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Le Maroc est en pleine mutation démographique, un phénomène qui redessine en profondeur les structures familiales du pays. Autrefois, les familles marocaines étaient souvent nombreuses, reflétant un modèle social et culturel hérité de générations. Cependant, la réalité d’aujourd’hui est bien différente. Les nouvelles générations choisissent des foyers plus restreints, motivées par des considérations économiques, sociales et pratiques. Cette transition a été amorcée par les campagnes de sensibilisation à la contraception dans les années 1980 et 1990. Aujourd’hui, c’est le coût de la vie élevé, associé à des aspirations à une meilleure qualité de vie, qui pousse de nombreuses familles à limiter le nombre de leurs enfants.
Les données du Haut-Commissariat au Plan (HCP) sont révélatrices : le taux de fécondité marocain, qui était de 4,5 enfants par femme dans les années 1980, a chuté à 2,19 en 2022, juste au-dessus du seuil de renouvellement des générations. Le HCP estime que cette baisse devrait se poursuivre, atteignant 1,87 enfant par femme d’ici 2050. Cette diminution de la natalité impactera profondément le système de retraite et la protection sociale, déjà sous pression. En effet, selon les projections, la population marocaine âgée de plus de 60 ans devrait doubler d’ici 2050, passant de 4,3 millions en 2022 à près de 10 millions, ce qui exercera une forte pression sur le marché du travail et les caisses de retraite.
Cette évolution s’inscrit dans une dynamique globale. Le Maroc suit ainsi une trajectoire similaire à celle d'autres pays en développement, où l'urbanisation et l'accès accru à l'éducation, notamment pour les femmes, jouent un rôle clé dans cette transformation. Toutefois, le vieillissement de la population soulève de nombreuses interrogations. Face à ce défi, des réformes profondes seront nécessaires pour anticiper et gérer les déséquilibres à venir.
La question reste ouverte : le Maroc est-il prêt à adapter ses politiques publiques pour affronter ces nouvelles réalités démographiques ? Des mesures urgentes seront-elles mises en place pour éviter des crises économiques et sociales majeures ? Le futur proche exigera des réponses concrètes face à ces enjeux cruciaux.
Les données du Haut-Commissariat au Plan (HCP) sont révélatrices : le taux de fécondité marocain, qui était de 4,5 enfants par femme dans les années 1980, a chuté à 2,19 en 2022, juste au-dessus du seuil de renouvellement des générations. Le HCP estime que cette baisse devrait se poursuivre, atteignant 1,87 enfant par femme d’ici 2050. Cette diminution de la natalité impactera profondément le système de retraite et la protection sociale, déjà sous pression. En effet, selon les projections, la population marocaine âgée de plus de 60 ans devrait doubler d’ici 2050, passant de 4,3 millions en 2022 à près de 10 millions, ce qui exercera une forte pression sur le marché du travail et les caisses de retraite.
Cette évolution s’inscrit dans une dynamique globale. Le Maroc suit ainsi une trajectoire similaire à celle d'autres pays en développement, où l'urbanisation et l'accès accru à l'éducation, notamment pour les femmes, jouent un rôle clé dans cette transformation. Toutefois, le vieillissement de la population soulève de nombreuses interrogations. Face à ce défi, des réformes profondes seront nécessaires pour anticiper et gérer les déséquilibres à venir.
La question reste ouverte : le Maroc est-il prêt à adapter ses politiques publiques pour affronter ces nouvelles réalités démographiques ? Des mesures urgentes seront-elles mises en place pour éviter des crises économiques et sociales majeures ? Le futur proche exigera des réponses concrètes face à ces enjeux cruciaux.