Présence marocaine remarquable
Le Maroc connaît une participation remarquable à la 76e édition du Festival de Cannes, qui débute ce mardi. Pour la première fois, un représentant du cinéma marocain fait partie du jury de la compétition officielle, l'un des festivals de cinéma les plus prestigieux au monde.
De plus, deux longs-métrages marocains sont présents dans la section "Un certain regard" de la sélection officielle, et un troisième film a été retenu dans la "Quinzaine des cinéastes".
Cette année, les organisateurs de cet événement cinématographique majeur ont décidé d'inclure la réalisatrice marocaine Maryam Touzani dans le jury de la compétition officielle. Elle sera aux côtés de renommées personnalités du cinéma mondial, marquant ainsi une première pour le Maroc.
Maryam Touzani, qui n’est pas étrangère au festival de Cannes, après la participation de son premier long-métrage “Adam”, a été sélectionné en 2019 dans la section “Un Certain Regard”.
En 2021, elle renoue avec Nabil Ayouch, avec qui elle collabore à l'écriture de Razzia, un film dans lequel elle tient également un rôle, ainsi que Haut et Fort, qui est sélectionné en Compétition.
L'année suivante, la réalisatrice marocaine fait son retour à Cannes avec "Le Bleu du Caftan", un film très acclamé. Celui-ci est présenté dans la section "Un Certain Regard" et préselectionné aux Oscars. Cette réussite lui permet de devenir la première Marocaine de l'histoire à rejoindre le jury du prestigieux festival.
De plus, deux longs-métrages marocains sont présents dans la section "Un certain regard" de la sélection officielle, et un troisième film a été retenu dans la "Quinzaine des cinéastes".
Cette année, les organisateurs de cet événement cinématographique majeur ont décidé d'inclure la réalisatrice marocaine Maryam Touzani dans le jury de la compétition officielle. Elle sera aux côtés de renommées personnalités du cinéma mondial, marquant ainsi une première pour le Maroc.
Maryam Touzani, qui n’est pas étrangère au festival de Cannes, après la participation de son premier long-métrage “Adam”, a été sélectionné en 2019 dans la section “Un Certain Regard”.
En 2021, elle renoue avec Nabil Ayouch, avec qui elle collabore à l'écriture de Razzia, un film dans lequel elle tient également un rôle, ainsi que Haut et Fort, qui est sélectionné en Compétition.
L'année suivante, la réalisatrice marocaine fait son retour à Cannes avec "Le Bleu du Caftan", un film très acclamé. Celui-ci est présenté dans la section "Un Certain Regard" et préselectionné aux Oscars. Cette réussite lui permet de devenir la première Marocaine de l'histoire à rejoindre le jury du prestigieux festival.
Un véritable tournant pour le cinéma marocain
Présidé cette année-là par le réalisateur double Palme d'Or Ruben Östlund (Suède), cet événement représente une reconnaissance significative et un véritable tournant pour le cinéma marocain.
Aux côtés de l'acteur Denis Ménochet, de l'actrice Brie Larson, de la réalisatrice Julia Ducournau, de l'acteur Paul Dano, de la réalisatrice Rungano Nyoni, de l'écrivain Atiq Rahimi et du réalisateur Damián Szifron, la Marocaine aura la responsabilité de départager 21 productions.
Parmi celles-ci figurent des films de réalisateurs renommés tels que Ken Loach, Wim Wenders, Marco Bellocchio, Nanni Moretti, Wes Anderson, Aki Kaurismäki, Hirokazu Kore-Eda, Nuri Bilge Ceylan et Todd Haynes.
Le cinéma marocain est également représenté lors de cette édition par les longs-métrages "Kadib Abyad" (La mère de tous les mensonges) de la réalisatrice Asmae El Moudir et "Les Meutes" de Kamal Lazraq, tous deux sélectionnés dans la catégorie "Un certain regard" de la sélection officielle, aux côtés de 15 autres productions.
Aux côtés de l'acteur Denis Ménochet, de l'actrice Brie Larson, de la réalisatrice Julia Ducournau, de l'acteur Paul Dano, de la réalisatrice Rungano Nyoni, de l'écrivain Atiq Rahimi et du réalisateur Damián Szifron, la Marocaine aura la responsabilité de départager 21 productions.
Parmi celles-ci figurent des films de réalisateurs renommés tels que Ken Loach, Wim Wenders, Marco Bellocchio, Nanni Moretti, Wes Anderson, Aki Kaurismäki, Hirokazu Kore-Eda, Nuri Bilge Ceylan et Todd Haynes.
