L’école, berceau du savoir
L’école est importante dans la mesure où elle permet le développement du capital humain et de la pensée, aussi bien que l’émancipation de l’individu. Elle relève tout autant le niveau intellectuel de toute une société, voire des générations.
Une éducation de qualité a tout le mérite pour les générations futures et c’est d’ailleurs ce que revendique la société, en particulier, la famille. D’autant plus que la société marocaine a connu, depuis trois décennies, de profonds changements, à tous les niveaux. L’école a pris une place importante dans cette évolution et devrait, dorénavant, accompagner ces changements.
Sous un autre angle, connaître le rapport entre ménages et système d’éducation nationale peut pousser aussi à la consolidation de l’école, berceau de la transmission du savoir, et de répondre aux enjeux de la société.
Il est impératif de noter que les familles sont de plus en plus exigeantes et aspirent à une éducation de qualité, faisant de l’école son propre investissement, au profit de leur progéniture, ne ménageant ni temps ni ressources financières, dans l’optique d’un avenir meilleur pour leurs enfants. La scolarité de l’enfant devient leur exploit.
Se basant sur les déclarations des ménages, l’enquête a permis de tracer les profils socioéconomiques des ménages, d’avoir une idée sur le degré d’implication, de responsabilité et de satisfaction des ménages par rapport à l’école. Mais aussi, sur les dépenses scolaires, la scolarisation et son poids relatif dans le budget des ménages, des dépenses familiales, du suivi et du soutien scolaire…
Une éducation de qualité a tout le mérite pour les générations futures et c’est d’ailleurs ce que revendique la société, en particulier, la famille. D’autant plus que la société marocaine a connu, depuis trois décennies, de profonds changements, à tous les niveaux. L’école a pris une place importante dans cette évolution et devrait, dorénavant, accompagner ces changements.
Sous un autre angle, connaître le rapport entre ménages et système d’éducation nationale peut pousser aussi à la consolidation de l’école, berceau de la transmission du savoir, et de répondre aux enjeux de la société.
Il est impératif de noter que les familles sont de plus en plus exigeantes et aspirent à une éducation de qualité, faisant de l’école son propre investissement, au profit de leur progéniture, ne ménageant ni temps ni ressources financières, dans l’optique d’un avenir meilleur pour leurs enfants. La scolarité de l’enfant devient leur exploit.
Se basant sur les déclarations des ménages, l’enquête a permis de tracer les profils socioéconomiques des ménages, d’avoir une idée sur le degré d’implication, de responsabilité et de satisfaction des ménages par rapport à l’école. Mais aussi, sur les dépenses scolaires, la scolarisation et son poids relatif dans le budget des ménages, des dépenses familiales, du suivi et du soutien scolaire…
Le retard scolaire entre les cycles entrave la poursuite normale de la scolarité
L’étude qui a concerné les enfants de 3 à 22 ans, du préscolaire, primaire, collège et lycée et de la formation professionnelle a retenu des taux flagrants de retard scolaire par rapport au niveau dans lequel l’élève est sensé être.
Au préscolaire, parmi 73,9% des élèves âgés de 4 à 5 ans, 26,1% sont en retard.
Au primaire, 82,8% des élèves sont dans la tranche d’âge recommandée (6-11 ans) ou en avance, et, 17,2% sont en retard par rapport à leur cycle (15,20% pour les 12-14 ans et 2% pour les 15-17 ans).
Au secondaire collégial, le retard s’accentue et atteint 38% des élèves qui sont censés être au secondaire qualifiant, ce qui est incongru. C’est ce cycle qui pose le plus problème.
Le retard scolaire est présent, de manière prononcée, dans nos établissements scolaires, ce qui nécessite une stratégie pérenne et bien réfléchie, puisqu’au niveau international, il est qualifié de marqueur de l’enseignement professionnel. Ses répercussions négatives sur l’élève peut le conduire aux dérives, à la déperdition scolaire et à tous genres de « maux » sociaux.
Bouteina BENNANI
Au préscolaire, parmi 73,9% des élèves âgés de 4 à 5 ans, 26,1% sont en retard.
Au primaire, 82,8% des élèves sont dans la tranche d’âge recommandée (6-11 ans) ou en avance, et, 17,2% sont en retard par rapport à leur cycle (15,20% pour les 12-14 ans et 2% pour les 15-17 ans).
Au secondaire collégial, le retard s’accentue et atteint 38% des élèves qui sont censés être au secondaire qualifiant, ce qui est incongru. C’est ce cycle qui pose le plus problème.
Le retard scolaire est présent, de manière prononcée, dans nos établissements scolaires, ce qui nécessite une stratégie pérenne et bien réfléchie, puisqu’au niveau international, il est qualifié de marqueur de l’enseignement professionnel. Ses répercussions négatives sur l’élève peut le conduire aux dérives, à la déperdition scolaire et à tous genres de « maux » sociaux.
Bouteina BENNANI