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L'enquête récente menée par l'Institut Marocain d'Analyse des Politiques (MIPA) révèle que la liberté d'expression n'est pas pleinement assurée au Maroc. Bien que certains utilisent abondamment cette liberté sur les réseaux sociaux, où des contenus parfois choquants circulent librement, d'autres subissent des conséquences pour leurs opinions exprimées.
Les résultats de cette étude terrain, réalisée durant les trois derniers mois de 2023, montrent que 42 % des personnes interrogées estiment que la liberté d'expression est peu ou pas du tout protégée. En effet, 51 % des répondants ne se sentent pas en sécurité pour exprimer leurs opinions en public, tandis que seulement 5 % se disent très rassurés à ce sujet.
Parallèlement, une majorité des sondés reconnaît l'importance cruciale de la liberté d'expression et d'opinion. Cependant, les avis sont partagés quant à la protection de ces droits par le système judiciaire : 50 % des participants expriment une défiance envers sa capacité à garantir ces libertés, et seulement 26 % lui font confiance à différents degrés.
Concernant la loi 88.13 régissant la presse et l'édition, une grande majorité des participants (76 %) admettent ne pas la connaître. L'enquête révèle également divers niveaux d'éducation parmi les répondants, avec 31 % ayant atteint l'enseignement supérieur.
Enfin, en termes de critique gouvernementale, les opinions varient : 38 % soutiennent le droit de critiquer le gouvernement, tandis que 50 % y sont opposés. Concernant les sources d'information, 33 % des Marocains interrogés privilégient les chaînes par satellite, suivi de 18 % qui préfèrent Internet.
Les résultats de cette étude terrain, réalisée durant les trois derniers mois de 2023, montrent que 42 % des personnes interrogées estiment que la liberté d'expression est peu ou pas du tout protégée. En effet, 51 % des répondants ne se sentent pas en sécurité pour exprimer leurs opinions en public, tandis que seulement 5 % se disent très rassurés à ce sujet.
Parallèlement, une majorité des sondés reconnaît l'importance cruciale de la liberté d'expression et d'opinion. Cependant, les avis sont partagés quant à la protection de ces droits par le système judiciaire : 50 % des participants expriment une défiance envers sa capacité à garantir ces libertés, et seulement 26 % lui font confiance à différents degrés.
Concernant la loi 88.13 régissant la presse et l'édition, une grande majorité des participants (76 %) admettent ne pas la connaître. L'enquête révèle également divers niveaux d'éducation parmi les répondants, avec 31 % ayant atteint l'enseignement supérieur.
Enfin, en termes de critique gouvernementale, les opinions varient : 38 % soutiennent le droit de critiquer le gouvernement, tandis que 50 % y sont opposés. Concernant les sources d'information, 33 % des Marocains interrogés privilégient les chaînes par satellite, suivi de 18 % qui préfèrent Internet.