Le cinéma marocain est également représenté lors de cette édition par les longs-métrages "Kadib Abyad" (La mère de tous les mensonges) de la réalisatrice Asmae El Moudir et "Les Meutes" de Kamal Lazraq, tous deux sélectionnés dans la catégorie "Un certain regard" de la sélection officielle, aux côtés de 15 autres productions.
L’histoire de Hassan et Issam
"Les Meutes", récipiendaire du Prix à la Création de la Fondation Gan 2021 dans la catégorie du meilleur scénario, narre l'histoire de Hassan et Issam, un père et son fils qui luttent pour leur survie au quotidien en effectuant diverses petites activités illégales pour le compte du milieu criminel local dans les quartiers populaires de Casablanca. Une nuit, un homme qu'ils étaient censés kidnapper décède accidentellement dans leur véhicule.
"Hassan et Issam se retrouvent confrontés à la tâche de faire disparaître un cadavre, ce qui déclenche une longue nuit d'aventures à travers les quartiers les plus sombres de la ville.
Dans "Kadib Abyad", Asmae, une jeune réalisatrice marocaine, se rend chez ses parents à Casablanca afin de les aider à déménager. Une fois arrivée dans la maison où elle a grandi, elle entreprend de trier ses anciennes affaires."
Soudain, Asmae tombe sur une photo : des enfants qui sourient dans la cour d’une école maternelle. Presque hors-cadre, se trouve une petite fille assise sur un banc, qui regarde timidement l’appareil-photo.
Cette photo est l’unique image de son enfance, l’unique souvenir que sa mère a pu lui transmettre. Mais Asmae est convaincue qu’elle n’est pas l’enfant sur cette image.
Dans l'objectif de susciter la parole de ses parents, Asmae utilise sa caméra et exploite cet incident intime pour aborder d'autres souvenirs auxquels elle ne croit pas non plus. Cette photographie devient le point de départ d'une enquête au cours de laquelle la réalisatrice remet en question tous les petits mensonges que sa famille lui a racontés. Progressivement, Asmae explore la mémoire de son quartier et de son pays.
En outre, le long-métrage "Déserts" du réalisateur Faouzi Bensaïdi figure dans la 55e sélection de la "Quinzaine des cinéastes” du Festival de Cannes.
Le film "Déserts" d'une durée de 128 minutes, choisi parmi 19 autres films, narre l'histoire de Mehdi et Hamid, deux amis proches qui travaillent pour une agence de recouvrement. Ils entreprennent un voyage ensemble dans le sud du Maroc, utilisant leur vieille voiture et partageant des chambres doubles dans des hôtels peu confortables.
L'odj avec MAP
"Hassan et Issam se retrouvent confrontés à la tâche de faire disparaître un cadavre, ce qui déclenche une longue nuit d'aventures à travers les quartiers les plus sombres de la ville.
Dans "Kadib Abyad", Asmae, une jeune réalisatrice marocaine, se rend chez ses parents à Casablanca afin de les aider à déménager. Une fois arrivée dans la maison où elle a grandi, elle entreprend de trier ses anciennes affaires."
Soudain, Asmae tombe sur une photo : des enfants qui sourient dans la cour d’une école maternelle. Presque hors-cadre, se trouve une petite fille assise sur un banc, qui regarde timidement l’appareil-photo.
Cette photo est l’unique image de son enfance, l’unique souvenir que sa mère a pu lui transmettre. Mais Asmae est convaincue qu’elle n’est pas l’enfant sur cette image.
Dans l'objectif de susciter la parole de ses parents, Asmae utilise sa caméra et exploite cet incident intime pour aborder d'autres souvenirs auxquels elle ne croit pas non plus. Cette photographie devient le point de départ d'une enquête au cours de laquelle la réalisatrice remet en question tous les petits mensonges que sa famille lui a racontés. Progressivement, Asmae explore la mémoire de son quartier et de son pays.
En outre, le long-métrage "Déserts" du réalisateur Faouzi Bensaïdi figure dans la 55e sélection de la "Quinzaine des cinéastes” du Festival de Cannes.
Le film "Déserts" d'une durée de 128 minutes, choisi parmi 19 autres films, narre l'histoire de Mehdi et Hamid, deux amis proches qui travaillent pour une agence de recouvrement. Ils entreprennent un voyage ensemble dans le sud du Maroc, utilisant leur vieille voiture et partageant des chambres doubles dans des hôtels peu confortables.
L'odj avec MAP