Poème à écouter en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Excetera, doux mot, complice de nos songes,
Tu portes l’inconnu dans l’ombre de tes prolonges.
Quand le verbe s’épuise au bord de la clarté,
Tu arrives, discret, pour voiler la vérité.
Dans le flou des récits, ton souffle doux s’invite,
Et rend aux phrases vaines une allure subite.
Tu sais clore un discours d’un éclat de mystère,
En laissant dans l’esprit un parfum de lumière.
Ô mot de l’infini, sans fin ni délimite,
Tu transformes le rien en un sens qui s’agite.
Les sages te murmurent au détour d’un silence,
Et les fous, dans leurs chants, te glissent en cadence.
Excetera, miroir des âmes indécises,
Tu reflètes le flou d’espérances imprécises.
Parfois, tu fais sourire, parfois tu fais douter,
Tu portes le secret de nos mots oubliés.
Dans les festins bavards, où chacun veut paraître,
Tu conclus sans un bruit, laissant l’ombre renaître.
Les poètes te chérissent, toi, souffle léger,
Qui dessine un ailleurs sans jamais s’engager.
Excetera, refuge des cœurs fatigués, las,
Tu es le doux écho des murmures d’autrefois.
Et moi, dans ces deux vers, je m’arrête ici,
Excetera, prends place au seuil de mes récits.
Tu portes l’inconnu dans l’ombre de tes prolonges.
Quand le verbe s’épuise au bord de la clarté,
Tu arrives, discret, pour voiler la vérité.
Dans le flou des récits, ton souffle doux s’invite,
Et rend aux phrases vaines une allure subite.
Tu sais clore un discours d’un éclat de mystère,
En laissant dans l’esprit un parfum de lumière.
Ô mot de l’infini, sans fin ni délimite,
Tu transformes le rien en un sens qui s’agite.
Les sages te murmurent au détour d’un silence,
Et les fous, dans leurs chants, te glissent en cadence.
Excetera, miroir des âmes indécises,
Tu reflètes le flou d’espérances imprécises.
Parfois, tu fais sourire, parfois tu fais douter,
Tu portes le secret de nos mots oubliés.
Dans les festins bavards, où chacun veut paraître,
Tu conclus sans un bruit, laissant l’ombre renaître.
Les poètes te chérissent, toi, souffle léger,
Qui dessine un ailleurs sans jamais s’engager.
Excetera, refuge des cœurs fatigués, las,
Tu es le doux écho des murmures d’autrefois.
Et moi, dans ces deux vers, je m’arrête ici,
Excetera, prends place au seuil de mes récits.
Le poème "Excetera" célèbre avec humour et poésie la richesse et la subtilité du mot "Excetera".
Le poème "Excetera" célèbre avec humour et poésie la richesse et la subtilité du mot "Excetera". Ce terme, souvent utilisé pour esquiver ou condenser des énumérations, devient ici une figure presque magique. Excetera est présenté comme le refuge des esprits fatigués, l'allié des silences et le miroir des pensées incomplètes. Il transforme l'ennui en mystère et apporte une touche d'évasion aux discours et aux récits. Tantôt complice des sages, tantôt outil des paresseux, il se faufile dans nos conversations pour alléger, conclure ou laisser planer le flou.
Le poème évoque également son rôle dans l'art, notamment en poésie, où il inspire imagination et subtilité. À travers des alexandrins et un refrain chantant, le texte rend hommage à ce mot, qui devient le symbole d’un univers infini, léger et mystérieux, où tout peut être dit... ou presque.
Le poème évoque également son rôle dans l'art, notamment en poésie, où il inspire imagination et subtilité. À travers des alexandrins et un refrain chantant, le texte rend hommage à ce mot, qui devient le symbole d’un univers infini, léger et mystérieux, où tout peut être dit... ou presque.