Le tracé de cette autoroute traversera des villes clés telles que Beni Mellal, Khénifra et Meknès, facilitant ainsi non seulement les déplacements des voyageurs, mais également les échanges commerciaux entre ces régions. Les autorités marocaines soulignent que l'anticipation de la Coupe du Monde 2030 a joué un rôle catalyseur dans la relance de ce projet, longtemps freiné par des études préliminaires et des contraintes financières.

Avec cette nouvelle autoroute, le Maroc espère dynamiser son secteur touristique. En réduisant considérablement le temps de trajet entre Fès et Marrakech, deux destinations prisées, le pays pourrait attirer un flux accru de visiteurs. Les habitants de Beni Mellal et Khénifra, souvent perçus comme enclavés, voient également dans ce projet une opportunité de développement économique et d'amélioration de leur qualité de vie.

Le projet sera réalisé en deux phases : la première reliera Beni Mellal à Khénifra, tandis que la seconde s'étendra de Khénifra à Fès via Meknès. Chaque phase sera minutieusement planifiée, avec des études techniques approfondies pour garantir la viabilité de l'ensemble.

Ce projet s'inscrit dans une dynamique plus large de modernisation des infrastructures au Maroc, qui aspire à devenir un acteur clé en matière d'infrastructures dans la région nord-africaine. D'autres initiatives similaires pourraient voir le jour dans les années à venir, renforçant ainsi les liaisons régionales et soutenant les ambitions économiques du pays.