans le détail, le texte est signé par les 72 députés insoumis, six élus écologistes (Benjamin Lucas, Sandrine Rousseau, Clémentine Autain, Alexis Corbière, Hendrik Davi, Danielle Simonnet), et trois élus du groupe Gauche démocrate et républicaine (Frédéric Maillot, Karine Lebon, Emeline K/Bidi)."Face au refus du président Emmanuel Macron de nommer une Première ministre issue de la coalition arrivée en tête des élections législatives du 7 juillet dernier, les auteurs de la présente proposition de résolution souhaitent que le Parlement engage une procédure de destitution à l’encontre du président de la République, exposent les députés.
En effet, ce refus est un cas sans précédent dans l’histoire des nos deux dernières Républiques. Il est sans égal dans aucune des nations de l'Union européenne qui confie partout au premier parti, même minoritaire, le soin de constituer leur gouvernement." Ils dénoncent également un "coup de force est inédit dans l’histoire des institutions de la République française depuis 1877".
La procédure de destitution doit suivre un long processus encadré par l'article 68 de la Constitution.
La prochaine étape délicate sera le passage par le bureau de l'Assemblée nationale pour vérifier que la proposition est recevable.
HFF avec France Info