Les scènes de joie dans la bande de Gaza, après l’annonce de la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et de libération des otages entre le Hamas palestinien et Israël, le 15 janvier au Qatar, paraissent comme des rayons de soleil qui brille à nouveau sur ce territoire palestinien dévasté par 15 mois d’une guerre particulièrement cruelle.
Les termes de l’accord auquel sont enfin parvenus les deux protagonistes, après des négociations indirectes qui se sont déroulées à Doha, sous l’égide des Etats-Unis, de l’Egypte et du Qatar, ressemblent à s’y méprendre à ceux des précédentes tentatives d’en conclure, que le gouvernement de Benjamin Netanyahou avait systématiquement saboté.
Il a fallu les pressions exercées par Steve Witkoff, envoyé spécial de Donald Trump, qui ne sera pourtant investi que le 20 janvier, pour amener les Israéliens à accepter d’arrêter le massacre dans la bande de Gaza, les représentants du Hamas ayant approuvé les termes dudit accord depuis plusieurs mois déjà.
Les termes de l’accord auquel sont enfin parvenus les deux protagonistes, après des négociations indirectes qui se sont déroulées à Doha, sous l’égide des Etats-Unis, de l’Egypte et du Qatar, ressemblent à s’y méprendre à ceux des précédentes tentatives d’en conclure, que le gouvernement de Benjamin Netanyahou avait systématiquement saboté.
Il a fallu les pressions exercées par Steve Witkoff, envoyé spécial de Donald Trump, qui ne sera pourtant investi que le 20 janvier, pour amener les Israéliens à accepter d’arrêter le massacre dans la bande de Gaza, les représentants du Hamas ayant approuvé les termes dudit accord depuis plusieurs mois déjà.
Mort et destruction de masse
Le bilan de la guerre dans la bande de Gaza est terrifiant. Ce n’est qu’après la mort de 47 mille personnes du côté palestinien, dont 70% de femmes et d’enfants, et celle de plus de mille civils et d’au moins 830 soldats, outre la destruction systématique des habitations et infrastructures dans la bande de Gaza, que le gouvernement israélien a fini par admettre que la partie était finie, le sponsor américain insistant pour arrêter les frais.
Il y a plus d’un an, le chef du gouvernement israélien, Benjamine Netanyahou avait promis à ses concitoyens qu’« il n’y aura plus de Hamas à Gaza. C’est pourtant avec le Hamas, dont les combattants ont fait preuve d’une bravoure et d’une résilience hors du commun, que l’accord a été conclu.
Sur les 251 israéliens capturés par le Hamas, le 7 octobre, 117 avaient déjà été relâchés au moment du cessez-le-feu, mais 95 étaient encore détenus par le mouvement de résistance palestinien, dont 62 sont estimés encore vivants. 33 d’entre eux seront les premiers à être libérés, le 19 janvier.
34 otages israéliens seraient morts, principalement du fait des bombardements intensifs opérés par l’aviation militaire israélienne contre la bande de Gaza.
Les troupes israéliennes doivent, également, quitter la bande de Gaza, comme il a été convenu entre les deux parties.
Il y a plus d’un an, le chef du gouvernement israélien, Benjamine Netanyahou avait promis à ses concitoyens qu’« il n’y aura plus de Hamas à Gaza. C’est pourtant avec le Hamas, dont les combattants ont fait preuve d’une bravoure et d’une résilience hors du commun, que l’accord a été conclu.
Sur les 251 israéliens capturés par le Hamas, le 7 octobre, 117 avaient déjà été relâchés au moment du cessez-le-feu, mais 95 étaient encore détenus par le mouvement de résistance palestinien, dont 62 sont estimés encore vivants. 33 d’entre eux seront les premiers à être libérés, le 19 janvier.
34 otages israéliens seraient morts, principalement du fait des bombardements intensifs opérés par l’aviation militaire israélienne contre la bande de Gaza.
Les troupes israéliennes doivent, également, quitter la bande de Gaza, comme il a été convenu entre les deux parties.
Une guerre sans véritable vainqueur
Dans une guerre asymétrique, le fort perd le conflit faute d’avoir atteint ses objectifs affichés. Israël n’a pu ni éliminer définitivement le Hamas, ni annexer la bande de Gaza, dont elle a cherché par tous les moyens à se débarrasser des habitants.
Mais il ne serait pas pertinent, non plus, de prétendre que le Hamas a réellement enregistré un succès, même s’il a réussi à survivre et à continuer de résister, au vu du massacre des populations palestiniennes dans la bande de Gaza, qui a été littéralement rasée.
La guerre de Gaza, la 5ème du genre, qui vient de prendre fin, n’a donc abouti à aucun véritable vainqueur et peut être qualifiée d’inutile, gratuitement meurtrière et dévastatrice.
Ce sanglant conflit n’en aura pas moins des conséquences géopolitiques profondes au Moyen-Orient. Le fameux axe de la résistance s’est presque effondré, après la défaite du Hezbollah et le changement de régime à Damas.
Seuls le Hamas palestinien et les Houthis yéménites ont réussi à rester debout, mais terriblement affaiblis. Alors que l’Iran a énormément perdu de son prestige en tant que leader de cet axe.
Mais il ne serait pas pertinent, non plus, de prétendre que le Hamas a réellement enregistré un succès, même s’il a réussi à survivre et à continuer de résister, au vu du massacre des populations palestiniennes dans la bande de Gaza, qui a été littéralement rasée.
La guerre de Gaza, la 5ème du genre, qui vient de prendre fin, n’a donc abouti à aucun véritable vainqueur et peut être qualifiée d’inutile, gratuitement meurtrière et dévastatrice.
Ce sanglant conflit n’en aura pas moins des conséquences géopolitiques profondes au Moyen-Orient. Le fameux axe de la résistance s’est presque effondré, après la défaite du Hezbollah et le changement de régime à Damas.
Seuls le Hamas palestinien et les Houthis yéménites ont réussi à rester debout, mais terriblement affaiblis. Alors que l’Iran a énormément perdu de son prestige en tant que leader de cet axe.
La guerre est finie, il reste la honte
L’image de marque d’Israël, pour sa part, a été durablement salie, sur la scène internationale, par le génocide à Gaza. Son armée n’inspire plus la crainte, ce qui équivaut à une sérieuse perte de la capacité de dissuasion, et une part non-négligeable de sa population a sombré dans une psychopathologie meurtrière de masse qui va finir par l’intoxiquer.
La communauté internationale a, également, pu mesurer l’ampleur de son impuissance à mettre un terme au génocide perpétré par Israël sur les populations palestiniennes de la bande de Gaza, pendant 15 mois, seule la Cour pénale internationale ayant réussi à sauver quelque peu son honneur.
L’essentiel, à présent, c’est que des civils innocents cessent de se faire massacrer et que les Gazaouis puissent enfin retrouver un semblant de vie normale.
La communauté internationale a, également, pu mesurer l’ampleur de son impuissance à mettre un terme au génocide perpétré par Israël sur les populations palestiniennes de la bande de Gaza, pendant 15 mois, seule la Cour pénale internationale ayant réussi à sauver quelque peu son honneur.
L’essentiel, à présent, c’est que des civils innocents cessent de se faire massacrer et que les Gazaouis puissent enfin retrouver un semblant de vie normale.