Une séance de cinéma intitulé « Nuits à Tunis », plonge le public d'Agadir dans l'aventure d'une histoire bouleversante ; une mère chagrinée cherche désespérément son fils, qui rejoint un groupe terroriste.
Réalisé par Ridha Behi, le long métrage intitulé "Fleurs d'Alep", capte sur grand écran le chagrin de la mère meurtrie brillamment interprété par l’actrice Hind Sebry, qui veut faire sortir son fils de la Syrie en rejoinant le même groupe.
S'exprimant à l'occasion de la projection du film, Kamel Ben Ouanès, enseignant à l'Université de Carthage, s'est dit fier de voir un film tunisien participer à la 18ème édition du FICM à Agadir. Il a déclaré que le Maroc est un véritable exemple de développement et de promotion du Maghreb en termes d’innovation et d'industrie culturelles.
S'agissant de la place du 7ème art en Tunisie, Ben Ouanès qui a été président de l'association tunisienne pour la promotion de la critique cinématographique a proclamé que malgré ses modestes moyens, le cinéma tunisien se développe en raflant des Prix à l'échelle des festivals internationaux.
Un réalisateur talentueux
Né en 1947 à Kairouan, le réalisateur Ridha Behi était un assistant à la télévision tunisienne. En 1973, il a obtenu sa maîtrise de sociologie à la faculté de Nanterre puis, en 1977, un doctorat à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes à Paris. Ainsi, Il réalisa en 1977 son premier long métrage, “Soleil des Hyènes”.
L'ODJ avec libe