Voici le profil des prétendants:
Verstappen, un pilote complet et moins fougueux
En piste, le double champion du monde en titre conjugue souvent l'audace à un tempérament fougueux qui lui a valu plusieurs accrochages en piste -mais qu'il a toutefois appris à dompter au fil des saisons.
Jugé "plus détendu" et "plus mature" qu'à ses débuts en 2015 par les cadres de son écurie Red Bull, il lui arrive "encore de (s)'énerver à la radio", reconnaissait lui-même Max Verstappen l'an dernier.
Mais, assurait-il alors, "je ne pense pas que cela influence mes performances". "Si le jour vient où je ne suis plus énervé (...), alors ce sport ne m'intéressera plus", disait-il aussi.
Face à son tempérament de feu, "Mad Max", 25 ans, "devient aussi progressivement le pilote de course le plus complet", estime Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull.
Leclerc, une rapidité teintée de maladresses
Attendu comme le principal challenger de Verstappen en 2022, Charles Leclerc a souffert des décisions stratégiques de Ferrari en course, alliées à des soucis mécaniques qui ont plombé sa saison.
Il reste qu'en 2022, le plus rapide sur un tour, c'était lui. Le pilote de 25 ans a en effet décroché 9 des 22 poles de la saison (contre 7 pour Verstappen). En 2023, pour détrôner le Néerlandais, Ferrari devra lui donner une machine et une tactique capables de s'inscrire dans la durée.
Hamilton, expérience et résilience ... mais jusqu'où?
Après la désillusion du titre perdu au dernier GP de 2021 contre Max Verstappen, Lewis Hamilton a vécu en 2022 sa pire saison, échouant à la 6e place.
Sans victoire l'an dernier, le septuple champion a connu la toute première saison blanche de sa carrière depuis 2007, la faute à une Mercedes moins performante que la concurrence, à commencer par Red Bull.
Mais pas question pour "Sir Lewis" d'abdiquer: "j'aime toujours la course, je pense qu'il n'y a jamais eu de changement dans mon ADN, j'ai toujours cru que je pouvais m'améliorer", assure le pilote de 38 ans, qui espère revenir sur le devant de la scène.
Le contrat d'Hamilton avec Mercedes se termine à la fin de la saison 2023. Si, pour l'heure, aucune prolongation n'a été officialisée, Wolff a assuré mi-février avoir eu "une première discussion" avec son pilote.
Co-recordman du nombre de titres (7) avec l'Allemand Michael Schumacher, Hamilton se donne donc du temps pour décrocher un 8e sacre, au panthéon de la discipline.
Russell, une régularité parfois brouillonne
Pour sa première saison chez Mercedes, octuple championne du monde constructeurs, George Russell ne s'attendait probablement pas à autant souffrir au volant d'une monoplace rebondissante, conséquence directe des nouvelles réglementations imposées aux écuries.
Pourtant, le Britannique est parvenu à se hisser dans le Top 5 lors de 19 des 22 courses, un exemple de régularité qui lui vaudra rapidement le surnom de "Mr. Consistency" ("M. Régularité", en français). Quatrième au classement général des pilotes, "Mister" George, 25 ans, s'est même offert le luxe de battre son illustre aîné Hamilton.
Sa saison n'a toutefois pas été exemptes d'erreurs de pilotage: "j'en voulais trop", a-t-il expliqué. Et de poursuivre: "c'est une grande leçon que j'ai apprise, à savoir que parfois, essayer et attaquer à outrance ne donne pas forcément un meilleur résultat. Il faut avoir une approche disciplinée pour savoir jusqu'où aller".
LODJ avec AFP
Verstappen, un pilote complet et moins fougueux
En piste, le double champion du monde en titre conjugue souvent l'audace à un tempérament fougueux qui lui a valu plusieurs accrochages en piste -mais qu'il a toutefois appris à dompter au fil des saisons.
Jugé "plus détendu" et "plus mature" qu'à ses débuts en 2015 par les cadres de son écurie Red Bull, il lui arrive "encore de (s)'énerver à la radio", reconnaissait lui-même Max Verstappen l'an dernier.
Mais, assurait-il alors, "je ne pense pas que cela influence mes performances". "Si le jour vient où je ne suis plus énervé (...), alors ce sport ne m'intéressera plus", disait-il aussi.
Face à son tempérament de feu, "Mad Max", 25 ans, "devient aussi progressivement le pilote de course le plus complet", estime Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull.
"Il est le genre de talent générationnel que l'on ne voit qu'une fois par décennie, cette combinaison parfaite de vitesse, de performance et de confiance en soi est unique", juge l'Autrichien.
Leclerc, une rapidité teintée de maladresses
Attendu comme le principal challenger de Verstappen en 2022, Charles Leclerc a souffert des décisions stratégiques de Ferrari en course, alliées à des soucis mécaniques qui ont plombé sa saison.
Mais le Monégasque de 25 ans assume aussi sa part de responsabilité: "j'aurais pu moins forcer à certaines occasions, comme au GP de France", où il est sorti de la piste alors qu'il menait.
Il reste qu'en 2022, le plus rapide sur un tour, c'était lui. Le pilote de 25 ans a en effet décroché 9 des 22 poles de la saison (contre 7 pour Verstappen). En 2023, pour détrôner le Néerlandais, Ferrari devra lui donner une machine et une tactique capables de s'inscrire dans la durée.
Hamilton, expérience et résilience ... mais jusqu'où?
Après la désillusion du titre perdu au dernier GP de 2021 contre Max Verstappen, Lewis Hamilton a vécu en 2022 sa pire saison, échouant à la 6e place.
Sans victoire l'an dernier, le septuple champion a connu la toute première saison blanche de sa carrière depuis 2007, la faute à une Mercedes moins performante que la concurrence, à commencer par Red Bull.
Mais pas question pour "Sir Lewis" d'abdiquer: "j'aime toujours la course, je pense qu'il n'y a jamais eu de changement dans mon ADN, j'ai toujours cru que je pouvais m'améliorer", assure le pilote de 38 ans, qui espère revenir sur le devant de la scène.
Le contrat d'Hamilton avec Mercedes se termine à la fin de la saison 2023. Si, pour l'heure, aucune prolongation n'a été officialisée, Wolff a assuré mi-février avoir eu "une première discussion" avec son pilote.
Co-recordman du nombre de titres (7) avec l'Allemand Michael Schumacher, Hamilton se donne donc du temps pour décrocher un 8e sacre, au panthéon de la discipline.
Russell, une régularité parfois brouillonne
Pour sa première saison chez Mercedes, octuple championne du monde constructeurs, George Russell ne s'attendait probablement pas à autant souffrir au volant d'une monoplace rebondissante, conséquence directe des nouvelles réglementations imposées aux écuries.
Pourtant, le Britannique est parvenu à se hisser dans le Top 5 lors de 19 des 22 courses, un exemple de régularité qui lui vaudra rapidement le surnom de "Mr. Consistency" ("M. Régularité", en français). Quatrième au classement général des pilotes, "Mister" George, 25 ans, s'est même offert le luxe de battre son illustre aîné Hamilton.
Sa saison n'a toutefois pas été exemptes d'erreurs de pilotage: "j'en voulais trop", a-t-il expliqué. Et de poursuivre: "c'est une grande leçon que j'ai apprise, à savoir que parfois, essayer et attaquer à outrance ne donne pas forcément un meilleur résultat. Il faut avoir une approche disciplinée pour savoir jusqu'où aller".
LODJ avec AFP