A lire ou à écouter en podcast :
Un discours rassembleur !
Une vidéo de choix, à la senteur fine, bonifiée par le temps que celle de Sa Majesté le Roi Hassan II, et de nos juifs marocains. Sa Majesté, dans un arabe succulent, dialectale, saupoudré de grâce, arrangé avec goût, tourné avec tact, s’adresse à la communauté juive marocaine ayant élu domicile aux États-Unis.
Un discours enchanteur, transcendant, qui n’a pas laissé de couler de ces larmes joviales, décidés et leurs charges expressives à donner libre cours à leur pulsion. Un discours pacificateur, rassembleur, on ne peut plus à sa place, venu à temps comme pour déblayer le chemin, lever de ces entraves qui jalonnent le cours des religions monothéistes.
Une vidéo de choix, à la senteur fine, bonifiée par le temps que celle de Sa Majesté le Roi Hassan II, et de nos juifs marocains. Sa Majesté, dans un arabe succulent, dialectale, saupoudré de grâce, arrangé avec goût, tourné avec tact, s’adresse à la communauté juive marocaine ayant élu domicile aux États-Unis.
Un discours enchanteur, transcendant, qui n’a pas laissé de couler de ces larmes joviales, décidés et leurs charges expressives à donner libre cours à leur pulsion. Un discours pacificateur, rassembleur, on ne peut plus à sa place, venu à temps comme pour déblayer le chemin, lever de ces entraves qui jalonnent le cours des religions monothéistes.
La religion de Dieu !
Et pour reprendre au mot une expression de Sa Majesté, dans un autre contexte : « Comme si Dieu voulait faire la toilette de ce pays ». Sa Majesté à cheval sur la matière religieuse, conscient de cette trame indéfectible, indélébile, qui fait ces trois religions, qui, en définitive n’en font qu’une : La religion de Dieu.
Dans cette lignée, Sa Majesté, en sa qualité de commandeur des croyants, conscient de cette singularité plurielle, de ce tout qui n’est qu’un, nous dit de cette nécessité que d’honorer de ces religions consoeurs, fêter leurs avènements, au même titre que la nôtre.
La toile de fond se veut la même, car si ces religions répondent à cette même lignée, à cette même ascendance, il est, et sans conteste, de notre devoir que de rendre présent par nos prières leurs prophètes que l’on réclame de droit.
Et pour reprendre au mot une expression de Sa Majesté, dans un autre contexte : « Comme si Dieu voulait faire la toilette de ce pays ». Sa Majesté à cheval sur la matière religieuse, conscient de cette trame indéfectible, indélébile, qui fait ces trois religions, qui, en définitive n’en font qu’une : La religion de Dieu.
Dans cette lignée, Sa Majesté, en sa qualité de commandeur des croyants, conscient de cette singularité plurielle, de ce tout qui n’est qu’un, nous dit de cette nécessité que d’honorer de ces religions consoeurs, fêter leurs avènements, au même titre que la nôtre.
La toile de fond se veut la même, car si ces religions répondent à cette même lignée, à cette même ascendance, il est, et sans conteste, de notre devoir que de rendre présent par nos prières leurs prophètes que l’on réclame de droit.
Le prophète Moïse !
Sur un ton de confidence, place à l’anecdote, à cet élan tisseur de liens, qui allie bienveillance, cordialité, celui de Sa Majesté, en symbiose avec les siens, de cette assistance pendue à une aura toute grâce, qui apprend de cette amitié qui liait Sa Majesté à un Docteur juif de France, sollicité par ses soins pour lui communiquer chaque an que le bon Dieu fait, le jour de la naissance, qui se trouve être le jour de la mort du prophète Moïse.
Que Sa Majesté en ce jour de grâce, tenait à prier cent bonnes fois sur l’âme pure du prophète hébraïque. Que Sa Majesté tout en invoquant le seigneur, en se tournant vers le « Grand patron » comme il disait autrefois, ce grand patron que chacun appelle à sa façon, de sa façon, et c’est là son expression, rendait donc, présent dans son esprit de ces frères juifs, des quatre coins du monde, priaient pour eux, appelaient sur eux les bienfaits du Seigneur.
La lumière de la raison !
N’est-ce pas que le nom de Moïse est cité Soixante-dix fois dans le Saint-coran, bien plus, en nombre, que celui du prophète Mohammed ? Que l’Islam, dans son ouverture sur l’autre, sur le prochain, son approche pacifiste, universaliste, exige de nous autres musulmans que d’honorer tous les messagers de Dieu ?
Par-là, honorer chez leurs fidèles, la parole céleste? Qu’il sied de s’efforcer à mettre la lumière de la raison sur les versets qui pourraient, par manque de savoir exégétique, prêter à confusion. Que la contextualisation se doit être de mise. Qu’il sied, de par la place de choix qu’occupe la religion, de choisir ceux auprès de qui nous éclairer.
rédigé par Hicham Aboumerrouane
N’est-ce pas que le nom de Moïse est cité Soixante-dix fois dans le Saint-coran, bien plus, en nombre, que celui du prophète Mohammed ? Que l’Islam, dans son ouverture sur l’autre, sur le prochain, son approche pacifiste, universaliste, exige de nous autres musulmans que d’honorer tous les messagers de Dieu ?
Par-là, honorer chez leurs fidèles, la parole céleste? Qu’il sied de s’efforcer à mettre la lumière de la raison sur les versets qui pourraient, par manque de savoir exégétique, prêter à confusion. Que la contextualisation se doit être de mise. Qu’il sied, de par la place de choix qu’occupe la religion, de choisir ceux auprès de qui nous éclairer.
rédigé par Hicham Aboumerrouane