Poème en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Mais ce qui me pèse bien plus que le retard,
C’est feindre l’ignorance sous un masque hagard.
J'entends les propos qu'on préfère déguiser,
Et cache mon savoir pour ne point m’exposer.
Je retiens des vérités trop vite dévoilées,
Par crainte de briser des âmes désolées.
Faire semblant d’ignorer demande du talent,
Quand l’âme, elle, brûle d’un feu incandescent.
D'un silence feutré, j'étouffe ma raison,
Pour offrir à l'autre une douce maison.
Mais à dissimuler ce que l'on a compris,
C’est soi que l’on trahit dans un mal incompris.
Ainsi, entre l'ombre et la sincérité,
Je navigue sans fin, cherchant la vérité.
Certes, il m’arrive de ne pas tout comprendre,
Ou d’hésiter avant de mieux entendre.
L’esprit parfois s’égare et cherche l’éclair,
Quand les mots s’enfuient dans un voile amer.
Mais le plus pesant n’est pas l’erreur naïve,
C’est d’étouffer ce que l’âme captive.
Feindre d’ignorer ce qui est trop clair,
Demande un masque lourd, un poids à parfaire.
Souvent, par pudeur, je tais mes pensées,
Craignant qu’une vérité soit blessée.
Je retiens mes mots, laissant place au vent,
Qui porte l’illusion d’un doux faux-semblant.
Chaque silence devient une trahison,
Un murmure qui pèse sur la raison.
Se cacher, c’est s’user dans l’obscurité,
En jouant contre sa sincérité.
Je marche entre ombre et lumière incertaine,
À la recherche d’une paix lointaine.
C’est feindre l’ignorance sous un masque hagard.
J'entends les propos qu'on préfère déguiser,
Et cache mon savoir pour ne point m’exposer.
Je retiens des vérités trop vite dévoilées,
Par crainte de briser des âmes désolées.
Faire semblant d’ignorer demande du talent,
Quand l’âme, elle, brûle d’un feu incandescent.
D'un silence feutré, j'étouffe ma raison,
Pour offrir à l'autre une douce maison.
Mais à dissimuler ce que l'on a compris,
C’est soi que l’on trahit dans un mal incompris.
Ainsi, entre l'ombre et la sincérité,
Je navigue sans fin, cherchant la vérité.
Certes, il m’arrive de ne pas tout comprendre,
Ou d’hésiter avant de mieux entendre.
L’esprit parfois s’égare et cherche l’éclair,
Quand les mots s’enfuient dans un voile amer.
Mais le plus pesant n’est pas l’erreur naïve,
C’est d’étouffer ce que l’âme captive.
Feindre d’ignorer ce qui est trop clair,
Demande un masque lourd, un poids à parfaire.
Souvent, par pudeur, je tais mes pensées,
Craignant qu’une vérité soit blessée.
Je retiens mes mots, laissant place au vent,
Qui porte l’illusion d’un doux faux-semblant.
Chaque silence devient une trahison,
Un murmure qui pèse sur la raison.
Se cacher, c’est s’user dans l’obscurité,
En jouant contre sa sincérité.
Je marche entre ombre et lumière incertaine,
À la recherche d’une paix lointaine.
Le poème "L’ombre de l’incompréhension" explore le dilemme entre l'incompréhension réelle et celle qui est feinte.
Il commence par admettre que l’on peut parfois avoir du mal à saisir certains propos ou concepts immédiatement, ce qui est une expérience commune et naturelle.
Cependant, ce qui est plus difficile à supporter, c'est de faire semblant de ne pas comprendre, surtout lorsque tout est parfaitement clair. Le poème décrit ce fardeau intérieur : cacher sa compréhension par prudence ou pour éviter de blesser autrui, en jouant un rôle où la sincérité est mise de côté.
Le silence devient alors une forme de trahison envers soi-même, car cela empêche l’expression honnête de ses pensées.
Finalement, il souligne que ce jeu de l’incompréhension, bien que parfois nécessaire, crée une tension entre l’ombre du non-dit et le besoin de vérité, plongeant l’individu dans une quête d'équilibre intérieur
Cependant, ce qui est plus difficile à supporter, c'est de faire semblant de ne pas comprendre, surtout lorsque tout est parfaitement clair. Le poème décrit ce fardeau intérieur : cacher sa compréhension par prudence ou pour éviter de blesser autrui, en jouant un rôle où la sincérité est mise de côté.
Le silence devient alors une forme de trahison envers soi-même, car cela empêche l’expression honnête de ses pensées.
Finalement, il souligne que ce jeu de l’incompréhension, bien que parfois nécessaire, crée une tension entre l’ombre du non-dit et le besoin de vérité, plongeant l’individu dans une quête d'équilibre intérieur