PAR TAOUFIQ BOUDCHICHE
Les concerts animés par les différentes traditions issues des zaouïas marocaines ont fait vibrer comme une seule âme le public national et international venu nombreux cette année comme pour s’exorciser, par le rythme de la « Hadra », des épreuves d’un contexte international anxiogène. Le festival de la culture soufie est en soi une thérapie collective pour se reconnecter avec les valeurs spirituelles qui élèvent l’âme et polissent notre cœur telles que la fraternité, l’empathie, la solidarité, l’Adab…Des valeurs simples, évidentes et puissantes quand elles portées dans la convergence des différentes religions abrahamiques.
Les participants venus d’Afrique, du Moyen Orient, d’Europe, d’Amérique et d’Asie ont eu l’occasion de développer lors des tables rondes, des visions du soufisme qui démontrent à la fois unité et diversité des traditions spirituelles de l’islam à travers le monde. Unité dans la foi divine et diversité dans son expression humaine par la langue, la culture, la connaissance et le savoir...
Les participants venus d’Afrique, du Moyen Orient, d’Europe, d’Amérique et d’Asie ont eu l’occasion de développer lors des tables rondes, des visions du soufisme qui démontrent à la fois unité et diversité des traditions spirituelles de l’islam à travers le monde. Unité dans la foi divine et diversité dans son expression humaine par la langue, la culture, la connaissance et le savoir...
Le Festival de Fès sait combiner entre l’intellect et l’émotion avec pour effet notamment l’émergence d’une sagesse humaine à vocation universelle. Il est une formidable plateforme fluidifiant le dialogue des religions et des civilisations dont le Royaume s’est toujours prévalu historiquement. Il est bien à propos de rappeler à ce sujet l’accueil en 2019 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI du Saint Père le pape François. Une visite historique qui a permis entre le Commandeur des Croyants et Sa Sainteté de promouvoir les valeurs de paix et de coexistence entre les différentes communautés religieuses.
A cette occasion, les deux leaders religieux avaient signé un appel sans précédent pour la paix à Jérusalem afin que la Ville sainte soit « un lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue». A l’heure où la guerre fait rage à Gaza, ce rappel met en perspective le rôle du Maroc de promouvoir un langage civilisationnel de paix et de concorde. Prions à nouveau pour qu’il soit entendu !
Rappelons également que la ville de Fès, avait également accueilli, en 2022, le Forum de l’Alliance des civilisations des Nations unies dont le prestige a été rehaussé par la présence du Secrétaire Général de l’ONU Monsieur Antonio Gutterez. A cette occasion, l’accent a été mis sur le rôle positif du continent africain dans la promotion des valeurs du dialogue et de tolérance dans le monde.
Cette référence à l’Afrique lors de cette rencontre mondiale de l’ONU vient consacrer l’importance du soufisme africain à Fès avec la présence du mausolée du Saint Sid Ahmed Tijani, fondateur de la Tarika Tijania, l’une des prestigieuses voies soufies africaines qui revendiquent 300 millions d’adeptes dans le monde. Une référence africaine qui en a fait sienne le festival de la culture soufie de Fès depuis sa première édition en 2007. Il fêtera dans deux ans sa vingt septième bougie.
A cette occasion, les deux leaders religieux avaient signé un appel sans précédent pour la paix à Jérusalem afin que la Ville sainte soit « un lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue». A l’heure où la guerre fait rage à Gaza, ce rappel met en perspective le rôle du Maroc de promouvoir un langage civilisationnel de paix et de concorde. Prions à nouveau pour qu’il soit entendu !
Rappelons également que la ville de Fès, avait également accueilli, en 2022, le Forum de l’Alliance des civilisations des Nations unies dont le prestige a été rehaussé par la présence du Secrétaire Général de l’ONU Monsieur Antonio Gutterez. A cette occasion, l’accent a été mis sur le rôle positif du continent africain dans la promotion des valeurs du dialogue et de tolérance dans le monde.
Cette référence à l’Afrique lors de cette rencontre mondiale de l’ONU vient consacrer l’importance du soufisme africain à Fès avec la présence du mausolée du Saint Sid Ahmed Tijani, fondateur de la Tarika Tijania, l’une des prestigieuses voies soufies africaines qui revendiquent 300 millions d’adeptes dans le monde. Une référence africaine qui en a fait sienne le festival de la culture soufie de Fès depuis sa première édition en 2007. Il fêtera dans deux ans sa vingt septième bougie.
Lors de l’édition 2024 (16eme édition) placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ont été réunis à l’instar des précédentes, de grands experts du soufisme mondial qui ont animé des tables rondes sous la direction de Faouzi Skalli, Président du Festival. Il a été noté par exemple, la participation de Bruno Guiderdoni, Eric Geoffroy, Denis Gril, Sylvie Cady…
Leurs interventions ont suscité chez les nombreux participants au sein de la medersa Bou Inania des débats d’un très haut niveau de connaissance philosophique, sociale, culturelle, écologique, anthropologique, religieuse, spirituelle…. Vivement alors l’édition 2025 avec le souhait d’un monde meilleur avec une sortie de crise au Moyen-Orient, en Ukraine, … et partout où la souffrance humaine est indicible par des mots qui peinent à les exprimer.
Leurs interventions ont suscité chez les nombreux participants au sein de la medersa Bou Inania des débats d’un très haut niveau de connaissance philosophique, sociale, culturelle, écologique, anthropologique, religieuse, spirituelle…. Vivement alors l’édition 2025 avec le souhait d’un monde meilleur avec une sortie de crise au Moyen-Orient, en Ukraine, … et partout où la souffrance humaine est indicible par des mots qui peinent à les exprimer.