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Le tout ferait que la reprise économique mondiale serait des plus incertaines. Au point que toute chose égale par ailleurs, le spectre de la récession hante les esprits et influe sur les mouvements d’anticipation.
Tant espéré, le retour à la normalité post-Covid, pourtant boosté à coups de politiques accommodantes et de stimuli budgétaire et monétaire, est repoussé à plus tard.
Tant qu’il y avait peu ou prou d’inflation, presque toutes les règles de l’orthodoxie monétaire furent transgressées. La planche à billets, se substituant à la main invisible d’Adam Smith, s’occupait du cash-flow et du reste.
Bien des limites prudentielles cadrant, en temps normaux, avec les politiques économiques avaient sauté. Pourvu que la liquidité coule à flots.
Déjà, à fin décembre 2020 à l’échelle mondiale, rien que les mesures budgétaires pour confiner, déconfiner, reconfiner… et soutenir les entreprises et les ménages, avaient englouti des milliers et des milliers de milliards de dollars conduisant à un niveau d’endettement jamais égalé auparavant.
C’est d’ailleurs ce qui fait que tout retour, quoique progressif, à des politiques monétaires plus ou moins " raisonnables "ou à des stimuli budgétaires appropriés pose problème et bute contre l’extrême difficulté de déterminer dans la hausse du prix d'un quelconque actif, la part des choses : La part attribuable aux fondamentaux économiques et celle à la composante "bulle ".
En nette rupture avec le net repli de 2020 et les séquelles qui en découlent, le rebond de 2021 « brouille » les radars et prépare le terrain à une logique de rattrapage qui, combinée au regain de la demande mondiale et aux perturbations des chaînes d’approvisionnement et aux coûts de fret, fait que les prix mondiaux flambent.
Cette envolée fait que ce soit aux USA, en zone euro, au Royaume-Uni, en Russie, en Inde ou en Chine… l’inflation avait atteint de nouveaux pics forçant plusieurs Banques centrales à procéder, moyennant des hausses de taux et/ou réductions de programmes d’achats d’actifs, à de sérieux resserrements dont les corollaires en termes de refinancement ou surendettement des marchés posent problème.
D’autant plus que, quoique revues à la baisse, les prévisions de croissance de l’économie mondiale demeurent entourées de grandes incertitudes nourries tant par une hausse des anticipations de l’inflation que par la portée de la dégradation de l'environnement géopolitique.
La donne change et l’après 24 février 2022 repousse à plus tard un éventuel retour à la normalité en mode post-Covid et édicte de nouvelles règles du jeu et de nouveaux modes opératoires.
Du coup, c’est du " faites vos jeux, rien ne va plus ! ".
Tant espéré, le retour à la normalité post-Covid, pourtant boosté à coups de politiques accommodantes et de stimuli budgétaire et monétaire, est repoussé à plus tard.
Tant qu’il y avait peu ou prou d’inflation, presque toutes les règles de l’orthodoxie monétaire furent transgressées. La planche à billets, se substituant à la main invisible d’Adam Smith, s’occupait du cash-flow et du reste.
Bien des limites prudentielles cadrant, en temps normaux, avec les politiques économiques avaient sauté. Pourvu que la liquidité coule à flots.
Déjà, à fin décembre 2020 à l’échelle mondiale, rien que les mesures budgétaires pour confiner, déconfiner, reconfiner… et soutenir les entreprises et les ménages, avaient englouti des milliers et des milliers de milliards de dollars conduisant à un niveau d’endettement jamais égalé auparavant.
C’est d’ailleurs ce qui fait que tout retour, quoique progressif, à des politiques monétaires plus ou moins " raisonnables "ou à des stimuli budgétaires appropriés pose problème et bute contre l’extrême difficulté de déterminer dans la hausse du prix d'un quelconque actif, la part des choses : La part attribuable aux fondamentaux économiques et celle à la composante "bulle ".
En nette rupture avec le net repli de 2020 et les séquelles qui en découlent, le rebond de 2021 « brouille » les radars et prépare le terrain à une logique de rattrapage qui, combinée au regain de la demande mondiale et aux perturbations des chaînes d’approvisionnement et aux coûts de fret, fait que les prix mondiaux flambent.
Cette envolée fait que ce soit aux USA, en zone euro, au Royaume-Uni, en Russie, en Inde ou en Chine… l’inflation avait atteint de nouveaux pics forçant plusieurs Banques centrales à procéder, moyennant des hausses de taux et/ou réductions de programmes d’achats d’actifs, à de sérieux resserrements dont les corollaires en termes de refinancement ou surendettement des marchés posent problème.
D’autant plus que, quoique revues à la baisse, les prévisions de croissance de l’économie mondiale demeurent entourées de grandes incertitudes nourries tant par une hausse des anticipations de l’inflation que par la portée de la dégradation de l'environnement géopolitique.
La donne change et l’après 24 février 2022 repousse à plus tard un éventuel retour à la normalité en mode post-Covid et édicte de nouvelles règles du jeu et de nouveaux modes opératoires.
Du coup, c’est du " faites vos jeux, rien ne va plus ! ".